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Sexta-feira, 19 de outubro de 2012 II Série-D — Número 4
XII LEGISLATURA 2.ª SESSÃO LEGISLATIVA (2012-2013)
SUMÁRIO Delegações e Deputações da Assembleia da República: — Relatório elaborado pelo Deputado Mendes Bota, do PSD, relativo à sua participação na Conferência em Tétouan, e em reuniões bilaterais em Rabat, Marrocos, no âmbito da Assembleia Parlamentar do Conselho da Europa (APCE), nos dias 7 e 8 de julho de 2012.
— Relatório referente à participação da Delegação Portuguesa na reunião da Comissão Política da Assembleia Parlamentar da União para o Mediterrâneo, que decorreu em Bruxelas, no dia 3 de outubro de 2012.
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DELEGAÇÕES E DEPUTAÇÕES DA ASSEMBLEIA DA REPÚBLICA
Relatório elaborado pelo Deputado Mendes Bota, do PSD, relativo à sua participação na Conferência em Tétouan, e em reuniões bilaterais em Rabat, Marrocos, no âmbito da Assembleia Parlamentar do Conselho da Europa (APCE), nos dias 7 e 8 de julho de 2012
Relatório n.º 56
No dia 7 de julho de 2012 participei em Tétouan (Marrocos), como orador convidado na qualidade de Relator Geral sobre a Violência contra as Mulheres, na conferência subordinada ao tema “L’aproche genre dans le dévelopement de la femme en Méditerranée”, organizada pela Associação “Voix de Femmes”, em partenariado com o North South Council Center of Europe & Womens Tribune, e o apoio de Civilization’s Alliance e Union for the Mediterranean.
Fiz uma intervenção na sessão dedicada ao tema “Mise en oeuvre des politiques de l’égalité genre au Nord et au Sud de la Méditerranée et impact sur la participation des femmes à la vie politique», cujo teor consta do Anexo ao presente relatório.
Neste mesmo dia, mantive reuniões de troca de informações sobre a situação do combate à violência contra as mulheres em Marrocos, e sobre o conteúdo e os objetivos da Convenção de Istambul, com as seguintes entidades:
– Khadija Rouissi, Vice-Presidente do Parlamento de Marrocos; – Nadira El Guermai, Governadora de Sua Majestade e Coordenadora Nacional do INDH; – Mbarka Bouaida, antiga deputada, atriz associativa; – Karima Mkika, membro do Conseil Économique et Social; – Mahjouba Daoudi, poetisa e escritora; – Najat Zarrouk, Governadora de Sua Majestade e Diretora de Formação do Ministério do Interior; – Fatiha Layadi, deputada.
No dia 8 de julho de 2012, já em Rabat, tive reuniões sobre os mesmos temas com as seguintes entidades:
– Leila Rhiwi, representante da UN Women em Marrocos; – Amina Filali, da Association Démocratique des Femmes du Maroc; – Fouzia Assouli, presidente da Fédération da Ligue Démocratique des Droits des Femmes ; – Aatifa Timjerdine, representante do Réseau Anaruz des Centres d´Ecoute des Femmes Victimes de Violence
No dia 9 de julho de 2012, tive reuniões bilaterais com as seguintes entidades oficiais:
– Jamila El Mossali, deputada e representante de Marrocos na Parliamentary Network “Women Free From Violence” – Abdellatif Mirdas, presidente da Comissão Parlamentar dos Assuntos Sociais; – Karim Ghellab, presidente do Parlamento de Marrocos; – Bassima Hakkaoui, Ministra do Desenvolvimento Social e das Mulheres.
Em todas estas reuniões ficou patente uma grande recetividade face aos conteúdos da Convenção de Istambul, e à possibilidade de Marrocos vir no futuro a aderir a este importante instrumento jurídico de combate à violência contra as mulheres.
Quanto à situação específica de Marrocos face a esta problemática, abordei os seguintes pontos que me foram suscitados nas múltiplas reuniões que mantive com Organizações Não Governamentais marroquinas:
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– A situação da lei-quadro da violência contra as mulheres; – A situação do projeto de lei orgânica sobre a igualdade de género; – A falta de funcionamento de 86 unidades dos tribunais, encarregadas da violência de género, por falta de formação; – A situação das mulheres face à legislação dos direitos sucessórios das terras; – Resultados do inquérito à violência de género: 68% de mulheres pelo menos agredidas uma vez, sem contar com os casamentos de menores, e 55% de violência doméstica continuada; – A situação das mulheres celibatárias; – A servidão domésticas das jovens; – Situação do casamento de menores: 92% dos pedidos são deferidos pelos juízes – segundo o artigo 475 do Código Penal permite a um homem que rapta uma menor escapar à justiça se casas com ela? 40.000 casamentos de menores por ano? Que taxa de suicídios? – Falta de casas de abrigo para mulheres violentadas; – A falta de monitorização do Código da Família; – A poligamia;
Assembleia da República, 15 de julho de 2012.
O Deputado do PSD, José Mendes Bota.
ANEXO
Temoignage de M.Mendes Bota, Rapporteur General sur la Violence à l’Égard des Femmes de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe au Théme 2 : Mise en œuvre des politiques de l’égalité genre au Nord et au Sud de la Méditerranée et impact sur la participation des femmes à la vie politique sur « L’égalité hommes-femmes ne peut devenir une réalité sans une participation accrue des femmes à la vie politique » Tétouan, 7 Juillet 2012
Monsieur le Ministre, Madame l’Ambassadeure, Mesdames et Messieurs, Chers participant(e)s, chers collègues, chers ami(e)s,
Introduction
Je suis ravi d’ètre parmi vous aujourd’hui à Tétouan afin de discuter de la participation des femmes à la vie politique. J’ai en effet été un fervent avocat de la participation des femmes à la vie publique et politique pendant toute ma carriére au Portugal, au Parlement européen et à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe.
La participation égale des femmes et des hommes à la vie politique est l’un des fondements de la démocratie et l’un des objectifs du Conseil de l’Europe. Malheureusement, près de trente-cinq ans après la première Conférence mondiale des Nations Unies sur les femmes tenue à Mexico, les femmes restent sousreprésentées en politique.
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Participation des femmes: un état des lieux
A ce jour encore, les femmes détiennent moins de 20 % des sièges de parlementaires et des portefeuilles ministériels dans le monde, et moins de 5 % des chefs d’Etat sont des femmes. Cette sous-représentation constitue un gaspillage de talents et fragilise la démocratie et les droits humains. Les sociétés restent caractérisées par des attitudes, des usages et des comportements qui déresponsabilisent les femmes dans la vie publique, les discriminent et les emprisonnent dans des rôles modèles prescrits et dans des clichés selon lesquels elles «ne sont pas faites» pour la prise de décision et la politique.
Pour ce qui est de la situation au sein des pays membres du Conseil de l’Europe, je suis venu avec quelques chiffres:
• il y a 40% des femmes parlementaires dans 4 pays membres du Conseil de l’Europe • Entre 30 et 40% dans 8 pays membres • Entre 20 et 30% dans 14 pays membres • Moins de 20% dans les 21 pays restants
Les femmes, actrices du changement
La participation des femmes à la vie politique n’est pas une option ou une possibilité. Elle n’est pas un élément de négociation. Leur participation doit être encouragée dans les plus hautes sphères afin de faire évoluer les mentalités. Il est de la responsabilité des hommes politiques de permettre le développement de la participation des femmes à la vie politique.
Les femmes militent, échangent et doivent avoir les moyens de participer de façon effective à la vie politique. Il appartient aux législateurs de faciliter leur entrée dans la vie politique et leur permettre de faire valoir leurs compétences et leur talent.
Je suis en effet convaincu que les femmes sont des actrices de changement et que leur participation l’an dernier aux printemps arabes et à des mouvements tels que le « mouvement pour la dignité » au Maroc a été déterminante, entraînant une réforme constitutionnelle qui a montré l’exemple dans le monde arabe.
L’article 19 de la nouvelle Constitution marocaine consacre l’égalité des sexes: «L’homme et la femme jouissent, à égalité, des droits et libertés à caractère civil, politique, économique, social, culturel et environnemental, énoncés dans le présent titre et dans les autres dispositions de la Constitution, ainsi que dans les conventions et pactes internationaux dûment ratifiés par le Royaume et ce, dans le respect des dispositions de la Constitution, des constantes et des lois du Royaume. L’Etat marocain œuvre à la réalisation de la parité entre les hommes et les femmes. Il est créé, à cet effet, une Autorité pour la parité et la lutte contre toutes formes de discrimination».
Cet article a été salué mais sa mise en œuvre n’est pas encore garantie et dépend d’une volonté politique forte. Il n’y aura pas d’égalité sans volonté, il n’y aura pas d’égalité sans un engagement concret des acteurs politiques.
Les quotas, un raccourci nécessaire Au Maroc, les femmes occupent 67 siéges à la Chambre des représentants. 60 d’entre elles ont été élues sur la base d’un quota réservé aux femmes. Il y a bien eu une progression de la représentation globale des femmes à la chambre basse, passant de 12,3 à 16,7 %, mais le Maroc est selon l’Union inter-parlementaire au 78éme rang mondial en ce qui concerne la représentation des femmes au parlement. Les quotas sont l’un des premiers instruments dont nous disposons afin d’accroître le nombre de femmes dans nos parlements. Nous devons nous prononcer en faveur des quotas tant que ceux-ci seront nécessaires.
L'Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a constamment soutenu l'instauration de quotas pour les élections législatives et d'autres types d'élections. Ses recommandations portent sur:
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• l'instauration d'une législation imposant des quotas qui prévoient, idéalement, une proportion de candidates d'au moins 40 %; • l'établissement d'une règle de placement des candidates sur les listes (un système d'alternance hommes/femmes, par exemple); • l'instauration et l'application de sanctions effectives, notamment financières en cas de non respect des règles.
Pour les pays possédant un systéme à scrutin majoritaire, l’Assemblée recommande de choisir pour la candidature dans une circonscription uninominale entre au moins une candidature féminine et une candidature masculine; et d'instaurer des quotas par sexe au sein des partis politiques.
Je tiens à souligner que les Etats peuvent aussi jouer un rôle en prenant des dispositions incitatives par le biais du règlement électoral ou en instaurant des sanctions en cas de non respect des principes d’égalité.
Une réforme du systéme électoral n’est pas suffisante: pour être réellement efficace, ce changement doit s’accompagner de mesures telles qu’une éducation civique égalitaire et l’élimination des clichés sexistes et des préjugés à l’égard des femmes candidates.
Le rôle des partis politiques Les partis politiques ont un rôle de premier plan à jouer dans la promotion de la participation des femmes à la vie politique. Ils peuvent notamment décider d’établir des listes entiérement féminines, d’adopter des stratégies en faveur de l’égalité et d’établir un règlement intérieur intégrant la distinction hommes-femmes.
Je saisis cette occasion pour vous informer qu’un rapport est actuellement en cours d’élaboration sur les meilleures pratiques pour la promotion de l'égalité des femmes et des hommes au sein des partis politiques.
Ce rapport sera débattu en pléniére lors de la session d’octobre prochain.
Conclusion En définitive, il n’existe pas de modéle unique de promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes mais il me semble qu’il est fondamental de multiplier ce type d’événement auquel il nous est donné de participer aujourd’hui afin de pouvoir échanger sur les bonnes pratiques et aboutir à une représentation des femmes qui soit digne de pays démocratiques et ceci des deux côtés de la Méditerranée.
L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe suit de prés les développements dans la rive Sud de la Méditerranée et a adopté en avril dernier la résolution 1873 (2012) et la recommandation 1996 (2012) sur l’Egalité entre les femmes et les hommes : une condition du succès du printemps arabe. Les travaux de la rapporteure Madame Fatiha Saïdi ont souligné qu’il y avait une volonté politique manifeste d’adopter des mesures positives visant à renforcer la représentation des femmes au parlement au Maroc. L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe se tient bien évidemment prète à soutenir les autorités marocaines dans leurs efforts.
Il n’y aura pas d’égalité hommes-femmes sans une participation accrue des femmes à la vie politique. En tant que parlementaire engagé et rapporteur général sur la violence à l’égard des femmes, je tiens à conclure en disant qu’il n’y aura pas non plus d’égalité tant que des millions de femmes seront privées du premier des droits, le droit de vivre libre de toute violence. La prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique doivent être des priorités afin de garantir le respect des droits de toutes les femmes. Je vous remercie de votre attention.
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Relatório referente à participação da Delegação Portuguesa na reunião da Comissão Política da Assembleia Parlamentar da União para o Mediterrâneo, que decorreu em Bruxelas, no dia 3 de outubro de 2012
Sumário Executivo: – A reunião foi dirigida pela Presidente da Comissão, Tokia Saïfi (PPE).
– A Delegação Palestiniana protestou por a questão Palestina-Israel não estar incluída como ponto de agenda – discussão foi remetida para “outros assuntos”;
Participantes (anexo I): Presidente da Comissão Política da AP-UpM – Tokia Saifi (PPE – França).
Parlamento Europeu (5 MPE): J. F. Vallin (S&D – França), Jorge Soutullo (EPP – Espanha), Simon Zoltan (S&D, Hungria), Emanuelle Le Texier (S&D, França), Valborg Lindden Jonsten (EP), Nicolas Hauw, Michael Reinprecht (DG EXPO), Stefan Krauss (DG EXPO), Franziska Haiml (DG EXPO) e Nikolina Brokovic (Estagiária EP).
Países do Sul do Mediterrâneo (5): Argélia, Jordânia, Marrocos, Palestina e Tunísia.
UE Parlamentos Nacionais (13): Áustria, Bulgária, Croácia, Estónia, Grécia, Itália, Lituánia, Luxemburgo, Malta, Eslovénia, Eslováquia, Portugal (ao nível Técnico) e Suécia.
Detalhes: Depois da adoção da agenda (anexo II) e da ata da última reunião da Comissão Política que teve lugar em Bruxelas (anexo III), a Presidente voltou a referir que a presidência de Martin Schulz tem como principal objetivo redinamizar a AP-UpM sublinhando que a Comissão Política deve ter um papel decisivo nesse esforço.
Gianpiero Catozzi, Conselheiro Task Force EU-PNUD para Assistência Eleitoral, começou por referir que uma das formas de a UE promover e apoiar a democracia no resto do mundo é através da observação de eleições no estrangeiro.
Para os europeus, habituados a viver em democracia, a realização de eleições livres e justas é um dado adquirido. Mas, no resto do mundo, as coisas nem sempre se passam assim. A UE apoia a democracia noutros países dando assistência à organização de eleições e acompanhando o seu desenrolar.
Através da assistência eleitoral, a UE oferece apoio técnico ou material ao processo eleitoral, por exemplo, criando um quadro jurídico ou facilitando material e equipamento para as eleições. Nos últimos cinco anos, a UE gastou quase 400 milhões de euros com a assistência eleitoral em mais de 40 países.
A observação eleitoral é a supervisão das eleições por observadores no terreno. A presença destes elementos dá credibilidade às eleições, reforça a confiança da população e dissuade a fraude, para além de dificultar os atentados aos direitos humanos e contribuir para resolver os conflitos. Desde 2000, a UE efetuou 67 missões com a participação de mais de 4000 peritos e observadores.
A validação das eleições depende sobretudo do grau de imparcialidade dos seus organizadores e da liberdade de expressão e de reunião dos candidatos e partidos. Os observadores também verificam se o acesso aos recursos e meios de comunicação oficiais se processa sem problemas, se não há discriminação no recenseamento e se a votação e a contagem dos votos são isentas de fraudes.
Sobre a coordenação internacional salientou atenção necessária para se evitar a sobreposição ou a duplicação de esforços entre as diversas organizações aquando de missões de observação eleitoral num dado país e recorda que a participação, assim a criação de uma joint task-force UE-PNUD.
Assim, o Parlamento Europeu, em colaboração com outras organizações internacionais, estabeleceu critérios comuns para avaliar o processo eleitoral, garantindo, no entanto, à UE a necessária margem de
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manobra política para avaliar os resultados eleitorais com independência e sem interferências por parte de outras organizações internacionais.
Em termos de projetos UE-PNUD específicos para as eleições mais recentes realizadas em países árabes, referiu:
Projeto Regional: “Instituições Politicas participativas e inclusivas nos Estados Árabes (2012-13)”; Projeto de apoio à Assembleia Nacional Tunisina; Projeto de apoio ao Conselho de Transição na Líbia”; Projeto de Apoio às novas mulheres parlamentares eleitas (Argélia, Jordânia, Líbano e Somália).
Seguiu-se uma discussão sobre atual situação na Síria, tendo os membros da Comissão ouvido um ponto de situação apresentado por Ikka Uusitalo, Director para o Médio Oriente no Serviço de Ação Externa da UE.
Na sua relação com a Síria pós março 2011, depois da violenta repressão dos protestos anti governo, a UE adotou um número de medidas restritivas: 1) embargo de armas e equipamento que pode ser utlizado para atos de repressão interna e 2) sanções específicas (proibição de viagens e congelamento de bens) aos responsáveis, ou associados, aos de repressão.
Adicionalmente, o Conselho dos Negócios Estrangeiros anunciou em maio do mesmo ano a suspensão dos programas de cooperação bilaterais entre a UE e o governo Sírio (instrumentos MEDA e ENPI) e suspender todo o tipo de cooperação bilateral.
Lembrou que o conflito na Síria caracteriza-se por uma profunda crise política impulsada pelas aspirações frustradas da população pela falta de reformas políticas, pela brutal e desproporcionada repressão da oposição por parte do Governo e pelo constante desrespeito dos direitos humanos do povo sírio. Estas questões, que constituem o cerne da crise desde do seu início, têm de ser solucionadas para que seja possível encontrar uma solução viável.
Salientou a “perigosa trajetória do conflito” e a dinàmica destrutiva existente no terreno. O levantamento popular que começou pacífico transformou-se numa violenta confrontação entre o Governo e grupos de oposição armada. Intensificou-se a utilização de armas pesadas, em particular o bombardeamento indiscriminado por parte de tanques e helicópteros, em zonas onde habita a população civil. Também se têm multiplicado os ataques da oposição contra as forças governamentais.
Ambas as partes acreditam que vão sair vitoriosas e com o passar do tempo começam a surgir elementos cada vez mais radicais em ambos os lados. Também temos o conflito afetar cada vez mais os países vizinhos: Jordânia com os refugiados, bombardeamentos de aldeias na Turquia e ataques no Líbano.
A nossa prioridade deve ser:
(1) Por cobro à matança de civis; (2) Facilitar o acesso à assistência humanitária; (3) Preparar para um cenário pós-conflito.
A UE manifestou já todo o seu apoio ao Representante Especial Conjunto das Nações Unidas e da Liga dos Estados Árabes, Lakhdar Brahimi que entrou recentemente em funções – é essencial que ambas as partes, nomeadamente o regime, cooperem com as NU.
Pelo nosso lado, estamos a cooperar em várias frentes – estamos a trabalhar muito próximos com a Liga Árabe que acreditamos ter um papel muito importante na resolução desta crise.
Notou ainda que a oposição está muito desfragmentada e que os futuros líderes da Síria irão surgir do interior e não da diáspora.
A situação humanitária piorou dramaticamente nos últimos meses. A contribuição total da UE é de quase 230 milhões de euros (Comissão + Estados-membros), de onde 60% da nossa contribuição vai diretamente para a Síria e o restante para os países que estão a receber refugiados (principalmente a Jordânia).
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Teve ainda lugar uma pequena intervenção pela nova Presidente da Comissão para os Assuntos das Mulheres da AP-UpM, a Deputada Merai-Friaa (Tunísia), para solicitar aos membros da Comissão que refletissem sobre o envio de eventuais contribuições para a reunião preparatória sobre Mulheres do Fórum da Sociedade Civil da Fundação Anna Lindh. A reunião irá ter ligar em Casablanca nos próximos dias 22 a 24 de novembro.
Encerramento dos trabalhos A Presidente Tokia Saifi encerrou os trabalhos solicitando aos membros da Comissão Política que pensem em responder positivamente ao pedido da Deputada Merai-Friaa (Tunísia) remetendo contribuições para o Fórum.
A próxima reunião da Comissão foi agendada para o dia 24 de janeiro em Bruxelas.
Palácio de S. Bento, 10 de outubro de 2012.
A Assessora Parlamentar, Isabel Botelho Leal — O Presidente da Delegação, Fernando Negrão.
Nota: Os anexos encontram-se disponíveis para consulta nos serviços de apoio.
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