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Sexta-feira, 11 de julho de 2014 II Série-D — Número 29
XII LEGISLATURA 3.ª SESSÃO LEGISLATIVA (2013-2014)
S U M Á R I O
Delegações e Deputações da Assembleia da República:
— Relatório elaborado pelo Deputado Mendes Bota, do
PSD, relativo à sua participação nas duas conferências
sobre questões da igualdade e violência de género
organizadas pelo Centro Norte-Sul do Conselho da Europa e
pelo Governo de Marrocos, da Assembleia Parlamentar do
Conselho da Europa (APCE), que decorreu em Rabat nos
dias 17 e 18 de junho de 2014.
— Relatório elaborado pelo Deputado Mendes Bota, do
PSD, relativo à sua participação na 3.ª Parte da Sessão de
2014, da Assembleia Parlamentar do Conselho da Europa
(APCE), que decorreu em Estrasburgo, de 23 a 26 de junho
de 2014.
— Relatórios da participação do Presidente da Comissão de
Assuntos Europeus na Reunião Informal de Chefes de
Delegação dos Parlamentos do Sul no âmbito da
Conferência Interparlamentar da PESC-PCSD, e da
participação da Delegação da Assembleia da República na
IV Conferência Interparlamentar sobre a Política Externa e
de Segurança Comum/Política Comum de Segurança e
Defesa (PESC/PCSD), que se realizaram em Atenas,
Grécia, nos dias 3 e 4 de abril de 2014.
— Relatório da deslocação a Londres de uma Delegação do
Grupo Parlamentar de Amizade Portugal-Reino Unido,
relativo à sua participação na Missão Oficial a Londres, que
decorreu entre os dias 9 e 11 de junho de 2014.
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DELEGAÇÕES E DEPUTAÇÕES DA ASSEMBLEIA DA REPÚBLICA
Relatório elaborado pelo Deputado Mendes Bota, do PSD, relativo à sua participação nas duas
conferências sobre questões da igualdade e violência de género organizadas pelo Centro Norte-Sul do
Conselho da Europa e pelo Governo de Marrocos, da Assembleia Parlamentar do Conselho da Europa
(APCE), que decorreu em Rabat nos dias 17 e 18 de junho de 2014
No dia 17 de Junho de 2014, participei na 3ème Conférence Internationale du Processus Nord-Sud pour le
Renforcement du Rôle des Femmes, tendo presidido e moderado a 3ª sessão, subordinada ao tema “Partis
politiques pour la parité”, tendo feito as intervenções inerentes à função, e feito a intervenção de
encerramento.
Neste meu discurso final, tive ocasião de defender um papel mais activo dos partidos políticos na promoção
das mulheres para lugares de decisão e de eleição, designadamente através de acções concretas:
— Compromissos políticos para uma maior igualdade de oportunidades e de acesso a cargos electivos e
de decisão;
— Criação de estruturas internas de defesa dos direitos e interesses das mulheres;
— Incluir mulheres na composição das comissões de selecção de candidatos, com processos mais
transparentes;
— Estabelecimento de quotas internas para a representação das mulheres, e de quotas no sistema
eleitoral dos Estados, quer ao nível nacional, quer ao nível dos municípios;
— Adopção do sistema de voto preferencial nos sistemas eleitorais;
— Promover acções de formação política das mulheres, designadamente, na sua capacidade de lidar com
os media;
— Incluir nos sistemas de incentivos aos partidos que mais actuem por uma maior igualdade de género nas
suas listas de candidatura, a atribuição de tempos adicionais de propaganda eleitoral na televisão;
— Conciliar a vida familiar com a vida política das mulheres.
No dia 18 de Junho de 2014, participei na conferência subordinada ao tema “Prévention et lutte contre la
violence à l’égard des femmes”, tendo feito uma intervenção na sessão de abertura, cujo teor consta do
anexo ao presente relatório.
Assembleia da República, 21 de Junho de 2014.
O Deputado do PSD, José Mendes Bota.
ANEXO
Conférence sur la « Prévention et lutte contre la violence à l’égard des femmes »
Discours de M. Mendes Bota, Rapporteur Général
sur la Violence faite aux Femmes
Rabat, 18 juin 2014, Ministère des Affaires Étrangers et de la Coopération
Mr. le Président de la délégation parlementaire marocaine auprès de l’APCE, M. Mohamed Yatim,
Mme. La Représentante de la Ministre de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Dévelopement,
Mme. Hanane Ennadir, Mr. Emmanuel Baron, modérateur de cette session, Mesdames et Messieurs les
représentants des organisations non-gouvernementales, Mesdames et Messieurs,
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L’entrée en vigueur de la Convention d’Istanbul
Je suis heureux d’être à Rabat aujourd’hui pour participer à cet évènement sur la prévention et la lutte
contre la violence à l’égard des femmes.
Je suis d’autant plus heureux que je viens les bras chargés de bonnes nouvelles.
En effet, la Convention d’Istanbul, que je défends depuis maintenant plus de trois ans, entrera en vigueur le
1er
août 2014.
L’Andorre et le Danemark ont rejoint les neuf autres pays que sont l’Albanie, l’Autriche, la Bosnie-
Herzégovine, l’Espagne, l’Italie, le Monténégro, le Portugal, la Serbie et la Turquie, pour à leur tour ratifier cet
instrument novateur et maintenant bien connu de tous les défenseurs des droits des femmes.
L’élaboration, l’adoption, la signature, la ratification et l’entrée en vigueur de la Convention d’Istanbul sont le
résultat d’un effort collectif qui a mobilisé les ressources et l’énergie de tous les acteurs impliqués dans la lutte
contre la violence à l’égard des femmes.
Le Conseil de l’Europe et ses différents organes et structures.
Les autorités nationales, d’autres organisations internationales, dont le Nations Unies, les ONGs, la société
civile.
Et, bien sûr, les parlements nationaux.
Toutes ces institutions, et les personnes qui les animent, ont été convaincues de la capacité de cette
Convention à apporter une réponse effective à la détresse des victimes de la violence.
Avant même son entrée en vigueur, la Convention d’Istanbul est devenue l’instrument de référence dans ce
domaine, dans nos Etats membres mais également sur la scène internationale.
La Convention d’Istanbul a, dès son adoption, contribué à une prise de conscience sans précédent du
caractère inacceptable de la violence à l’égard des femmes et de la violence domestique.
La Convention d’Istanbul est une convention pionnière à plusieurs égards.
1. Elle reconnaît la violence à l’égard des femmes comme une violation des droits humains et une forme de
discrimination.
2. Elle demande aux Etats d’ériger en infractions pénales les mutilations génitales féminines, le mariage
forcé, l’avortement et la stérilisation forcés.
3. Elle place les victimes au centre des préoccupations.
4. Elle consacre les 4 Ps, de prévention, protection, persécution et politiques (intégrées) ;
5. Elle protège toutes victimes de la violence domestique, inclus les hommes, les enfants, les personnes
âgées ;
6. Elle couvre toutes les formes de violence à l’égard des femmes ;
7. Elle protège d’une façon spéciale les enfants témoins de crimes de violence domestique ;
8. Elle interdit toute invocation de la culture, tradition ou dite « honneur », comme justification des crimes
de genre ;
9. Elle prête une importance spéciale aux circonstances aggravantes ;
10. Elle reconnaît le rôle crucial des ONG’s et des agences gouvernementales ;
11. Elle donne pour la première fois au monde, un rôle aux parlements nationaux et à l’APCE elle-même,
dans le monitoring de l’application de la Convention ;
Et tant d’autres avancées qui en font une norme d’excellence, complétant les normes juridiques existantes
et élargissant le cadre international en matière d’égalité des sexes et d’autonomisation des femmes.
Le Maroc et la Convention d’Istanbul
Espérons que l’annonce récente de l’entrée en force de la Convention d’Istanbul en août prochain
encouragera d’autres pays à rejoindre le premier cercle.
Et notamment le Maroc.
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En 1993, le pays ratifiait la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des
femmes (CEDEF).
Ceci marquait une volonté politique de combattre la discrimination à l’égard des femmes qui s’est affirmée
par la suite.
Le Maroc a connu ces dernières années des avancées politiques, juridiques et sociales, notamment dans le
cadre de la réforme du code de la famille, la réforme du Code du travail, la réforme du Code des Libertés
Publiques et le Code de la Nationalité.
Le Maroc, par la voix de Mme la Ministre Bassima Hakkaoui, a affirmé à maintes reprises que la lutte contre
les violences faisait partie de ses priorités.
Après l’entrée en vigueur de la Convention d’Istanbul, tout Etat non membre du Conseil de l’Europe pourra
être invité à y adhérer.
Je renouvelle donc mon invitation et j’espère sincèrement que lors de ma prochaine visite, le Maroc aura
adhéré à la Convention d’Istanbul.
Un pas de plus vers la réalisation de notre objectif commun : garantir à chaque femme le droit de vivre à
l’abri de la violence.
Conclusion
Mesdames et Messieurs,
Pour ce qui est de l’Assemblée parlementaire et de mon rôle en tant que Rapporteur général à l’égard des
violences faites aux femmes, le combat ne s’arrête pas là.
Il s’agira de veiller la mise en œuvre de la Convention d’Istanbul. Au côté du groupe d’experts GREVIO,
l’Assemblée parlementaire jouera un rôle essentiel et novateur.
Pour la première fois, les parlements nationaux et l’Assemblée parlementaire se voient reconnaître une
responsabilité dans le suivi d’une convention du Conseil de l’Europe.
Et il s’agira bien entendu de convaincre d’autres pays à nous rejoindre dans cette aventure.
Encore une fois, je suis heureux d’être à Rabat aujourd’hui.
Et j’espère que nous aurons très prochainement d’autres bonnes nouvelles à célébrer.
Merci beaucoup
—————
Relatório elaborado pelo Deputado Mendes Bota, do PSD, relativo à sua participação na 3.ª Parte da
Sessão de 2014, da Assembleia Parlamentar do Conselho da Europa (APCE), que decorreu em
Estrasburgo, de 23 a 26 de junho de 2014
No dia 23 de Junho de 2014, participei numa reunião do Bureau alargado do Grupo do PPE, durante a qual
fiz duas intervenções: uma sobre o papel dos coordenadores do Grupo nas comissões, e outra sobre a
situação energética na Ucrânia e o relacionamento estratégico com a Rússia.
No dia 24 de Junho de 2014, comecei por participar numa reunião do PPE, durante a qual fizeram a sua
apresentação os dois candidatos ao cargo de Secretário-Geral do Conselho da Europa, Thorbjorn Jagland,
and Sabine Leutheusser-Schnarrenberger.
Após o almoço, participei numa reunião da Comissão da Igualdade e Não Discriminação, durante a qual fiz
uma intervenção interpelando o Comissário dos Direitos Humanos do Conselho da Europa e o deputado
europeu Alejandro Cercas, que vieram falar sobre as implicações da Troika no emprego e nos direitos sociais
das populações afectadas pelos programas de ajustamento.
Como Portugal foi bastas vezes citado pelos oradores, bem como pelo relator da matéria, deputado
Villumsen, senti-me na obrigação de chamar à realidade os seguidores da retórica vigente, e fazer a distinção
entre a crise económica (que é muito anterior à invenção da Troika) e as medidas de austeridade que
procuraram (com razão ou sem ela) arranjar uma solução para o tremendo problema criado.
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Chamei a atenção para a necessidade de, focando o objectivo apenas na Troika, se estar a limpar de
responsabilidades os governos que, com políticas económicas, financeiras e orçamentais erradas conduziram
os seu países para um endividamento brutal que está no cerne dos problemas que hoje se enfrentam.
Muito antes de chegar a Troika, já o desemprego era uma chaga social em muitos países europeus. E tive
que chamar a atenção para o facto de que, encher as páginas das convenções e das cartas sociais com
direitos, implica que exista a chamada condição de recurso por parte do Estado para financeiramente os
suportar. Há muito quem se esqueça deste aspecto.
No que respeita a Portugal referi que o programa da Troika não teve qualquer consideração pelos aspectos
sociais. Mas há que salientar alguns factos interessantes sobre os efeitos do programa de ajustamento:
— O desemprego desce continuamente há 17 meses consecutivos;
— O coeficiente de Gini, que mede as desigualdades não tem variado muito há alguns anos até agora;
— De uma forma geral, não há racismo nem intolerância em Portugal; casos isolados não podem ser
extrapolados;
— O desemprego afecta tanto os homens como as mulheres;
— Os homens estão mais sujeitos à pobreza extrema e ao risco de pobreza que as mulheres.
Participei numa reunião do Grupo do PPE, na qual fiz uma intervenção apresentando sugestões sobre as
diversas formas de aumentar a actividade dos seus membros nos trabalhos parlamentares da APCE.
No dia 25 de Junho de 2014, comecei por participar numa reunião da Comissão da Igualdade e Não
discriminação, durante a qual fiz uma intervenção no debate sobre a situação das mulheres nas democracias
emergentes subsequentes às revoluções árabes, enalteci os passos legais e constitucionais dados por
Marrocos, a cuja delegação na APCE enderecei a questão da possível adesão deste Estado à Convenção de
Istambul.
Na parte da tarde, presidi a uma reunião da Network Parlamentar “Women Free From Violence, durante a
qual teve lugar uma audição subordinada ao tema “Violence against women with disabilities”, tendo feito as
intervenções inerentes à função.
Foram oradores convidados nesta audição:
— Gabriella Battaini-Dragoni, Secretária Geral Adjunta do Conselho da Europa;
— Ana Peláez Narváez, membro da Comissão das Nações Unidas para os Direitos das Pessoas com
Deficiência;
— Gill Hague, professora da Universidade de Bristol, no Reino Unido.
Finalmente, fiz uma intervenção no Plenário, em nome do Grupo do PPE, a propósito do debate sobre o
relatório GALE (Doc. 13509), subordinado ao tema “Violence in and through the media”, cujo conteúdo figura
no Anexo A ao presente relatório.
No dia 26 de Junho de 2014, pela manhã, participei numa reunião da Comissão dos Assuntos Sociais,
Saúde e Desenvolvimento Sustentável, durante a qual fiz uma intervenção em defesa de um conjunto de
sete propostas de alteração à proposta de resolução contida no relatório ELZINGA sobre “Challenges for the
Council of Europe Development Bank”, que iria ser discutido e votado na sessão plenária da parte da tarde.
Ao princípio da tarde, participei numa reunião da Comissão da Igualdade e da Não Discriminação, durante
a qual fiz duas intervenções. Uma, para assinalar que no dia 1 de Agosto de 2014, a Convenção de Istambul
entrará em vigor, e que os membros da Network assinalarão a data com visitas a casas de abrigo para vítimas
de violência doméstica, cada qual no seu País.
Falei também da conferência que está a ser organizada em Roma pelo Conselho da Europa e pelo
Governo e Parlamento italianos, para a qual fui convidado para moderar um painel, tendo sido também
decidido enviar uma comissão ad-hoc de parlamentares da Comissão para participarem na mesma.
Defendi que nos diversos parlamentos, à semelhança do que está sendo feito em Portugal, deveria ser
criado um Grupo de Trabalho para fazer um relatório sobre o que, jurídica ou operacionalmente está ainda em
falta fazer para cumprir todo o articulado da Convenção de Istambul.
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A segunda intervenção teve a ver com uma proposta da deputada italiana Edera Spadoni, sobre a criação
de um observatório europeu da violência contra as mulheres. Chamei a atenção para a falta de dados
estatísticos disponíveis e comparáveis, pelo que o assunto ficou de voltar a ser tratado posteriormente.
Fui nomeado relator para elaborar um relatório sobre a temática “Promoting best practices in tackling
violence against women”.
Seguidamente, fiz uma intervenção no Plenário, no debate do relatório ELZINGA (Doc. 13513), sobre o
tema “Challenges for the Council of Europe Development Bank”, no qual participou o Governador Rolf Wenzel,
e cujo texto integral figura no Anexo B do presente relatório. Fiz, ainda, seis intervenções em defesa de
propostas de alteração à proposta de resolução do relator, três das quais mereceram acolhimento.
Ao logo de toda a semana participei em 9 sessões plenárias.
Assembleia da República, 28 de Junho de 2014.
O Deputado do PSD, José Mendes Bota.
ANEXO A
Speech by Mr. Mendes Bota, on the debate of report GALE (Doc.13509), about “Violence in and
through the media”
Parliamentary Assembly of the Council of Europe
Strasbourg 24th
June 2014
Mister President, Dear Colleagues,
Do you recall the Blacksburg school massacre, in the United States? 2007. 32 young people murdered. And
the one in Dunblane, Scotland? 1996. 16 children dead. And that of Erfurt, in Germany? 2002. 16 people killed.
In Germany still. Winnenden. 2009. 15 victims. And Columbine, yet again in the United States? 15 dead,
among students and teachers. And Sandyhook, Newtown, USA, 2012. 20 children killed.
The list goes on endlessly and crosses every continent in the world. But there is a common trace these
massacres perpetrated in universities and high schools share. Their authors were young people particularly
attracted to extremely violent movies and videogames.
What motivates these killers to walk in there shooting randomly, leaving behind a trail of death, mourning,
pain and blood, splattered all over walls and ground? What goes on inside their minds?
For decades now scientific studies have been made about the phenomenon of violence and the motivations
of the perpetrators. The wide majority of this investigation points to a close connection between the
overexposure to violent tv contents and a sickening use of computer games and the surge in violent behavior
among children and young people.
The chances of them becoming woman abusers is also high. It is no exclusive to any race or social class.
The bibliography backing this fact is vast.
But what is astonishing, or perhaps not, is the governments’ inertia in tackling this problem that undermines
the pilars of society. They have learned nothing from the issue of tobacco, to which they failed to react in time,
despite certainties regarding the damage and the human and financial costs behind this addiction.
There are powerful interests in place, from the economic empires who exploit violence in tv entertainment
and videogame productions, and who also exploit violent pornography, from which women and children aren’t
immune, main victims as they are of heinous crimes that jeopardyze not only their physical and mental integrity,
but especially their human dignity.
One may wonder: does the media only reflect real violence from the outside world, or do they stimulate and
contribute for it?
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The trivialization of violence, desert to our lunch, sitting with us at the dinner table, ends up transforming it
into something normal, a part of our daily lives; it’s all fine, it’s all modern day culture. And there are those who
extract entertainment from it!
It is a corruption of principles. Force outweighing intelligence. And, on its path of destruction, no human
being or material goods are safe, whether it’s children, women, or the elderly.
Be it at home, on the streets or at a football stadium. One shoots a person in the head as easily as setting
fire to a forest. Assaults rage for no particular reason. People are murdered like flowers being stepped on. For
nothing! Just for the pleasure in killing and wrongdoing.
The risk inherent to the matter is that children tend to replicate what they see. As early as 2007, New
Scientist magazine reported that, on enrolling in primary school, the average north-american child had already
visualized around 8000 murders and 100 000 acts of violence.
It is foreseeable that a european child does not wander far off these numbers, so many are the north-
american shows and series taking root in european tv channels. And parents are not always present.
Studies point to an average of 25 acts of violence per hour shown on children’s shows, against only 5 on
remaining shows, and indicate that children who watch too much television become more aggressive than
others. Television is a wicked “electronic babysitter.”
There exist excessively violent animated cartoons. That’s what “Dragon Ball”, “Pokemon” or “Power
Rangers” are, even in a logic of Good versus Evil. Children become tolerant to physical violence, convinced
that aggressivity is rewardable.
They may, on the other hand, acquire the syndrome that they might be robbed, stabbed, assaulted,
mutilated, hence suffering from sleep disturbances.
In saying this, I am aware that violence is a plural phenomenon, and one must not ascribe its causes solely
to the media. One must reject that simplification.
Naturally, I agree with the proposals submitted by Mr. Roger Gale, aiming to fight and control violence in the
media, as well as the need to erect legal frameworks and codes of conduct that involve all the private
stakeholders.
I permit myself to doubt the efficiency of self-regulation regarding this matter on the part of those who think
they only do what they do because the public wants it and consumes it.
The rejection of violence as a behavior or method in solving conflicts is a major civilizational issue and a
question of civility, in which the most vulnerable must be the prioritary focus of our attention.
Violence kills us, inside and outside the skin. Kills both, our bodies and souls.
ANEXO B
Speech by Mr. Mendes Bota on the debate of report ELZINGA (Doc. 13513), about “Challenges for
the Council of Europe Development Bank”
Plenary of the Parliamentary Assembly of the Council of Europe
Strasbourg, 26th
June 2014
Dear President.
Dear Colleagues,
Founded on the far year of 1956, under another and long name, the Council of Europe Development Bank is
dealing again with refugees and displaced persons. Not the same of the post II World War, but the victims of
this New War on social and economic crisis, adding to refugees and displaced persons the objectives of job
creation and helping to micro, small and medium enterprises.
Governor Rolf Wenzel, you can count on EPP Group support, but we have some remarks to do.
Let’s start by point 2 of the draft resolution, and I quote: “The Assembly notes the Bank’s continued
commitment to preserving the level of lending to the neediest countries (notably outside the European Union)”.
How does this matches with Table 3 of the Appendix to Mr. Eltzinga’s report, when only 3 countries, all of
them European Union members, and surely not the less developed, Belgium, France and Spain, got 40,2% of
the 2.274 million Euros of CEB loans approved in 2013?
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Because “target countries” are limited to increase their public debt? Or is it a problem of visibility. Do
governments, regional or local authorities, or public agencies, are they aware of CEB possibilities to finance
social projects?
How can it be explained that 58 years after being founded, 8 member States are still missing on the group of
stakeholders: Andorra, Armenia, Austria, Azerbaijan, Monaco, Russian Federation, Ukraine and the United
Kingdom?
In another angle, CEB strategy should continue to be addressed to sectorial needs, but should revise its
priority on geographical areas.
Social and economic development levels cannot be looked anymore in a traditional perspective of Eastern
and Western Europe.
Crisis and social cohesion problems can be found all over Europe, cross-cutting so called rich, emerging or
poor countries.
In every country, is possible to find highly depressive regions needing social help, together with other
regions not suffering so much from austerity times.
This regional approach should be considered on the allocation of loans from the ECB.
Be careful with Public-Private Partnerships. Please, avoid it. The bad use of this tool in some member
States, with heavy repercussions on the long term costs supported by tax payers, gave them a bad and nom
recommendable reputation among the public opinion.
And bad reputation is the last asset CEB would require.
The report and the draft resolution do not enoughly emphasize the possibility for the CEB to support and
provide direct funding to public bodies and agencies, without relying on the intermediation of private banks,
whenever is adequate, as amendment 4 tabled by our colleague Mrs. Bergamini, and others, state.
We support all measures contained in the governance reform of the CEB, and the objective of
compatibilizing all requirements on capital adequacy, leverage and liquidity, with the aim of financing projects in
favor of youth employment, Roma integration or housing for vulnerable population, amongst other issues.
CEB is a bank, indeed. But is a different bank from others. Has a social added value, and combines
financial rules with the values and principles of the European Convention on Human Rights.
That’s the way it is, that’s the way it must continue to be, counting on us, parliamentarians. To support and
to keep it accountable!
—————
Relatório da participação do Presidente da Comissão de Assuntos Europeus na Reunião Informal de
Chefes de Delegação dos Parlamentos do Sul no âmbito da Conferência Interparlamentar da PESC-
PCSD, que decorreu em Atenas, Grécia, no dia 3 de abril 2014
Delegação da AR:
• Deputado Paulo Mota Pinto (PSD), Presidente da Comissão de Assuntos Europeus (CAE)
Apoio Técnico:
• Bruno Dias Pinheiro, Representante permanente da Assembleia da República junto das instituições
europeias e Alexandra Pereira da Graça, Assessora da CAE.
No quadro da Conferência Interparlamentar da PESC-PCSD, os Parlamentos Helénico e Cipriota
promoveram, no dia 3 de abril de 2014, uma reunião informal dos Chefes de Delegação dos chamados
Parlamentos do Sul, tendo sido convidados os Parlamentos/Câmaras Parlamentares de Portugal, França,
Itália, Espanha, Croácia, Malta, Eslovénia, Roménia e Bulgária, além dos países anfitriões.
Participaram na reunião os representantes dos Parlamentos/Câmaras de Chipre, República Helénica,
Croácia, Itália, Espanha, Bulgária, Roménia e Portugal.
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Na abertura da sessão, o Presidente da Comissão Permanente de Defesa Nacional e Negócios
Estrangeiros do Parlamento Helénico, Senhor Konstantinos Tsiaras deu as boas-vindas aos participantes e
iniciou a sua intervenção, mencionando a partilha de preocupações com os problemas comuns, atinentes à
constante instabilidade gerada pelos países de África, situados na vizinhança do sul de países europeus como
a Itália e a Grécia, sendo que, em contraposição, pretendia-se para a Europa do Sul, um clima de paz
consolidada para as futuras gerações.
Em seguida, interveio o Presidente da Comissão de Negócios Estrangeiros e de Assuntos Europeus da
Câmara de Representantes da República do Chipre, Senhor Averof Neofytou, para agradecer a presença dos
participantes e clarificar a iniciativa em curso. O que se pretendia era uma genuína integração europeia e a
troca de experiências comuns. Pronunciou-se sobre a Ucrânia e a política de vizinhança e também sobre os
Balcãs, na perspetiva da UE e a política externa.
Ambos os Presidentes referiram-se aos objetivos da reunião, centrando-os em questões relativas à
periodicidade regular destes encontros, com o propósito de se estabelecer um diálogo construtivo entre os
Parlamentos, a fim de ser alcançada uma dimensão com utilidade, através da abordagem de temas de
interesse comum e ligando esta reunião informal à Conferência principal. Nesse sentido, pretendiam saber do
acolhimento, ou não, do projeto de declaração conjunta, previamente enviada aos Parlamentos, a emanar da
reunião em curso.
Lançado o debate, nele intervieram os representantes de Portugal, da Bulgária, de Itália, da Croácia, da
Roménia, da Grécia e do Chipre.
As questões em análise versaram matérias em torno da imigração, dos pipelines nos países da UE, da
energia e da liberdade de circulação.
Importa referir que usou da palavra o Senhor Presidente da Comissão de Assuntos Europeus do
Parlamento português, Deputado Paulo Mota Pinto sublinhar a necessidade de dar prioridade à proteção das
vidas e o apoio imediato aos imigrantes nas fronteiras, no âmbito do FRONTEX — Agência Europeia de
Gestão da Cooperação Operacional nas Fronteiras Externas dos Estados-Membros da União Europeia, bem
como de incrementar a política de vizinhança do sul.
A final, as ideias a reter residiram essencialmente em:
— A necessidade de “Mais Europa para a unidade europeia e não a divisão entre o norte e o sul”;
— O sul da Europa fará a sua voz ser ouvida, uma vez que é o espaço onde existem grandes riscos
potenciais e tensões, caracterizados por problemas específicos;
— A iniciativa desta natureza fortalece a Europa e os valores por ela defendidos;
— Tratando-se de um forum informal, não deveria ser necessário adotar uma declaração conjunta e
normas de funcionamento internas;
— Durante a Presidência italiana, poderia ser ponderada a apresentação da referida declaração conjunta.
Assembleia da República, 2 de maio de 2014.
Relatório da participação da Delegação da Assembleia da República na IV Conferência
Interparlamentar sobre a Política Externa e de Segurança Comum/Política Comum de Segurança e
Defesa (PESC/PCSD), que se realizou em Atenas, Grécia, nos dias 3 e 4 de abril de 2014
Composição da Delegação:
Integraram a Delegação da Assembleia da República os seguintes Senhores Deputados:
Paulo Mota Pinto (PSD), Presidente da Comissão de Assuntos Europeus (CAE) e Chefe da Delegação;
António Rodrigues (PSD), membro da Comissão de Negócios Estrangeiros e Comunidades Portuguesas
(CNECP);
Mónica Ferro (PSD), membro da Comissão de Defesa Nacional (CDN);
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Gabriela Canavilhas (PS), membro da CNECP;
Marcos Perestrello (PS), membro da CDN;
António Filipe (PCP), indicado pela CAE.
O apoio técnico foi prestado pelo Representante permanente da Assembleia da República junto das
instituições europeias, Bruno Dias Pinheiro, e pela Assessora da Comissão de Assuntos Europeus, Alexandra
Pereira da Graça.
Enquadramento
O Parlamento Helénico, no âmbito da dimensão parlamentar da respetiva Presidência do Conselho da
União Europeia (UE), organizou, em Atenas, nos dias 3 e 4 de abril de 2014, a IV Conferência
Interparlamentar sobre a PESC/PCSD. Esta Conferência, cujo programa se anexa, contou com a participação
de todos os Parlamentos nacionais da UE e dos países candidatos, do Parlamento Europeu (PE) e ainda do
Serviço Europeu de Ação Externa (SEAE).
Toda a informação sobre esta Conferência pode ser encontrada em:
http://www.gr2014parliament.eu/Calendar/TabId/1106/ArtMID/3114/ArticleID/67/Interparliamentary-
Conference-for-the-Common-Foreign-and-Security-Policy-and-the-Common-Security-and-Defence-Policy-
CFSPCSDP.aspx
Programa
Do Programa da Conferência constavam os pontos que, seguidamente se apresentam:
Reunião da Comissão Ad Hoc
O Presidente da Comissão Permanente de Defesa Nacional e Negócios Estrangeiros do Parlamento
helénico, Senhor Konstantinos Tsiaras, começou por fazer uma síntese do trabalho efetuado e referiu-se às
propostas de alteração apresentadas, condensadas em documento previamente distribuído.
Foi, então decidido recomendar a adoção do acrónimo IPC-CFSP/CSDP. Foi, também, adotado o Relatório
do Seminário de 21 de fevereiro para a revisão das Regras de Procedimento da Conferência PESC-PCSD e o
papel das boas práticas, com vista a ser submetido à Presidência Italiana.
Sessão de Abertura
A Sessão de Abertura da Conferência foi iniciada com as boas-vindas do Presidente da Comissão
Permanente de Defesa Nacional e Negócios Estrangeiros do Parlamento helénico, Senhor
Konstantinos Tsiaras, e pelo Presidente da Comissão de Negócios Estrangeiros do Parlamento
Europeu, Senhor Elmar Brok.
O discurso de abertura do Senhor Konstantinos Tsiaras foi pontuado pelo desejo de que os trabalhos
fossem proveitosos, com vista a alcançar uma Europa capaz de atuar com segurança, no quadro da
cooperação, do progresso e do respeito mútuo entre os seus Povos, na base da confirmação dos princípios
democráticos.
Referiu-se à UE como catalisador de influências positivas e à necessidade de formatar uma verdadeira
política comum de segurança e defesa para a Europa, de acordo com os respetivos Governos, à necessidade
de desenvolver a complementaridade no setor da defesa, à introdução de melhorias na formação do pessoal
que participa nas missões internacionais e, ainda ao papel a desempenhar pelos Parlamentos nacionais.
Pronunciou-se relativamente às situações de desenvolvimento das crises vividas na Ucrânia e na Síria e à
necessidade de a UE assumir um papel cada vez mais importante como uma força de segurança global.
Por último, procedeu à apresentação da agenda dos trabalhos da Conferência e passou a palavra ao
Senhor Elmar Brok que começou por se referir à situação na Ucrânia e na Síria.
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Considerou que o problema da União Europeia residia no facto de não existir a adoção de uma linha
comum para enfrentar a Rússia. Era fundamental que, em comum, fossem determinadas as prioridades
políticas, relativamente à Ucrânia e à Síria. Nesse sentido, era necessário que esta Conferência rejeitasse em
absoluto a agressão da Rússia contra a Ucrânia e tornasse claro que a Europa devia assegurar as condições
adequadas com vista à paz, segurança e prosperidade, nas áreas de vizinhança.
Desafios de segurança nos países vizinhos do Sul e do Leste da União Europeia – uma
perspetiva nacional.
Este tema foi apresentado pelo Vice-Primeiro-Ministro e Ministro dos Negócios Estrangeiros da República
helénica, Evangelos Venizelos que sublinhou a importância que atribuía à dimensão parlamentar, no quadro
do princípio da subsidiariedade.
Em seguida, traçou a trajetória percorrida pelo seu país, desde a entrada para a UE, destacando em
particular o facto de estar em curso a Presidência do Conselho da União (no caso da Grécia, a 5ª) e a saída
próxima do programa de assistência financeira e o regresso aos mercados.
Continuando, pronunciou-se sobre a instabilidade a nível regional e europeu, referindo-se ao Norte de
África e sobre as crises no Médio Oriente – a guerra civil na Síria e as consequências dos tumultos
(exportação da crise) no Líbano e Iraque; conflito entre israelitas e palestinianos; as situações de crise no
Egito e na Líbia. Lembrou, ainda a invasão e ocupação turca de parte do território cipriota e a este propósito, a
Declaração conjunta sobre as negociações para a reunificação do Chipre.
Relativamente à Ucrânia considerou que a imposição de sanções económicas à Rússia seria prematura,
uma vez que as possibilidades das vertentes diplomática e política ainda não tinham sido esgotadas, sendo
que era necessário que os Estados-Membros se esforçassem mais, com vista a uma tomada de posição
conjunta sobre a Ucrânia e a Rússia.
Face à crise da Ucrânia, no quadro da segurança europeia lembrou o Artigo 5.º do Tratado de Washington
e a manifestação de solidariedade transatlântica e o relacionamento NATO-Rússia. Por outro lado, havia
necessidade de refletir sobre o peso que representaria para a sociedade civil, o apoio financeiro do FMI e os
seus condicionalismos, tendo em conta que a situação social poderia vir a provocar uma crise de participação
na política.
Na perspetiva da unidade meridional, manifestou o interesse no estreitamento de relações com os Balcãs.
Referiu-se também à reunião ministerial, que dentro de dias teria lugar no Cairo, com a participação dos
representantes dos Estados-Membros da UE e a Liga Árabe para abordarem as questões relacionadas com a
Síria e o Processo de Paz para o Médio Oriente e o aprofundamento da cooperação bilateral em áreas
específicas.
Seguiu-se o período de debate e, de entre as questões apresentadas, o Senhor Presidente da Comissão
de Assuntos Europeus da Assembleia da República de Portugal, Deputado Paulo Mota Pinto (PSD) interveio
para se pronunciar sobre: a não concordância com a anexação da Crimeia pela Rússia e o voto aprovado no
Parlamento português sobre os acontecimentos ocorridos na Ucrânia; a necessidade de se implementar uma
política de energia comum; a prioridade da proteção das vidas e o apoio imediato aos imigrantes nas
fronteiras, no âmbito do FRONTEX — Agência Europeia de Gestão da Cooperação Operacional nas
Fronteiras Externas dos Estados-Membros da União Europeia; e a necessidade de incrementar a política de
vizinhança do sul.
Prioridades correntes nos domínios da PESC-PCSD, incluindo a situação na Ucrânia.
Foi oradora deste tema a Alta Representante da União para os Negócios Estrangeiros e Política de
Segurança e Vice-Presidente da Comissão Europeia, Catherine Ashton.
A oradora realçou a efetiva consolidação do Serviço Europeu de Ação Externa, porque de entre outras
razões, tinha que se ter em consideração a conjuntura do momento e a adaptação à crise. Deu nota de que se
tinha avançado em relação às prioridades que tinham sido definidas (aumento do número de
representações/delegações-Panamá, Mongólia; aumento do número de mulheres na delegação e incremento
na política de vizinhança).
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Prosseguindo, sobre a Ucrânia referiu que os acontecimentos tinham-se acelerado muito e sublinhou o
facto de a Rússia ter violado a lei internacional e atacado a integridade territorial de outro país, razão pela qual
a UE não reconhecia o referendo realizado e a anexação da Crimeia. Para tanto, constituía uma prioridade o
desaceleramento da situação, através de uma continuada ação diplomática e do exercício de pressões sobre a
economia da Rússia, embora se defendesse como aspeto relevante o estabelecimento das relações entre os
dois países. Por outro lado, era forçoso apoiar a Ucrânia para que fosse possível garantir a estabilidade
económica, o crescimento e a democracia de acordo com a vontade do seu povo. Os vários Comissários
visitavam regularmente a Ucrânia e contactavam com as entidades oficiais.
A Alta Representante informou que no final de abril seriam levantadas as barreiras comerciais entre a
Ucrânia e a UE (tinham aumentado as exportações da Ucrânia para a UE) e que o FMI tinha contribuído com
15.000 Milhões de dólares.
Pronunciando-se sobre o Egito, e na expetativa de que viesse a ser alcançado um futuro democrático e
estável para o país, destacou os esforços de sensibilização para a erradicação da pena de morte.
Em relação à Síria, referiu ter reunido com o Secretário-Geral da ONU, Ban Ki-moon, sobre a grave
situação aí existente e a prestação de ajuda financeira da UE para apoio humanitário.
A oradora abordou igualmente os temas relativos ao problema nuclear do Irão e o estabelecimento de
contactos com o Presidente dos EUA, na sua vertente euro-atlântica; ao aumento dos custos de natureza
militar e a necessidade de inverter a tendência dos cortes neste domínio, através da cooperação entre todos,
com o objetivo de produzir mais material e equipamento, com menos recursos financeiros; à necessidade de
explorar novas fontes e recursos para que a Europa pudesse dispor de energia auto-sustentável.
A Alta Representante manifestou a sua satisfação pelo facto de terem sido alcançados os objetivos
propostos como a implementação do Serviço Europeu de Ação Externa, o desenvolvimento das relações da
União com os parceiros estratégicos e o maior envolvimento da UE em matéria de política de vizinhança.
A finalizar a sua intervenção, a Alta Representante agradeceu o apoio proporcionado pelos Parlamentos
nacionais.
Seguiu-se o período de debate.
Conclusões do Conselho de dezembro: desenvolvimentos no quadro dos setores da defesa e da
segurança
O tema esteve a cargo do Ministro da Defesa Nacional da República Helénica, Senhor Dimitrios
Avramopoulos e do Secretário-Geral para os Assuntos Interinstitucionais do Serviço Europeu de Ação
Externaa (SEAE), Senhor Maciej Popowski.
O Ministro da Defesa Nacional começou por relevar para a importância da dimensão parlamentar da
Presidência grega e para a política de segurança e de defesa. Referiu-se ao arco de instabilidade que se
estende da Ucrânia ao Norte de África e que pode produzir consequências nefastas para a UE, nos domínios
da segurança e da coesão social. Nesse sentido, havia que definir os interesses estratégicos e políticos,
desenvolvendo uma política mais ativa, cabendo à Europa um papel integrador, em virtude de não se poder
dar respostas individualmente, mas em conjunto.
O Conselho de dezembro tinha marcado o futuro em matéria de segurança.
Prosseguindo, o Ministro considerou a importância de conceber uma estratégia europeia em matéria de
segurança e defesa cibernauta, nos domínios marítimo e de segurança energética, desenvolvendo sinergias
com as áreas de direitos e liberdades, com vista a enfrentar os movimentos migratórios ilegais, o crime
organizado e o terrorismo, mas também a apoiar os países terceiros em matéria de reforço de gestão de
fronteiras, especialmente no quadro das fronteiras com os Estados-Membros da União.
Referiu-se ao papel que desempenham as pequenas e médias empresas (PME) na consolidação do
mercado da indústria de defesa militar, através de programas de incentivos, por forma a alcançar um nível
competitivo e sustentável. Esta questão reveste-se de grande importância, tendo em conta que é preciso evitar
a fragmentação do mercado europeu.
A finalizar, referiu que o papel a desempenhar pela UE, para os cidadãos, tem que ter tradução na sua
defesa. Considerou a necessidade de erradicar nacionalismos e radicalismos, na perspetiva de uma Europa
mais integrada.
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Interveio, de seguida, o Secretário-Geral do SEAE que começou por considerar a necessidade de, em
face das alterações das fronteiras, refletir sobre as resoluções a tomar, examinado previamente o resultado do
Conselho. A indústria de defesa encontrando-se em fase de preparação, releva para a importância da
colaboração com a NATO. Neste sentido, tinha sido realizado um debate entre os líderes focado no
financiamento das missões.
Sublinhou que o mercado da indústria de defesa devia ser ainda mais desenvolvido na Europa, para
benefício de todos os Estados-Membros e desse modo, promover a procura e aumentar a capacidade de
produção, no quadro de uma situação de redução de despesas militares.
Referindo-se à Cimeira UE-África considerou a necessidade de habilitar os países deste continente, com
formação, para se tornarem cada vez mais independentes.
Seguiu-se o período de debate e, nesta sede, o Ministro da Defesa pronunciou-se sobre a importância do
papel dos Parlamentos nacionais, no âmbito do aprofundamento dos temas sobre a construção europeia.
Grupos de Trabalho
Grupo de Trabalho 1 – A estratégia europeia para a segurança marítima, a dimensão marítima da
política da segurança e da defesa comum.
A Mesa deste grupo de trabalho foi presidida por um membro da Comissão Permanente de Defesa
Nacional e Negócios Estrangeiros do Parlamento Helénico, Senhor Yiannis Kefalogiannis, tendo sido relatora
a Senhora Deputada Ana Gomes, membro da Comissão de Negócios Estrangeiros do Parlamento Europeu.
Integraram ainda a Mesa o Presidente da Comissão de Defesa do Senado italiano, Senhor Nicola Latorre, o
Brigadeiro-General, Conselheiro Militar da EEAS, Senhor Walter Huhn e o Diretor do Centro de Coordenação
do Transporte Marítimo Multinacional de Atenas, Senhor Loukas Katsikas.
Os membros da Mesa pronunciaram-se sobre as seguintes matérias:
— Os desafios que os Estados-Membros têm vindo a enfrentar, no plano internacional, designadamente no
que se refere à questão da Crimeia;
— As capacidades dos Estados-Membros não totalmente potenciadas no quadro do transporte de pessoas
e de comércio, pelo mundo, por via marítima;
— O alargamento da Missão Atalanta para mecanismos de persuasão, no quadro de uma mais estreita
cooperação com a NATO;
— A estratégia de segurança marítima devia ser incorporada nas políticas da UE, com vista a torná-la
sustentável e a assegurar corredores marítimos;
— A complexidade da ameaça que pesa sobre a questão marítima, relacionada com a pirataria;
— A necessidade de estabelecer o princípio da imunidade para o pessoal destacado em missões;
— O alargamento das competências do FRONTEX e as melhorias a introduzir em matéria de formação
(nos Estados-Membros).
O Diretor do Centro de Coordenação do Transporte Marítimo Multinacional de Atenas procedeu, então, a
uma apresentação em PowerPoint sobre as atividades e a missão desenvolvidas pelo Centro, a que se seguiu
o debate.
No decurso do debate foi sublinhada a necessidade de evitar estratégias nacionais contraditórias. Nesse
sentido, defendeu-se a aproximação à implementação de uma estratégia de segurança marítima, investindo na
capacidade de defesa da UE.
Importa referir que, no contexto do debate, foram também abordados aspetos relacionados com o
ambiente, a pesca, o turismo, as infraestruturas, a necessidade maior coordenação e cooperação com a
NATO, a imigração ilegal, inovação e tecnologias.
Cabe especial referência à intervenção da Senhora Deputada Gabriela Canavilhas (PS) que começou
por se referir ao interesse de Portugal na abordagem de políticas ou de medidas relativas a estratégias
marítimas, por razões de segurança interna, de economia e científicas, designadamente no que se refere à
investigação, inovação e tecnologias relativas ao mar.
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Em seguida, centrou-se no desenho da costa marítima portuguesa e nos arquipélagos da Madeira e dos
Açores que, situados no oceano Atlântico, conferem à Europa uma extensa e importante dimensão.
Numa perspetiva histórica, referiu-se à vocação marítima da Grécia que fez com que este país se tivesse
tornado uma potência na construção de navios, no século passado, e a Portugal, país com cariz inovador em
matéria de conhecimentos náuticos e grande navegador entre os séculos XIV e XVII.
No quadro do aproveitamento das potencialidades e competências, a UE dever-se-ia concentrar na
importância que representam os equipamentos indispensáveis ao reforço da capacidade de produção náutica.
Neste sentido, tem particular relevo a defesa dos estaleiros navais, situados em países com tradições no
domínio do mar e da economia a ele associada, como acontece em Portugal.
Especificamente, no que se refere aos Estaleiros Navais de Viana do Castelo, sublinhou a importância da
manutenção da sua atividade, no quadro do reforço da capacidade europeia para a indústria militar e
comercial.
De igual modo, sobre a Base Aérea das Lages, nos Açores, relacionada com a retirada de militares dos
EUA, destacou o facto de a UE não manifestar interesse na oportunidade de lançar mão de uma oportunidade
de manter uma base militar com características relevantes para a implementação de uma estratégia de
segurança marítima europeia.
Terminando a sua intervenção, questionava a UE no sentido de saber, em que altura concretizaria as
ações preconizadas em matéria de segurança e defesa.
Grupo de Trabalho 2 – Os desenvolvimentos recentes no Médio-Oriente
Este grupo de trabalho analisou os recentes desenvolvimentos ocorridos no Médio Oriente.
A Mesa foi constituída pelos Senhores Nikolaos Panagiotopoulos, membro da Comissão permanente de
Defesa Nacional e Negócios Estrangeiros do Parlamento Helénico, e que presidiu, Paolo Alli, membro da
Câmara de Deputados italiana e relator.
A sessão foi iniciada com a apresentação do Senhor Christian Berger, Diretor da EEAS para o Norte de
África, Médio Oriente, Península Arábica, Irão e Iraque.
Interveio o Senhor Averof Neofytou, Presidente da Comissão de Negócios Estrangeiros e de Assuntos
Europeus da Câmara de Representantes da República do Chipre e, por fim, o Senhor Thanos Dokos, Diretor-
Geral da Fundação Helénica para a Política Europeia e Externa.
No debate que se seguiu foram várias as questões apresentadas, incluindo a tragédia humanitária em
resultado da guerra civil Síria e o impacto na região; a situação política interna no Egito; a divisão Sunni-Shia;
as preocupações com a escalada dos grupos islâmicos radicais e a compatibilidade do Islão com a
democracia; o futuro do Iraque e os Curdos; o processo nuclear iraniano; a resolução do problema
palestiniano; e o impacto das revoltas árabes como consequência da Primavera Árabe.
Participaram neste grupo de trabalho os Senhores Deputados António Rodrigues (PSD) e António Filipe
(PCP).
Em síntese, os participantes destacaram a importância que representa o Mediterrâneo para a União e os
interesses políticos, económicos e de segurança e a necessidade da UE ter um papel mais ativo em matéria
de vizinhança do sul, no quadro das prioridades da política externa.
Grupo de Trabalho 3 – O envio de forças militares no quadro da PCSD: processo de tomada de
decisão e práticas parlamentares.
O terceiro grupo de trabalho analisou o envio de forças militares no quadro da PCSD, com particular
destaque para o debate sobre a diversidade de processos de tomada de decisão e de práticas entre os vários
Parlamentos nacionais.
Foi sublinhada a importância da necessidade de existir uma política de defesa e segurança comum; foi
relevado o papel que representa para a UE as Forças de Intervenção Rápida, como resposta imediata às
crises e como contribuição para a segurança dos cidadãos. Contudo, neste particular, foi considerada a sua
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não total operacionalização, devido à existência de diferentes procedimentos relativos à tomada de decisão
pelos Parlamentos nacionais.
Foi também, salientada a importância da abordagem sobre a partilha de custos, no quadro de
financiamento das missões, como pré-requisito para a decisão dos Estados-Membros nela se lançarem.
Neste sentido, foi descrito o papel do Parlamento alemão na aprovação de missões e a situação atual dos
debates sobre as decisões e as práticas parlamentes tomadas neste domínio.
No debate intervieram os Senhores Deputados Mónica Ferro (PSD) e Marcos Perestrello (PS) para
concordarem com a ideia de reforçar a participação dos Parlamentos nos processos de decisão e
acompanhamento das forças militares no quadro PCSD, considerando:
— a necessidade de encontrar mecanismos de financiamento adequado das operações, de modo a não
deixar a totalidade dos encargos apenas sobre os países participantes em cada missão;
— que o processo de tomada de decisão parlamentar deve ter em conta os curtos prazos de resposta
previstos para os Battle Groups (5 a dez dias).
Adoção das Conclusões
Em síntese, integram o documento das Conclusões da Conferência as prioridades da Política de
Segurança e Externa Comum, no tocante à Ucrânia, à Síria e ao Egito; ao acompanhamento do Conselho de
Defesa e a abordagem às situações de conflito e de crise externas; à estratégia de segurança marítima da
União Europeia e as crises de segurança em África; ao papel dos Parlamentos e as missões militares e civis
no quadro da PESC-PCSD.
Por fim, foi formulado um voto de congratulação pelo sucesso do mandato da Alta Representante, pela
forma como, com êxito, geriu a transição das disposições consagradas no Tratado de Lisboa, com vista a uma
eficaz aproximação às políticas nas áreas da PESC e da PCSD.
As Conclusões adotadas podem ser visualizadas aqui.
Assembleia da República, 2 de maio de 2014.
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Relatório da deslocação a Londres de uma Delegação do Grupo Parlamentar de Amizade
Portugal-Reino Unido, relativo à sua participação na Missão Oficial a Londres,
que decorreu entre os dias 9 e 11 de junho de 2014
A convite do All-Party Parliamentary Group for Portugal (APPG), presidido por Lorde Dubs, Membro da
Câmara dos Lordes do Parlamento Britânico, deslocou-se a Londres uma delegação do Grupo Parlamentar de
Amizade Portugal – Reino Unido (GPA), composta pelos Deputados António Rodrigues (PSD – Presidente do
GPA), Sérgio Sousa Pinto (PS – Vice-Presidente do GPA), Cecília Meireles (CDS-PP – Vice-Presidente do
GPA), Nuno Encarnação (PSD) e Rui Paulo Figueiredo (PS).
A signatária assegurou a assessoria ao GPA durante as reuniões oficiais. A delegação foi ainda
acompanhada pelo Adido da Embaixada de Portugal em Londres, José Galaz.
No dia 9 de Junho, a delegação encontrou-se com o Embaixador de Portugal em Londres, João de Vallera.
O encontro visou a preparação da visita, com especial incidência nas posições dos Partidos com
representação parlamentar, e da opinião pública britânica sobre as matérias que estariam em debate entre os
parlamentares de ambos os países, particularmente, a integração europeia (particularmente, a possibilidade
de realização de um refendo para o abandono pelo Reino Unido do espaço integrado), os resultados das
recentes eleições para o Parlamento Europeu, a eleição do novo Presidente da Comissão Europeia, e a
evolução das relações bilaterais, particularmente na área do comércio bilateral.
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Na mesma data, e já em Westminster, a delegação reuniu com o Presidente do European Scrutiny Select
Committee, William Cash (Conservador, Câmara dos Comuns). Esta Comissão tem como função a
consideração da legislação e documentação produzidas pela EU, bem como o escrutínio de outras matérias
relacionadas com a União Europeia.
Nesta reunião, William Cash apresentou-se como eurocético e opositor aos Tratados Europeus, bem como
à possibilidade de um ‘Governo Europeu’ , tendo mencionado a sua posição pessoal e a do seu partido sobre
a evolução da integração europeia até à crise financeira, indicando que a ascensão da extrema-direita é uma
consequência da mesma.
William Cash indicou ainda que o Parlamento britânico não aceitará qualquer legislação que não
corresponda ao interesse nacional, e a sua consideração de que o princípio da subsidiariedade no contexto
das instituições europeias não funciona, já que procuram sobrepor-se às instituições britânicas, e definir os
Direitos, Liberdades e Garantias em sobreposição.
Afirmou-se a favor da 'imigração económica', assente num critério de sazonalidade e não de permanência.
Como argumento económico contrário aos termos atuais do projeto europeu, apresentou disparidades dos
ganhos do Reino Unido e da Alemanha no comércio intraeuropeu. Referiu-se, ainda, à importância das PMES
como empregadores, censurando o facto de os apoios concedidos às mesmas o serem sob a forma de
subsídios e não de investimento. Considerou que a solução para a integração europeia será a regressão a
uma estrutura semelhante à da EFTA.
Intervindo no mesmo debate, o Deputado António Rodrigues reforçou a importância da amizade
parlamentar, das laços bilaterais atuais, e da importância de manter o Reino Unido na EU, apresentando,
sobre a integração europeia, uma posição abertamente discordante da de William Cash, já que a Europa não
existe sem pensar nas pessoas e no comércio, e sem que os regulamentos possam ter toda a gente em conta
em vez de apenas os nacionais de um Estado-Membro. Considerou ainda que a Alemanha não pode ser
responsabilizada pelos sucessos e insucessos dos Estados-membros.
O Deputado Sérgio Sousa Pinto referiu-se também à importância das relações bilaterais, e acordou no
excessivo peso da Alemanha na UE atual, e ao papel do BCE e da sua localização nessa centralidade.
Apresentou argumentos contrários às políticas de austeridade, e ao Tratado Orçamental. Referiu-se com
preocupação à sensação generalizada de que o Reino Unido, mencionando a necessidade de um novo
caminho que equilibre a excessiva influência da Alemanha, e a mais reduzida importância francesa.
A Deputada Cecília Meireles referiu-se às diferenças entre as posições portuguesa e britânica a respeito da
integração europeia, sobretudo porque os elevadíssimos custos de saída da zona euro levam a que as
possibilidades de saída da UE nos casos de ambos os países tenham que ser encaradas sob prismas muito
diferentes. Opôs-se, também, à ideia de William Cash de descredibilização das instituições europeias.
Após a reunião, a delegação teve o primeiro encontro com o APPG, encontro que contou com as
presenças de Lorde Dubs, Presidente do APPG; Lorde Roper, membro do APPG, e Presidente do Grupo dos
Amigos das Linhas de Torres; Lorde Davies of Stamford, antigo Ministro da Defesa; Lorde Campbell; Lorde
Marlesford e Thomas Brake (MP).
A Delegação participou ainda na Comemoração do 35º aniversário Câmara de Comércio Portuguesa no
Reino Unido. A Câmara de Comércio é uma organização moderna e orientada para o mercado, ativa em
Portugal e no Reino Unido, que visa promover e apoiar iniciativas de negócios nos dois sentidos em todos os
setores. A Câmara oferece aos seus membros uma ajuda prática, que inclui a identificação de contatos chave
e apresentações, pesquisa, marketing e planeamento, bem como conselhos sobre assessoria de imprensa e
marketing.
Os membros da Câmara podem também fornecer uma gama completa de serviços profissionais - jurídica,
financeira, fiscal, design, construção e consultoria especializada.
A Câmara organiza uma vasta gama de eventos, no Reino Unido e em Portugal, incluindo conferências,
seminários do setor da indústria e dos negócios, receções de networking, representação em exposições, e
almoços e jantares de alto nível.
No dia 10 de Junho, a delegação visitou as Houses of Parliament, sob a orientação de Chris Ruane, MP, e
assistiu a uma apresentação sobre procedimentos parlamentares, da responsabilidade Crispin Poyser,
Assessor do Overseas Office, Serviço de Relações Internacionais do Parlamento Britânico
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Nesta apresentação, foram abordadas as seguintes matérias: nomeação dos membros da Câmara dos
Lordes; eleição dos membros da Câmara dos Comuns; história do relacionamento entre as duas Câmaras, e
motivação histórica da redução do poder da Câmara dos Lordes; fim do estatuto hereditário dos pares do
reino, e progresso da sua integração e identificação com os Partidos Políticos; estrutura e tipo de Comissões
Parlamentares.
Neste contexto, foi abordada a questão da eleição para a câmara alta: a opção pela nomeação em vez de
eleição prende-se com a legitimidade política, que se pretende que seja mais elevada na câmara dita baixa, a
dos Comuns. A eleição para a Câmara dos Lordes alteraria esse equilíbrio.
As matérias legislativas comuns são submetidas à Câmara dos Lordes, mas esta Câmara não aprecia
legislação de natureza orçamental. Por razões que decorrem dos resultados das eleições, o Governo terá
necessariamente maioria na Câmara dos Comuns; no entanto, tal geralmente não acontece na Câmara dos
Lordes, o que obriga a uma maior negociação das iniciativas legislativas naquela Câmara.
O Governo (Government, diferente de Cabinet) é composto por cerca de 100 membros, todos eles
membros de uma das Câmaras. As Comissões Permanentes do Parlamento Britânico podem ser de dois tipos:
General Committees, que produzem legislação, e Select committees, que fiscalizam a atividade do Governo.
Durante a tarde, a Delegação associou-se às Comemorações do Dia de Portugal, de Camões e das
Comunidades Portuguesas promovidas pela Embaixada de Portugal em Londres.
No dia 11 de junho, a delegação do GPA participou numa Mesa Redonda Parlamentar, com elementos do
APPG, entre os quais se contaram Lorde Dubs, Lorde Roper, Lorde Marlesford, Chris Duane (MP), Lorde
Boswell, Baronesa Gibson of Market Rasen, Tom Brake (MP), Lorde Anderson of Swansea, Chi Onwurah
(MP), Baronesa Hooper, Lorde Bowness, Lorde Davies.
Neste encontro participaram também o Embaixador João de Vallera, e José Galaz.
A ordem de trabalhos destra reunião versava os seguintes temas:
1. Política da União Europeia
2. Linhas de Torres
3. Relações Económicas e Comerciais
4. Ambiente
Sobre o primeiro ponto da agenda, Lorde Dubs apresentou as divergentes posições britânicas sobre a
integração europeia, mencionando que as mesmas não se baseiam exclusivamente no euro-ceticismo. Sobre
o mesmo tema, o Deputado António Rodrigues apresentou a posição portuguesa, baseada na aceitação da
integração europeia, e numa visão favorável da integração de novos membros.
Lorde Davies referiu-se à debilidade da Política de Segurança e Defesa, defendeu uma política fiscal
integrada, e a existência de uma regulamentação comum da atividade económica.
Lorde Boswell elogiou o mandato do ainda presidente da Comissão Europeia, Durão Barroso, referiu-se à
inflexibilidade alemã na zona euro, e à necessidade de medidas de regulamentação da imigração. Lorde
Roper considerou que mais Europa não pode representar menos Governo, e esclareceu que a opinião púbica
no Reino Unido não considera que haja “Europa a mais”. Considerou, também, necessária, uma política
energética satisfatória.
Chris Duane (MP) referiu-se à necessidade de tornar a Europa mais relevante para as pessoas, e de
reforçar a cooperação multinacional, para aproveitamento de recursos energéticos, preferencialmente
renováveis. Considerou que os sentimentos nacionalistas devem ser contrariados através da cooperação
A este respeito, o Deputado Sérgio Sousa Pinto, depois de justificar a aproximação de Portugal à EU com a
própria história recente do país, confessou-se um federalista desapontado. Considerou que a descida das
taxas de juro baixas não é resultado do sucesso das políticas experimentais do FMI, uma vez que os valores
da dívida pública se encontram extremamente elevados. Censurou a política externa britânica por nunca ter
impulsionado nenhum aspeto da construção europeia, tendo atuado como força de bloqueio em pequenas
coisas.
Lorde Marlesford refutou a ideia de que o Reino Unido nunca tomou iniciativas, já que a construção
europeia é uma ideia de Churchill, com o objetivo de evitar guerras intraeuropeias. A ideia seria ter uma
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Alemanha europeia e não uma Europa alemã. As populações identificam-se mais com os Parlamentos
nacionais do q com o Parlamento Europeu.
Também a Baronesa Hooper refutou a ideia de inatividade britânica, recordando que foi o Reino Unido o
impulsionador do Mercado Comum.
A Deputada Cecília Meireles reforçou que na Europa, as pessoas não se identificam com o Parlamento
Europeu, como ficou demonstrado pelo resultado das últimas eleições. Aliás. a visão popular associa a UE a
más decisões. A existência de “Europa a menos” significou que a Europa começou a regular questões com
que ninguém tinha problemas, e a aumentar a distância em relação aos cidadãos. A desvalorização fiscal,
alternativa à desvalorização cambial, é difícil de compreender pela população.
O Deputado Sérgio Sousa Pinto reforçou a necessidade de “mais Europa”: toda a EU tem que viver com as
mesmas políticas deflacionárias, e a ideia de que a UE é gerida por Berlim desliga os eleitores da política
nacional.
O Deputado Nuno Encarnação referiu-se aos elevadíssimos valores da taxa de desemprego em países
como Portugal, Espanha ou a Grécia, e à prevalência do desemprego jovem. Reforçou a necessidade de
encontrar solução para este problema.
O Deputado Rui Paulo Figueiredo expressou o seu descontentamento com a situação atual do projeto
europeu. O papel da Comissão Europeia encontra-se enfraquecido em relação ao Conselho e ao Parlamento
Europeu. Apelou a um, um papel mais ativo do Reino Unido, para equilibrar a hegemonia alemã.
O Deputado António Rodrigues recordou que o papel das instituições europeias mudou nos últimos anos.
No que diz respeito às questões de defesa, considerou que ausência de políticas comuns é responsabilidade
dos Estados; no que concerne às questões energéticas, considerou-as um exemplo da falta de solidariedade
intraeuropeia, dando como exemplo o projeto do mercado ibérico de energia, dificultado pela França.
Referindo-se ao possível refendo sobre a permanência na EU, Lorde Dubs afirmou não acreditar num
resultado negativo. Questionou, ainda assim, o possível afastamento dos países fora da zona euro, no caso de
vir a existir de facto uma política fiscal e regulamentação monetária comuns.
Em resposta, o Deputado António Rodrigues recordou que o tratado fiscal obrigaria a políticas comuns,
mesmo com moedas diferentes.
Lorde Marlesford mencionou com apreensão os testes de stress do BCE à banca. A Alemanha e o Reino
Unido têm muita dívida toxica; e por enquanto, o Reino Unido está isento dos testes de stress por estar fora da
zona euro.
Sobre a questão das Linhas de Torres, Lorde Roper, referiu-se à obra como um exemplo perfeito da
cooperação entre engenheiros portugueses e britânicos, constituindo a mais bem sucedida obra de engenharia
militar de que há registo.
As Linhas de Torres são pouco conhecidas no Reino Unido, sendo a sua divulgação um dos objetivos dos
“Friends”. Apresentou a atividade desenvolvida no sentido da divulgação e financiamento, bem como a
intenção de visitar Portugal e as Linhas em novembro.
O Deputado António Rodrigues relatou o recente encontro do GPA com os elementos da Rota Histórica das
Linhas de Torres, realçou o empenho verificado, e reiterou a disponibilidade do GPA para cooperar em todas
as questões necessárias.
O Deputado Sérgio Sousa Pinto lamentou a fraca afluência às linhas, sendo a esse respeito opinião de
Lorde Roper que a recuperação e a classificação das Linhas como monumento nacional podem estimular as
visitas.
O Deputado António Rodrigues mencionou o pedido da Rota Histórica, de um dia especial para celebração
das Linhas, que foi acolhido pelo GPA no contexto da celebração do bicentenário no próximo ano. O GPA
aguarda ainda enquadramento histórico e informações sobre a classificação como monumento nacional.
Chi Onwurah (MP) comparou as Linhas de Torres com a Muralha de Adriano, para considerar quer o
problema das Linhas é a falta de promoção do ponto de vista turístico. Já colocou os promotores de ambas as
construções em contacto.
Sobre as relações económicas e comerciais bilaterais, o Embaixador de Portugal apresentou as estatísticas
mais recentes, que apontam para francas melhorias no sector do turismo. Da análise dos números resulta que
o comércio bilateral foi pouco afetado pela crise.
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Chi Onwurah (MP) referiu-se à possibilidade de ambos ao países fazerem uso das relações fortes com
antigas colónias para melhorar as relações comerciais com mercados emergentes.
Sobre a questão do ambiente, havia na parte britânica uma certa preocupação relacionada com a
preservação do património português. O Deputado António Rodrigues esclareceu que, durante a década de 80
surgiu em Portugal um largo consenso sobre a importância da preserbvação ambiental. Após o 25 de abril, a
exploração turística e o desenvolvimento prejudicaram preservação dos recursos naturais; no entanto,
atualmente, os regulamentos são muito mais restritivos em relação à preservação patrimonial e ambiental.
O GPA e o APPG acordaram na realização de uma visita de retribuição à Assembleia da República, ater
lugar no outono de 2014, ou logo no início de 2015.
A delegação assistiu, em seguida, ao Debate com o Primeiro-Ministro Britânico, David Cameron, na
Câmara dos Comuns, e participou num almoço de trabalho, oferecido pela Baronesa Meacher, Presidente do
APPG para a reforma da política de combate à droga, em que forma abordadas as diferentes políticas
nacionais de combate ao tráfego e ao consumo, bem como os efeitos da despenalização nas estatísticas
portuguesas de adição e criminalidade.
O programa da visita oficial do GPA Portugal-Reino Unido a Londres terminou cerca das 14h30m do dia 11
de junho.
Palácio de S. Bento, 24 de junho de 2014.
A Assessora Parlamentar, Patrícia Sárrea Grave.
ANEXO: programa da visita oficial do GPA Portugal-Reino Unido a Londres
PROGRAMA
Segunda-feira, 9 de junho
1030 – Chegada no voo TP354 (07.50/10.30)- Heathrow
1330 - Almoço com o Embaixador de Portugal na Residência Oficial
1600 – Reunião com o European Scrutiny Select Committee: Presidente William Cash MP
1700 – Encontro com o All-Party Parliamentary Group for Portugal
1830 – Comemoração do 35º aniversário da Câmara de Comércio Britânica
Terça-feira, 10 de junho
1000 – Visita Guiada ao Parlamento, com Chris Ruane MP
1100 – Apresentação sobre Procedimentos Parlamentares por Crispin Poyser, Assessor do Overseas
Office
1230 – Comemoração do Dia de Portugal, de Camões, e das Comunidades Portuguesas, organizada pela
Embaixada de Portugal em Londres
Quarta-feira, 11 de junho
0930 – Mesa Redonda Parlamentar, presidida por Lorde Dubs
1200 – Debate com o Primeiro-Ministro
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1245 – Almoço de Trabalho: política de combate à droga, oferecido pela Baronesa Meacher, Presidente do
APPG para a reforma da política de combate à droga
1945 – Partida no voo TP 367 (19.45/22.25) - Heathrow
A DIVISÃO DE REDAÇÃO E APOIO AUDIOVISUAL.