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Anexo 3 – Discurso Deputada Joana Lima (PS) na Sessão 1, sobre o

tráfico de seres humanos, em francês

“Mesdames et messieurs,

Chers collègues

Dans tout le monde, la traite de personnes est le troisième commerce illicite le plus rentable, après la drogue et les armes. Cette pratique n'exclut aucun pays ni aucun individu, même si les femmes, les enfants et les adolescents sont les principales victimes.

La traite des femmes constitue un crime invisible, silencieux, caché sous le voile d'un monde souterrain qui comprend le trafic de drogues, d'organes et de peau, d'armes et de personnes à des fins diverses, le travail ou les services forcés, la servitude, l'esclavage, le prélèvement d'organes ou le mariage servile, et l'exploitation sexuelle, où la victime est principalement une femme.

La traite des êtres humains est avant tout une violation des droits humains des femmes et une forme de violence à leur égard.

Regardons ce qui arrive aux femmes réfugiées d'Ukraine, beaucoup sont déjà tombées dans les mailles des réseaux de traite de femmes. Cependant, depuis le début de la guerre, nous avons observé des criminels qui abusent et profitent de la situation désespérée des femmes et des enfants qui cherchent refuge.

Aux frontières, dans les gares et les points de distribution, des tentatives de recrutement ont eu lieu qui indiquent clairement l'action d'agents du milieu de la prostitution.

On n'oublie pas non plus les femmes et les jeunes filles qui meurent dans les dangereuses traversées de la Méditerranée, tandis que d'autres, celles qui arrivent, sont dirigées vers les réseaux de trafic d'êtres humains sur le territoire européen.

En d'autres termes, comme si les atrocités du contexte de guerre et de crise, qui les ont obligés à tout quitter, ne leur suffisaient pas, elles se sont retrouvées prises dans ces réseaux criminels, qui peuvent mettre fin à leur vie.

Ces dernières années, le Portugal a suivi les préoccupations croissantes des institutions internationales et européennes et a accordé une plus grande attention à la traite de femmes à des fins d'exploitation sexuelle. Le Gouvernement actuel a lancé, en mars dernier, une présentation du projet « Améliorer les systèmes de prévention, d’assistance, de protection et de (ré)intégration des victimes d’exploitation sexuelle ».

Une protection accrue des femmes, des enfants et des migrants contre la traite des êtres humains est nécessaire, comme le prévoit la Convention de Palerme. Le recours aux services sexuels fournis par les victimes de la traite doit être criminalisé et des mesures plus strictes sont nécessaires pour lutter contre leur prolifération. Une plus grande coopération et un suivi accru sont nécessaires pour identifier et combattre ces réseaux criminels.

Il est nécessaire de renforcer les dispositions du Protocole à ce sujet et de renforcer ses mécanismes de mise en œuvre.

Merci à tous.”

II SÉRIE-D — NÚMERO 23 _______________________________________________________________________________________________________________

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