O texto apresentado é obtido de forma automática, não levando em conta elementos gráficos e podendo conter erros. Se encontrar algum erro, por favor informe os serviços através da página de contactos.
Não foi possivel carregar a página pretendida. Reportar Erro

9 | - Número: 001 | 16 de Julho de 2011

ANEXO D Discours de Mr. Mendes Bota, au débat du Raport GAUTIER (Doc. 12540) sur le thème «Davantage de femmes dans les instances de décision économiques et sociales» Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe Strasbourg, 23 Juin 2011

Cher Président, chers collègues, Nous sommes devant une rapporteuse courageuse, un rapport courageux, des propositions courageuses! Il faut souligner que le combat pour l’çgalitç entre femmes et hommes, est un combat pour les droits fondamentaux, qui se trouvent dans nos constitutions nationales bien sur, mas sur un plan supérieur aux sacrçs droits de l’initiative privç des entreprises aujourd’hui çvoquç par certains de nos collégues, dans le débat que nous avons mené.
On a beaucoup parlé de partager le poids de réconciliation entre la vie professionnelle et la vie privée, ce que les anglais appelent le «burden-sharing». Autrement dit, faudra-t-il encourager le hommes à partager les taches mçnagéres, l’çducation des enfants, l’aide aux parents agçs. À toute çvidence, qui sait de combien d’heures se compose la journçe de travail d’une femme? 10 heures? 12 heures? 14 heures? Savons-nous qu’à l’Union Europçenne le travail partial atteint 18% du total, et que dans ce chiffre il’ y en a 4 femmes sur 5 travailleurs! Il s’agit dans ce dçbat de partager les chances de rçussite et d’arriver au top dans les entreprises, soit privçs où publiques. Ce qu’on sait, à l’Union Europçenne, c’est que 97% des prçsidents des conseils d’administration, ce sont des hommes. Et que les hommes occupent 88% des positions à l’ensemble des conseils d’administration. Ou que parmi les 80 syndicats affiliçs à la CES (Confçdçration Europçenne des Syndicats), il n’y a pas que 5 femmes au leadership.
L’accession des femmes aux positions de top dans les entreprises ne progresse que 0,5% par an. À ce rytme là, il faudra 50 ans pour que les femmes atteignent 40% des postes aux conseils d’administration des entreprises. Voilà la «voie naturelle» dont nous parlait le collègue Mr. Ghiletchi et sa vision pré-historique de la responsabilitç social des entreprises, aussi dans le domaine de l’çgalitç entre les hommes et les femmes.
D’abord, on touche sçrieusement à la question des «quotas», et nous avons entendu, sous la voix de Mme.
Schuster, le même argument de ces femmes militantes contre les «quotas», toujours le même regard sur soi mêmes: «je suis une femme, et j’ai rçussi en politique sans besoin de quotas»! Quel egoísme, quelle inconscience de son çtat d’excçption qui contredit l’absence de régle, ignorant tous les millions d’autres femmes, çgalement compçtentes, qui n’ont pas eu la moindre chance de casser le plafond de verre.
Pour moi, le talent n’a pas de genre. Le probléme de l’inçgalitç de genre aux entreprises, n’a rien à voir avec la compétence des femmes, mais plutôt avec la peur des hommes à partager le pouvoir.
Les femmes qualifiçes qui sortent des universitçs, doivent ètre rentabilisçes, sur une base d’çgalitç, et pas sur une base de bonté.
Il n’y a pas de gene de genre. Les femmes ne sont pas plus intelligentes que les hommes, où l’inverse.
Elles et eux se complçmentent, s’ajoutent, se mettent en compçtition. Mais tout ça, que ce soit sur une base rçelle d’çgalitç!

ANEXO E Motion for a Resolution (Doc. 12656) presented by Mr. Mendes Bota, about Promoting the Council of Europe Convention on Preventing and Combating Violence against Women and Domestic Violence Strasbourg, 21st of June 2011

On 11 May 2011, at the ministerial conference in Istanbul, the Council of Europe Convention on Preventing and Combating Violence against Women and Domestic Violence was signed by 13 Council of Europe member states.