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3 | - Número: 021 | 13 de Abril de 2013

La Convention d’Istanbul

Pour combattre ce fléau, luttons avec les moyens que nous avons. La Convention d’Istanbul en est un.
Essentiel. Elle mérite donc toute notre attention. Quels sont ses buts ?

Avancée majeure pour garantir la sécurité des femmes en Europe et ailleurs, elle participe à :
changer les mentalités pour que les violences subies par les femmes soient considérées comme une violation des droits humains criminaliser l’ensemble des infractions (harcélement, mariages forcés, mutilations génitales féminines) placer les victimes au centre de la réflexion et de l’action

Défendre cette Convention devrait être notre engagement envers toutes ces femmes qui meurent chaque jour sous les coups de leurs maris, qui sont violées impunément, mariées de force ou encore mutilées pour respecter des traditions dites ancestrales.
Comme dans les courses de relais, les efforts pour aboutir doivent se faire ensemble. Il est ainsi fondamental que les différents acteurs impliqués dans la lutte collaborent de manière coordonnée pour permettre un suivi cohérent et assurer la protection effective des victimes. Que les professionnels en lien avec les femmes victimes de violence soient dûment formés. Comme toute course, celle-ci exige de l’entraînement et surtout de la persévérance. La violence faite aux femmes est un moyen de domination des femmes par les hommes. Elle se nourrit de codes transmis dès la naissance, qui se perpétuent et fondent une société profondément inégalitaire.
Ce n’est pas ètre dans l’utopie que de croire que cette égalité est un objectif atteignable. Chaque jour, des femmes et des hommes s’engagent, ménent de durs combats, de maniére courageuse et solidaire. Dans nos rôles respectifs, soutenons-les. Prenons le départ de cette course.

Le Réseau

En tant qu’homme engagé dans cette cause depuis maintenant de nombreuses années, je suis très heureux de me retrouver parmi vous aujourd’hui. Je ne parlerai pas plus en détail de la Convention car elle est l’objet d’interventions qui suivront. Les origines et objectif Par contre, laissez-moi vous parler du Réseau parlementaire pour le droit des femmes de vivre sans violence (Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe). C’est le Réseau qui, en collaboration avec le Sénat belge, est à l’origine de l’événement d’aujourd’hui.
Crée en 2006, le Réseau a activement participé à la campagne d’alors du Conseil de l’Europe contre les violences faites aux femmes

A l’époque, il a mis en place plus de 200 activités de sensibilisation dans les 47 états membres du Conseil de l’Europe

A la fin de la campagne, ses membres ont souhaité continuer à œuvrer en faveur de la lutte contre les violences

Depuis 2011, l’objectif principal du Réseau est de promouvoir la ratification de la Convention d’Istanbul. Le Réseau compte aujourd’hui 51 membres issu(e)s des 47 Etats membres et observateurs du Conseil de l’Europe et aussi des parlements partenaires pour la démocratie (Maroc, Conseil national palestinien)

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