la violence est perpétrée par des étrangers, vers l'espace privé, où dans l'intimité du foyer, la

victime est attaquée;

• Pendant la première période d'enfermement décrétée par le gouvernement portugais – entre

le 22 mars et le 3 mai 2020 – un total de 683 cas de violence ont été analysés et signalés à

l'Association portugaise d'aide aux victimes par le biais d'un soutien à distance (c'est-à-dire

par téléphone et en ligne) et d'un soutien face à face. En général, la violence signalée est

représentée par: 1) 589 cas (86%) de violence domestique et 2) 94 cas (14%) de formes de

violence dans d'autres contextes (par exemple, des crimes sexuels), dont 65 sont des

femmes et 29 des hommes;

• En 2020, l'Association Portugaise d'Aide aux Victimes a répondu à 66 408 appels de

citoyens, victimes ou non de crimes, pour l’obtention d’informations et pour d’autres

questions. Cette Association a soutenu un total de 13 093 victimes directes, qui ont été la

cible de plus de 19 000 crimes et autres formes de violence;

• Dans les crimes contre les personnes (95,1%), il faut souligner les crimes de violence

domestique (75,4%). Plus de 70% des victimes sont des femmes (70,4%), avec un âge

moyen de 40 ans. Sur un total de 13.133 auteurs référencés, environ 56% étaient des

hommes et étaient âgés de 35 à 54 ans (21,1%). En ce qui concerne la relation entre la

victime et le délinquant, (44,2%) sont des personnes proches;

• Il convient également de noter que la violence continue de sévir et que les lieux du crime les

plus cités pour sa survenue sont: la résidence commune (54,1%) et la résidence de la

victime (16%). Dans environ 46% des situations, une plainte a été déposée auprès d'au

moins une entité policière, ce qui représente une augmentation de 4% par rapport aux

enregistrements de 2019;

• Il y a eu 32 victimes mortelles de violences domestiques au Portugal en 2020. La plupart des

victimes (27) étaient des femmes, trois hommes et deux enfants étant également déplorées;

• Le contexte de la pandémie peut encore plus limiter la dénonciation du délit de violence

domestique : le contrôle exercé par l'agresseur augmente, les réseaux de soutien informels

(famille, amis, collègues) et/ou institutionnels (enseignants, professionnels de la santé,

travailleurs sociaux) les plus courants sont plus éloignés, et l'attention de la communauté

23 DE SETEMBRO DE 2021 _____________________________________________________________________________________________________________

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