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2616 I SÉRIE - NÚMERO 66

L'Europe qui n'a plus le gout des aventures territoriales conserve celui des entreprises intellectuelles. Aiguillonée par des multiples pressions extérieurs elle doit allronter les défis avec des idées fortes. Voyer le marche unique celui qui entrera en vigueur en 1992 - voilá un facteur essenciel de la reconquête que j'attends avec vous Voilà un tremplin vers d'autres objectifs.
Au premier rang de ceux-ci figure la culture. Est-il tolérable par exemple que nos étudiants butent contre des reglementations nationales ahsurdes alors que Le clere du Moyen-Âge circulait librement de Cracovie à Padoue, de Louvam à Coimbra et n'avaient aucune peine à faire valoir ses titres? Le project ERASMUS ne vise rien d'autre qu'a renouer avec cette tradition em metlant à son service les techniques modernes de communication. Comment être um véritable européen si véritable européen si l'on ne pratique pas couramment - vous le faites - plusieurs langues européennes, en plus de la langue maternelle? Et ceux qui n'ont pas ce moyen ou cette chance savent bien qu'il manque quelque those d'important à leur capacité de comprendre et de construire. Et que dire des possibilites de diffusion et de partage de la culture que nous offre la television par satellite et bien d'autres moyens encore que je ne citerais pas cet après-midi. Mais il ne sert à rien de dresser la culture européennes, contre tel ou tel imperialisme extérieur - ce n'est pas mon props. À quoi cela servirait-il?
Puisque je parlais des étudiants de nos pays, je souhaiterais qu'ils trouvent dans les Universités européennes la consécration de ce qu'ils sont tentés d'aller chercher outre Atlantique Croyez-moi, quand ce jour será arrivé nous emrerons dans une nouvelle renaissance.
Monsieur le President, Mesdames et Monsieurs les Parlamentaires Je ne pourrais terminer autrement qu'en vous disant ma joie de voir le Portugal, une de nos plus anciennes nations d'Europe, une de celles qui ont le plus contribué à porter au dela des océans le geénie de la culture, associe pleinement, avec détermination et ferveur à cette oeuvre qui, si elle abouti où nous voulons la conduire, justifiera, je crois, notre existence ci notre rôle aux yeux des génerations futures l'edification d'une Europe libre, espérons próspère, en tout cas solidaire, en tout cas pacifique.
Je n'aurai garde, enfin, d'oublier que, dans la cohorte des femmes et des hommes, glorieux ou anonyimes, que font l'Europe au quolidien, il y a ces communautés qualifiés aujourd'hui d'émigrés et dont on dirá demain qu'ils préfiguraient, par leur capacite à s'insérer dans un autre environnement, l'homme europn nouveau. Cet hommage va particulierement aux huit cenis einquante mille portugais de France, auxquels l'adresse devant vous et par voire entremise mon plus amical salut
Monsieur le President de la République, vous avez bien voulu être des nôtres en cet après-midi et dans cette Assemblee, à cette tribune que vous avez nous-même ilustree le veux joindre ma voix à celle du Président de l'Assemblée de la République pour me rejoinr de vous revoir ici.
Je n'en dirai rus d'avantage sinon pour rappeler, comme je l'ai fait hier soir, que nous nous sommes connus à l'heure de l'épreuve et que j'ai eu cette chance, parfois renouvellée, de connaitre ce que pouvaient être le courage et l'obstination, la confiance inaltérable de ceux qui, tel que Mário Soares avaient toi dans les destinées de leur patrie indissciable à leurs yeux de la démocratie. Cela fait partie des rencontres et des amitiés qui honoreront ma vie politique et ma vie personnelle. Comment ne pas le dire en cet endroit en cet instant, Monsieur le President, et je me retourne vers vous maintenant
Vous dirigez cette Assemblée Parlementaire. Je me souviens d'avoir vécu des moments intenses moi-même parfois aussi des déceptions C'est difficile que de vivre, réprésentant toutes les nuanccs d'une opinion, c'est difficile mais cela aussi signifie un grand devoir parfois une grand joie lorsque - et cela survient de temps à autre - l'or a le sentiment, tous ensemble, quelque fraction que l 'on represente, de pouvoir, dans des moments bénis de l'Histoire, representer tous ensemble la vie et l'espoir d'un peuple. Je crois que, dans la vie individuelle d'un parlementaire, la chance de vivre ces instants-là suflit, je reprendrai le terme employé tout à l'heure, pour justifier une existence C'est vers vous que je me tourne pour vous crier le témeignage qui est le mien, au terme d'une vie vecue de cette façon. Quand par un hasard du destin, j'ai dú quitter le Parlement - cela ne será pas un jeu de mots ou un jeu d'esprit - j'eprouvais, en même temps que l'orgueil légitime d'aicceder à la fonction supreme de mon pays - la France - , une sorte de regret aussi de perdre cette chance de dialogue, de débat, d'amité que l'on se crée, du sens aussi de l'Histoire que l'on bâti dans les assemblées du peuple comme celle-ci.
Vous m'avez reçu en termes élégants, eux-mêmes nourris d'une profonde culture Je connais votre personne, Monsieur le President. Le fait que ce sou vous qui avez reçu charge de recevoír ici le President de la Republique Française n'est pas le moindre des agrements, des avantages, des joies qui signifie pour moi cet après-midi en compagnie des parlementaires de la Republique Portugaise.
Merci.

Aplausos gerais, de pé.

O Sr. Presidente: - Srs. Deputados, declaro encerrada a sessão.

Entretanto, a banda da Guarda Nacional Republicana tocou de novo os hinos da República Francesa e da República Portuguesa.

Aplausos gerais, de pé

Realizou-se então cortejo de saída, composto pelas mesmas individualidades da entrada

Eram 17 horas e 40 minutos

Faltaram à sessão os seguintes Sr. Deputados

Partido Social-Democrata (PPD/PSD)-

Amélia Cavaleiro Andrade Azevedo.
Francisco Mendes Costa
João Domingos Abreu Salgado.
João José Pedreira de Maios.
José Assunção Marques
Manuel da Costa Andrade.
Mário Júlio Montalvão Machado.
Mário da Silva Coutinho Albuquerque.

Partido Socialista (PS):

António Domingues Azevedo
Jaime José Matos da Gama
Jorge Fernando Branco Sampaio.
José Luís do Amaral Nunes
José Manuel Lello Ribeiro de Almeida
Júlio Francisco Miranda Calha.