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4 | - Número: 003 | 12 de Outubro de 2012

L’Assemblçe parlementaire s’est engagçe depuis longtemps dans la lutte contre la violence faite aux femmes et la violence domestique. Elle s’est dotçe d’une structure inçdite qui est le Rçseau pour « le droit des femmes de vivre sans violence « . Il s’agit de parlementaires des parlements nationaux des Etats membres du Conseil de l’Europe, qui crçent une liaison permanente entre eux et avec l’Assemblçe afin d’amçliorer l’efficacitç de leur action en matiére de lutte contre la violence de genre.
Je tiens á signaler que la composition du Rçseau n’est plus limitçe aux Etats membres du Conseil, car il s’est ouvert aux parlements dotés du statut de partenaires pour la démocratie. Et ces parlements, à savoir le parlement du Maroc et l’Assemblç lçgislative palestinienne, ont rçpondu á notre appel en dçsignant des parlementaires de référence parmi leurs membres. Je salue encore une fois, ici, à Rabat, ce signe d’engagement et de coopçration active de la part du parlement marocain.
Aprés plus de 200 activitçs mençes dans 40 parlement nationaux gràce á l’initiative de 56 parlementaires de rçfçrence, l’Assemblçe a décidé en 2008 que le Réseau devait continuer ses activités. Cela était prévue par une résolution très importante, numéro 1635 (2008) dont le titre est très clair : Combattre la violence á l’çgard des femmes : pour une convention du Conseil de l’Europe. L’Assemblçe parlementaire peut donc lçgitimement revendiquer avoir inspiré la Convention.
Actuellement, la priorité numéro 1 du Réseau parlementaire pour le « droit des femmes de vivre sans violence « est la promotion de la Convention d’Istanbul. En particulier, nous avons voulu offrir à nos membres un cadre aussi complet que possible sur ce qu’il est possible de faire pour éradiquer la violence de genre.
A travers une série de rencontres, nous avons traité de différents aspects de cette violence: nous avons parlé, par exemple, de stalking et de viol conjugal, en rencontrant des personnes impliquées personnellement, en tant qu’activistes, opçrateurs sur le terrain et parfois mème victimes.
Je tiens ici à vous signaler un autre instrument que le Réseau a produit et dont nous sommes fiers, car il nous paraît extrèmement utile. Il s’agit d’une publication au sujet de la Convention d’Istanbul, dont le titre est «A l’abri de la peur, á l’abri de la violence«. Nous l’avons appelç «Manuel á l’usage des parlementaires» et, en effet, les parlementaires en sont les premiers destinataires.
Pourtant, ce petit livre est également destiné à tous ceux qui sont engagés dans la lutte contre la violence à l’çgard des femmes, mème en dehors des parlements. Le texte illustre le contenu de la Convention, avec ses prçvisions en matiére de prçvention, poursuite, protection. Mais tout d’abord il explique pourquoi une convention sur ce thème était nécessaire.
En ce qui concerne spécifiquement la ratification de la Convention, les parlementaires ont une responsabilité majeure. Dans presque tous les systèmes constitutionnels, la procédure de ratification relève de la compétence du parlement. De plus, ils peuvent, à tout moment, interroger leur gouvernement sur son soutien à la Convention; demander à leur gouvernement où en est le processus de signature; ainsi qu’organiser des dçbats nationaux sur la Convention, au sein du parlement et çgalement á l’extçrieur de celuici.
Une fois que la Convention sera entrée en vigueur, le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe pourra inviter même les pays non-membres qui n’ont pas participç aux nçgociations á y accçder. Le Maroc ne pourra qu’ètre parmi les premier pays á recevoir une telle invitation, compte tenu des liens de coopçration de plus en plus étroits qui unissent ce pays à notre organisation, dont témoigne même la conférence à laquelle nous participons.
Par ailleurs la rçsolution adoptç cette annçe par l’Assemblçe sur L’çgalitç entre les hommes et les femmes : une condition pour le succès du printemps arabe, invitait le Maroc à prendre en considération la possibilité d’accçder á la Convention.
Pour ces différentes raisons, le réseau parlementaire peut jouer un rôle important dans la promotion de la Convention et il s’y investit sans mçnager ses efforts.
Par ailleurs, le combat contre la violence faite aux femmes exige la coopération de tous. Les acteurs publics et privçs, l’Etat comme la sociçtç civile, le monde de l’information comme celui de la culture et de la recherche.
Je me réjouis donc d’ètre ici entourç par des reprçsentants des institutions, de l’acadçmie et de la sociçtç civile, tous prêts à coopérer, dans un pays qui est de plus en plus engagé et conscient que la violence de genre doit ètre çradiquçe et qu’il faut agir rapidement, sans aucune hésitation.