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17 DE JANEIRO DE 1986

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9. Demande une coopération internationale plus étroite et l'adoption de mesures plus énergiques de lutte contre le trafic auquel se livrent les instigateurs du crime international, notamment le contrôle des navires, des lignes aériennes et des services postaux, avec l'aide des organisations compétentes chargées de faire appliquer la loi dans le cadre du droit international.

10. Appuie énergiquement les efforts des forces de police actuellement engagées dans la lutte contre le trafic international illicite de la drogue, et demande la fourniture de moyens adéquats pour les recherches criminelles et toute la coopération nécessaire entre les forces de police et les autres organismes chargés de faire appliquer la loi aux niveaux international, national et régional.

11. Invite les organismes chargés de faire appliquer la loi à accorder une attention particulière aux activités du crime international organisé, réalisées dans le trafic illicite de la drogue et notamment de ceux qui occupent les positions les plus en vue dans les milieux du crime, afin de poursuivre les responsables et de détruire leurs organisations.

12. Demande à tous les pays que le peuvent d'empêcher les gains provenant du trafic illicite de la drogue ou de les saisir, par exemple en améliorant la législation bancaire ou l'élaboration et l'application de lois autorisant la confiscation des avoirs obtenus par des voies criminelles.

13. Invite tous les pays à envisager l'harmonisation des sanctions pénales frappant le trafic des stupéfiants et des substances psychotropes et à recourir sans réserve à la procédure d'extradition en vue de poursuivre les principaux responsables de ce commerce international illicite.

14. Prie instamment les Gouvernements qui n'ont pas encore ratifié la Convention unique des Nations unies sur les stupéfiants de 1961, modifiée par le Protocole de 1972, et la Convention sur les substances psychotropes de 1971, de le faire sans délai.

15. Recommande aux Parlements membres de mettre en place des mécanismes intergouvernementaux et interparlementaires favorisant la consultation, l'étude :t l'échange d'expériences et d'informations sur les livers moyens d'action des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire et d'encourager la formation d'un personnel administratif et hospitalier et d'agents de a sécurité publique qui s'occupent des toxicomanes, iinsi que la création de centres de réadaptation pour oxicomanes.

16. Invite les organes ayant une influence directe iu indirecte sur la presse, les moyens de communica-ion électroniques, la radio, le cinéma et la télévision < reconnaître leurs responsabilités à l'égard du public n vue d'empêcher la dégénérescence de l'espèce hu-laine et de dénoncer vigoureusement les crimes et ices susmentionnés et, en particulier, à souligner le ait que l'abus de la drogue n'est admissible à aucun Jegré.

17. Appuie la proposition du Secrétaire généra! des iations unies de tenir en 1987 une conférence glo-ale au niveau ministériel pour lutter contre l'abus es drogues sous tous ses aspects.

18. Recommande au Conseil interparlementaire 'envisager la tenue en 1987, en coopération avec Organisation des Nations unies et le Parlement

latino-américain, d'une conférence interparlementaire sur le trafic de la drogue dans l'hémisphère occidental.

ANNEXE XIII \

La contribution des parlements en vue de parachever sj d$ eoraoMder l'œuvre de décolonisation érigée depuis 40 ans par les Nations unies.

(Résolution adoptée par 678 voix contre 143 et 101 abstentions °J

La 74e Conférence interparlementaire:

Consciente de l'importance de la contribution des parlements en vue de parachever et de consolider l'oeuvre de décolonisation engagée depuis 40 ans par les Nations unies;

Prenant note de la résolution 1514 (xv) du 14 décembre 1960 de l'Assemblée générale des Nations unies contenant la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux; et le Programme d'action pour l'application intégrale de cette Déclaration;

Félicitant l'Organisation des Nations unies pour le travail admirable qu'elle a accompli depuis 25 ans dans la promotion de la décolonisation et pour le succès qu'elle a obtenu;

Préoccupée de constater que 25 ans après cette Déclaration, un certain nombre de territoires subissent encore la domination coloniale;

Également préoccupée de constater que cette domination étrangère est étroitement liée à l'oppression raciale dans un certain nombre de territoires don la population se voit refuser l'autodétermination;

Profondément consciente de l'urgence qu'il y a à prendre toutes les mesures nécessaires pour éliminer sans délai les derniers vestiges du colonialisme et du racisme sous toutes ses formes;

Réaffirmant le droit des peuples sous administration coloniale d'exercer leur droit à l'autodétermination et à l'indépendance, ainsi que le droit de toute nation, grande ou petite, de choisir librement, en dehors de toute ingérence étrangère, son système politique, social et économique;

Inquiète de ce que certains pays ont une part de responsabilité non négligeable dans le triste sort des peuples victimes de l'oppression coloniale, néo-coloniale et raciale dans diverses parties du monde;

Rejetant toutes les raisons, quelles qu'elles soient, avancées par certains pays pour justifier leur participation aux forces d'oppression dans les territoires coloniaux et l'assistance qu'ils leur apportent;

Reconnaissant que les peuples victimes de l'oppression coloniale ont le droit de demander

* Les délégations des pays suivants: Canada, Espagne, Finlande, Grèce, Roumanie et Zaïre, ont exprimé des réserves-sur certains paragraphes.