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5 | - Número: 004 | 19 de Outubro de 2012

• l'instauration d'une législation imposant des quotas qui prévoient, idéalement, une proportion de candidates d'au moins 40 %; • l'établissement d'une règle de placement des candidates sur les listes (un système d'alternance hommes/femmes, par exemple); • l'instauration et l'application de sanctions effectives, notamment financières en cas de non respect des règles.

Pour les pays possédant un systéme à scrutin majoritaire, l’Assemblée recommande de choisir pour la candidature dans une circonscription uninominale entre au moins une candidature féminine et une candidature masculine; et d'instaurer des quotas par sexe au sein des partis politiques.
Je tiens à souligner que les Etats peuvent aussi jouer un rôle en prenant des dispositions incitatives par le biais du règlement électoral ou en instaurant des sanctions en cas de non respect des principes d’égalité.
Une réforme du systéme électoral n’est pas suffisante: pour être réellement efficace, ce changement doit s’accompagner de mesures telles qu’une éducation civique égalitaire et l’élimination des clichés sexistes et des préjugés à l’égard des femmes candidates.

Le rôle des partis politiques Les partis politiques ont un rôle de premier plan à jouer dans la promotion de la participation des femmes à la vie politique. Ils peuvent notamment décider d’établir des listes entiérement féminines, d’adopter des stratégies en faveur de l’égalité et d’établir un règlement intérieur intégrant la distinction hommes-femmes.
Je saisis cette occasion pour vous informer qu’un rapport est actuellement en cours d’élaboration sur les meilleures pratiques pour la promotion de l'égalité des femmes et des hommes au sein des partis politiques.
Ce rapport sera débattu en pléniére lors de la session d’octobre prochain.

Conclusion En définitive, il n’existe pas de modéle unique de promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes mais il me semble qu’il est fondamental de multiplier ce type d’événement auquel il nous est donné de participer aujourd’hui afin de pouvoir échanger sur les bonnes pratiques et aboutir à une représentation des femmes qui soit digne de pays démocratiques et ceci des deux côtés de la Méditerranée.
L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe suit de prés les développements dans la rive Sud de la Méditerranée et a adopté en avril dernier la résolution 1873 (2012) et la recommandation 1996 (2012) sur l’Egalité entre les femmes et les hommes : une condition du succès du printemps arabe. Les travaux de la rapporteure Madame Fatiha Saïdi ont souligné qu’il y avait une volonté politique manifeste d’adopter des mesures positives visant à renforcer la représentation des femmes au parlement au Maroc. L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe se tient bien évidemment prète à soutenir les autorités marocaines dans leurs efforts.
Il n’y aura pas d’égalité hommes-femmes sans une participation accrue des femmes à la vie politique. En tant que parlementaire engagé et rapporteur général sur la violence à l’égard des femmes, je tiens à conclure en disant qu’il n’y aura pas non plus d’égalité tant que des millions de femmes seront privées du premier des droits, le droit de vivre libre de toute violence. La prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique doivent être des priorités afin de garantir le respect des droits de toutes les femmes. Je vous remercie de votre attention.

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