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II SÉRIE-D — NÚMERO 3

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DELEGAÇÕES E DEPUTAÇÕES DA ASSEMBLEIA DA REPÚBLICA

Relatório elaborado pelo Deputado Mendes Bota, do PSD, relativo à sua participação num Colóquio subordinado ao tema “Violences faites aux femmes: dévoiler ce qui est rendu invisible”, organizado

pela Comunidade Urbana de Estrasburgo, da Assembleia Parlamentar do Conselho da Europa (APCE), que decorreu em Estrasburgo, no dia 10 de outubro de 2013

RELATÓRIO N.º 84 No dia 10 de Outubro de 2013, participei num colóquio subordinado ao tema «Violences faites aux femmes:

dévoiler ce qui est rendu invisible» organizado pela Comunidade Urbana de Estrasbourg, tendo sido orador

convidado para falar no painel «La prise en compte des violences dans les politiques publiques».

Fiz uma intervenção, cujo texto consta do Anexo ao presente relatório, e fiz uma segunda intervenção para responder às questões colocadas por vários participantes.

Assembleia da República, 10 de Outubro de 2013

O Deputado do PSD, José Mendes Bota.

ANEXO

Discours de Mr. Mendes Bota, Rapporteur General sur La Violence Faite aux Femmes, au Colloque sur «Violences faites aux femmes: dévoiler ce qui est rendu invisible» organisé par la Communauté

Urbaine de Strasbourg Palais de la Musique et des Congrés

Strasbourg, 10 Octobre 2013

LE TRAVAIL DE L’ASSEMBLÉE PARLEMENTAIRE DU CONSEIL DE L’EUROPE AU COMBAT À LA

VIOLENCE FAITE AUX FEMMES

INTRODUCTION

Mesdames, Messieurs,

Pour commencer, je souhaite vivement remercier Madame la Conseillère Mine Günbay pour son invitation à

participer à ce colloque. Nous avons eu l’occasion de nous rencontrer en amont de cet évènement et je dois

dire que son enthousiasme est communicatif.

Je suis très heureux de voir tant de professionnels et personnes qui se sentent concernées se retrouver

aujourd’hui autour des questions de violences faites aux femmes.

En tant que parlementaire impliqué depuis de nombreuses années sur le sujet, mon premier constat en la

matière est qu’il y a un décalage important entre ce que la loi prévoit et ce qui se passe dans la réalité.

Dans tous les systèmes juridiques, la loi pénale interdit la violence. Il existe des normes très générales qui

sanctionnent la violence faite à qui que ce soit.

Cela ne suffit pas.

La violence faite aux femmes a des caractéristiques spéciales, qui la rendent particulièrement difficile à

détecter. Elle est changeante et capable d’échapper à bien des contrôles.

Elle se cache très souvent dans un espace privé où la loi a plus difficilement accès. La maison, ainsi que le

lieu de travail, sont des endroits où l’on pourrait penser que chacun, chacune est en sécurité.

Malheureusement, la réalité est parfois différente.

A cela s’ajoute le fait que, malgré la souffrance quotidienne, les femmes n’osent pas porter plainte.