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II SÉRIE-D — NÚMERO 3

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— Nous avons développé de nombreux outils de communication: notamment un manuel à l’usage des

parlementaires et des autres acteurs actifs dans le domaine, une newsletter à laquelle vous pouvez vous

inscrire.

Je vous invite aussi à consulter la page Facebook du Réseau.

CONCLUSION

Pour donner du sens à cette Convention, pour lever le voile des violences, il est important d’en parler, de

sensibiliser le plus grand nombre.

Le combat contre les violences faites aux femmes exige également la coopération de tous.

Les acteurs publics et privés, l’Etat comme la société civile, le monde de l’information comme celui de la

culture et de la recherche.

Encore une fois, je suis heureux d’être ici entouré par des représentants des institutions et de la société

civile, des professionnels de la santé et du secteur judiciaire, tous prêts à coopérer, dans un pays qui est

manifestement de plus en plus engagé et conscient que la violence de genre doit être éradiquée et qu’il faut

agir rapidement, sans aucune hésitation.

J’espère que l’évènement d’aujourd’hui amorcera un dialogue entre le Réseau et vous professionnels de

tous horizons.

Car, j’en suis sûr, vous êtes en mesure d’enrichir réellement notre réflexion et notre action

Comme je le disais plus tôt, un des buts de la Convention d’Istanbul est de contribuer à un changement de

mentalité.

Trop souvent les femmes acceptent la violence comme une réalité inévitable, leurs familles et leur milieu

social les poussent au silence.

La loi est souvent le reflet de la mentalité courante. Grâce à cette convention, nous pouvons faire en sorte

que ce soit la loi qui contribue à changer les mentalités.

Pour conclure, laissez-moi vous dire

J'ai été en politique depuis de nombreuses années, j'ai fait des milliers de discours et conférences, participé

à de nombreux débats et entretiens, mais à la fin des jours, je me demandais à moi-même si toute cette

rhétorique aurait servi pour être utile à quelqu'un, ou de la communauté. Et le sentiment était négatif.

Mais les parlementaires, quand ils quittent son piédestal des législateurs et descendent au terrain, ils

découvrent le côté sombre d'une réalité cachée. La plupart des femmes assassinées, avaient déjà derrière eux

toute une histoire de plaintes et d'attaques. Pas d'évaluation des risques. Pas d’accompagnement. Elles sont

mortes.

Quand les cas de traite des femmes à se prostituer arrivent aux tribunaux, sont traités comme des crimes

d'émigration illégale et de proxénétisme, pas comme traite.

Des crimes de violence conjugale, sont considérés par beaucoup de juges comme voies de fait simples.

Les mêmes juges qui semblent assez réticents à émettre des mesures de protection face aux femmes.

Les tribunaux civils et criminels, ne se coordonnent pas.

Je suis un homme, comme tant d'autres, que pendant de nombreuses années a entendu une femme crier

dans l'appartement à côté, et n'a rien fait. Il a vu des voisines avec des yeux noirs et n'a rien fait. Pas de

dénonciation. Ni, même, eu un mot de réconfort pour ces victimes. On a laissai les bras vers le bas, inertes.

Depuis 2006, devenu militant de cette cause, non seulement j’ai senti d’être utile en tant que politicien, car

j'estime que je suis devenu un homme meilleur!

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