O texto apresentado é obtido de forma automática, não levando em conta elementos gráficos e podendo conter erros. Se encontrar algum erro, por favor informe os serviços através da página de contactos.
Não foi possivel carregar a página pretendida. Reportar Erro

16 DE DEZEMBRO DE 1987

564-(35)

présentée par le Gouvernement angolais à l'actuel Gouvernement des États-Unis d'Amérique le 4 août 1987,

Se félicitant de la flexibilité et de la volonté politique du Gouvernement angolais dans la recherche d'un règlement pacifique des problèmes de l'Afrique australe,

Consciente du fait que la pauvreté du peuple nami-bien a pour origine le non-respect par le régime colonial sud-africain des dispositions du Décret N° 1 des Nations unies pour la protection des ressources naturelles de la Namibie,

Soutenant le droit du peuple de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à la lutte pour l'autodétermination et l'indépendance,

Appuyant les efforts déployés par le Secrétaire général des Nations unies et le Président de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) en vue de promouvoir la mise en oeuvre des résolutions pertinentes concernant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance par un référendum démocratique permettant de parvenir à un règlement juste et pacifique de ce problème,

Exprimant par ailleurs sa vive inquiétude devant la persistance de la tension dans le nord-ouest de l'Afrique du fait du conflit du Sahara occidental, qui constitue une grave menace pour la paix et la stabilité dans la région,

Rappelant les résolutions 38/40, 39/40, 40/50 et 41/16 de l'Assemblée générale des Nations unies, relatives à la question du Sahara occidental et qui reprennent le plan de paix de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) contenu dans la résolution AHG/104 (XIX) sur le Sahara occidental adoptée par consensus par la Conférence des chefs d'État et de Gouvernement de l'OUA lors de sa 19e session ordinaire (Addis-Abeba, 6-12 juin 1983),

Renouvelant l'appel lancé par l'Union interparlementaire lors de ses dernières conférences pour la réaffirmation du droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance,

Reconnaissant que le Front Polisario est le seul représentant légitime du peuple sahraoui qui défend son droit légitime de vivre en paix et d'occuper la place qui lui revient parmi les États indépendants,

Rappelant la résolution adoptée par la 76e Conférence interparlementaire à Buenos Aires, en octobre 1986, eu égard à la question des îles Falkland (Malvinas),

Considérant préoccupante la situation qui prévaut au Timor oriental,

Profondément préoccupée par le colonialisme qui sévit encore à Porto Rico, Guam, dans les îles Vierges britanniques, les îles Vierges américaines, les territoires sous tutelle de l'océan Pacifique, des Bermudes et d'autres prétendus petits territoires aux mains de puissances étrangères, sur lesquels l'Assemblée générale et d'autres organes des Nations unies ont adopté de nombreuses résolutions,

1. Rend hommage à l'Organisation des Nations unies pour l'oeuvre qu'elle a accomplie en favorisant l'indépendance des peuples coloniaux, sur la base des principes énoncés dans la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux.

2. Demeure résolue à trouver des mécanismes permettant d'apporter son plein appui à toutes les justes luttes des peuples qui souffrent encore du colonialisme, d'ingérences étrangères, de l'interventionisme, de l'hégémonisme, de la déstabilisation et d'autres formes de domination.

3. Déplore la persistance de certaines situations coloniales, tout en reconnaissant les progrès accomplis en matière de décolonisation et déclare que le maintien du colonialisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations ainsi que de toutes les formes de racisme et de l'apartheid sont incompatibles avec la Charte des Nations unies, la Déclaration et les principes du droit international.

4. Réaffirme que toutes les puissances administrantes sont tenues, en vertu de la Charte et de la Déclaration, de créer dans les territoires qu'elles administrent des conditions économiques, sociales et autres qui permettent à ces territoires de parvenir à une indépendance véritable et à l'autosuffisance économique et prie instamment les puissances administrantes d'arrêter un calendrier impératif pour l'octroi du droit à l'autodétermination à tous les peuples encore sous domination coloniale.

5. Demande aux puissances administrantes de préserver l'identité culturelle ainsi que l'unité nationale des territoires qu'elles administrent et de favoriser l'épanouissement de la culture indigène afin de faciliter le libre exercice du droit à l'autodétermination et à l'indépendance par les peuples de ces territoires.

6. Déclare une fois de plus que toutes les formes de racisme et de discrimination raciale, en particulier lorsque, à l'instar de l'apartheid, elles sont institutionnalisées, ou lorsqu'elles découlent de doctrines officielles prônant la supériorité ou l'exclusivité raciales, font partie des plus grave droits de l'homme de notre époque et qu'il convient de les combattre par tous les moyens.

7. Lance un appel à tous les gouvernements et à toutes les organisations internationales et non gouvernementales pour qu'ils intensifient leurs activités de lutte contre le racisme, la discrimination raciale et l'apartheid, et viennent en aide aux victimes de ces maux.

8. Réaffirme que la politique de l'apartheid et le déni de l'égalité des droits de certains groupes ethniques de quelque pays que ce soit sont des formes de racisme qu'il convient de condamner et d'éliminer.

9. Lance un appel à tous les États pour qu'ils suppriment immédiatement tous les obstacles légaux et autres empêchant un groupe ethnique ou autre de jouir pleinement de ses droits au même titre que les autres citoyens.

10. Réaffirme la légitimité, tant sur le plan juridique que sur le plan moral, de la lutte de libération nationale en Afrique du Sud et en Namibie, qu'elle considère comme un mouvement d'autodéfense méritant le soutien matériel et moral de la communauté internationale.

11. Se félicite de la tenue de la Conférence internationale sur l'enfance, la répression et le droit dans le régime d'apartheid de l'Afrique du Sud, qui a eu lieu à Harare en septembre 1987, ainsi que du retentissement de ses observations et de ses propositions.