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16 DE DEZEMBRO DE 1987

564-(51)

60. Les parlements devraient veiller à ce que:

a) Les programmes nationaux de santé comportent des programmes de traitement et de réadaptation à l'intention des pharmacodépendants;

b) Les fonds nécessaires soient affectés pour \z mise en place du réseau de services nécessaires à l'action des secteurs responsables et des organisations non gouvernementales reconnues;

c) Des mécanismes de contrôle épidémiologique s'appuyant sur des études de prévalence, sur l'utilisation des services, les analyses toxicolo-giques et biochimiques des produits confisqués et d'osage fréquent, soient mis en place.

61. Les États devraient veiller à la qualité des soins à tous les niveaux, sur la base de normes appropriées qui permettent le contrôle de la qualité et la qualité éthique des programmes à l'intention de la communauté.

62. Les services appropriés devraient être mis à la disposition de la population touchée par la drogue, dans les domaines ci-après:

à) Désintoxication;

b) Suivi des soins et soins ultérieurs;

c) Programmes d'attention médicale intermédiant, de rééducation et de réadaptation;

d) Programmes communautaires à l'intention des groupes de jeunes et sur les lieux de travail;

ë) Formation en matière de premiers soins en vue du dépistage précoce de la pharmacodépen-dance;

f) Programmes d'assistance en faveur des travailleurs sur les lieux de travail.

Action internationale

63. La Conférence:

a) Lance un appel à tous les parlements nationaux et, par leur truchement, à tous les gouvernements, pour qu'ils accroissent les ressources financières dont disposent les Nations Unies (Division des stupéfiants et Secrétariat de l'Organe international de contrôle des stupéfiants) et leurs institutions spécialisées, notamment l'Organisation mondiale de la santé (OMS), pour mener à bien les programmes internationaux de contrôle des drogues;

b) Demande que les Nations Unies et l'Union interparlementaire coopèrent étroitemente en vue de l'application des présentes recommandations et veillent à ce qu'elles soient mises en oeuvre;

c) Prie instamment les Nations Unies et ses institutions spécialisées compétentes ainsi que les autres organisations intergouvernementales et les organisations internationales non gouvernementales compétentes d'approfondir leur connaissance des difficultés existantes en matière de lutte contre l'abus de drogues, au moyen de programmes et de séminaires de formation, par l'amélioration et l'aménagement de programmes spécifiques destinés aux écoles et aux autres institutions d'enseignement, et par la diffusion de publications et de documents appropriés;

d) Prie instamment les parlements nationaux et, par leur truchement, les gouvernements de contribuer plus généreusement au Fonds des Nations Unies pour le contrôle de l'abus de drogues, compte tenu du fait que la réussite du programme du Fonds dépend de l'augmentation régulière des ressources du Fonds;

e) Se félicite de l'action accomplie par les organisations intergouvernementales à l'échelon régional (Commission interaméricaine de lutte contre l'abus des drogues de l'Organisation des États américains) et à l'échelon sous-régional (Convention sudaméricaine sur les stupéfiants et les substances psychotropes; Communauté des Caraïbes et Marché commun);

f) Invite instamment les parlements nationaux à encourager les gouvernements à développer la coopération bilatérale et multilatérale sous toutes ses formes (aux niveaux technique, économique et judiciaire);

g) Recommar.de de renforcer la coordination des activités et la coopération entre les organisations internationales et régionales afin de garantir la compatibilité et la complémentarité de leurs programmes.

Mesures de suivi

64. La Conférence juge nécessaire de proposer des mesures de suivi et, à cet égard:

a) Recommande è ceux qui élaborent la politique dans les divers pays de l'hémisphère occidental d'accorder une haute priorité à la lutte contre l'abus et !e trafic illicite de drogues, sous toutes leurs formes;

b) Prie instamment les parlements et les gouvernements d'étudier leurs législations et les réglementations d'applications, leurs politiques et leurs programmes nationaux à la lumière des recommendations non exhaustives ci-dessus et du schéma multidisciplinaire complet pour les activités futures en matière de lutte contre l'abus des drogues, qui devraient être considérées comme une source d'inspiration pour la conception ou la révision et la mise à jour des politiques nationales;

c) Recommande au Conseil interparlementaire d'envisager favorablement la convocation de conférences sur le même thème dans d'autres régions du monde, à la demande des groupes nationaux concernés;

d) Recommande à tous les parlements nationaux des pays de l'hémisphère occidental qu'ils adoptent les mesures ci-après:

i) Porter la présente Déclaration finale et les présentes recommandations à l'attention de leurs membres (en particulier les organes parlementaires traitant des questions relatives à !a drogue et de questions connexes) et de leurs gouvernements, ainsi que des organismes communautaires, des institutions de prévention, de l'abus et du trafic illicite de drogues et des institutions chargées de l'application des lois compétentes en matière de drogues;