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16 DE DEZEMBRO DE 1987

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et une stratégie nationales et mettre en place un mécanisme pour coordonner et mettre en oeuvre cette stratégie.

25. Dans l'esprit de la résolution adoptée para l'Union interparlementaire à Ottawa en septembre 1985, des actions concertées devraient être engagées à l'échelon national afin de traiter en priorité chacun des aspects du problème de l'abus et du trafic illicite de drogues. Toute stratégie nationale devrait prendre dûment en compte les aspects de prévention et de réduction de la demande illicite, de contrôle de l'offre, de lutte contre le trafic illicite ainsi que de traitement, réhabilitation et réinsertion sociale des personnes phar-macodépendantes.

26. L'élaboration et l'application de programmes nationaux devraient être fondées sur des recherches concernant l'ampleur de l'abus de drogues, ses causes sociales et économiques et ses conséquences. Toute stratégie nationale devrait être formulée en tenant compte des ressources disponibles et sa mise en oeuvre devrait être menée en prenant en considération le rapport efficacité/coût et, si nécessaire, en recourant à un appui extérieur.

27. Il conviendrait de mettre pleinement à profit l'expérience et les résultats obtenus dans d'autres pays en ce qui concerne la lutte contre l'abus et le trafic illicite de drogues. A cet égard, le mécanisme de coordination national devrait partager son expérience avec les autorités correspondantes d'autres pays.

28. Les stratégies nationales devraient être pluridisciplinaires et à long terme, et l'application des programmes devrait faire l'objet d'une évaluation périodique.

29. Les États de l'hémisphère occidental qui ne l'ont pas encore fait devraient appuyer les efforts de la communauté internationale en ratifiant la Convention unique de 1%1 sur les stupéfiants, telle que complétée par le Protocole de 1972, et la Convention de 1971 sur les substances psychotropes, ou en y adhérant.

30. Les Parlements nationaux de tous les pays de la région devraient adopter les lois nécessaires pour garantir la stricte application des dispositions de ces instruments. Ils devraient également s'employer à:

a) Renforcer les législations nationales en matière de lutte contre l'abus et le trafic illicite de drogues;

b) Harmoniser ces législations au niveau régional;

c) Promouvoir l'entraide juridique et la coopération judiciaire.

31. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) devrait continuer de diriger et coordonner la lutte mondiale contre le SIDA. À l'échelon national, les gouvernements qui ne l'ont pas encore fait devraient mettre au point des programmes de prévention et de lutte contre le SIDA en accord avec la stratégie globale de l'OMS.

Prévention de l'abus de drogues et réduction de la demande illicite de stupéfiants et de substances psychotropes

32. Chaque État devrait formuler une politique éducative visant à prévenir l'abus de drogues. Dans le cadre de cette politique et en accord avec celle-ci, un organisme pluridisciplinaire de prévention de l'abus de drogues par l'éducation intégrale devrait être créé.

33. Les systèmes d'enseignement de tout les niveaux devraient inclure dans leurs programmes un matériel pédagogique promouvant les valeurs culturelles et les traditions et insistant de manière attrayante sur les avantages que présente un mode de vie sain et exempt de drogues, tout en soulignant les dangers que présente l'abus de toute substance psychoactive. Le personnel éducatif, tant dans les établissements scolaires que hors de ceux-ci devrait recevoir l'information et la formation appropriées en ce qui concerne l'abus de drogues et les techniques préventives de cet abus.

34. La famille jouant un rôle important en tant que milieu d'éducation des jeunes, il conviendrait de mettre au point des programmes pour informer et instruire les parents des effets préjudiciables de l'abus de drogues.

35. Chaque État devrait aménager des programmes d'information pour alerter les jeunes et la société en général, notamment dans les zones urbaines et au sein des communautés les plus exposées aux dangers de la drogue, sur les risques que comporte la consommation de substances engendrant la dépendance.

36. Pour être fructueux, ces programmes devraient s'adresser à l'ensemble de la population mais être ciblés sur les groupes les plus vulnérables de celle-ci et être formulés en fonction des niveaux social et culturel. Les messages ainsi diffusés devraient non seulement souligner le danger que comporte la consommation de drogues mais également, et en premier lieu, avoir un contenu éducatif visant à inculquer un sens actif des responsabilités quant à la qualité de la vie.

37. Des alternatives devraient être offertes pour permettre aux jeunes d'exercer des emplois productifs et des responsabilités et de consacrer leur temps libre à des activités acceptables par la société.

38. Afin de prévenir ou de réduire l'abus de drogues sur les lieux de travail, il conviendrait de diffuser sur les lieux même de travail des informations mettant en garde contre les dangers de l'abus de drogues. Il est également important d'assurer la formation à cet égard des superviseurs. Les organisations d'employeurs et de travailleurs devraient aussi aménager des programmes d'action conjoints dans le dessein de prévenir l'abus de drogues.

39. Les groupements civiques, les associations et clubs, notamment ceux qui travaillent ou sont en contact avec la jeunesse et d'autres groupes vulnérables, devraient élaborer et diffuser auprès de leurs membres une information les alertant sur les dangers de l'abus de drogues.

40. Les organisations nationales volontaires devraient être associées à la politique nationale de prévention mentionnée plus haut. Les partis politiques, les groupes religieux, les organisations civiques, les associations de parents et de professeurs et autres associations à vocation communautaire devraient être encouragées à se charger de l'information et de l'éducation préventive du public.

41. L'ensemble du personnel chargé de l'application de la loi devrait recevoir une information et une formation appropriées et actualisées dans le cadre des activités visant à la prévention de î'abus et du trafic illicite de drogues.

42. Les moyens de communication de masse, notamment les moyens d'information publics et privés, devraient être invités à s'associer à l'effort concerté et