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8 DE AGOSTO DE 1998

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4 — Demande aux gouvernements et aux parlements d'envisager de prendre des mesures pour garantir la sécurité et les biens des personnes déplacées, y compris celles déplacées à l'intérieur de leur pays, durant et après leur rapatriement.

5 — Invite instamment gouvernements et parlements à condamner l'utilisation de réfugiés comme boucliers humains dans les conflits armés ou comme pions sur l'échiquier politique.

6 — Exhorte les pays donateurs à favoriser la reconstruction dans les régions touchées par un conflit ainsi que l'intégration des réfugiés qui rentrent chez eux en fournissant une assistance généreuse de manière à garantir la sécurité physique, sociale, juridique et matérielle des anciens réfugiés et personnes déplacées.

7 — Recommande aux organismes financiers internationaux d'accorder des conditions généreuses aux pays qui accueillent de nombreux réfugiés.

D — Processus démocratiques

1 — Souligne que la normalisation exige avant tout la tenue dès que possible d'élections libres et régulières dans les pays qui sortent de la guerre.

2 — Souligne qu'un parlement librement et démocratiquement élu est une condition indispensable au renforcement de la paix et à la prévention de nouveaux conflits.

3 — Engage les parties et structures politiques à choisir leurs dirigeants en fonction de leur mérite.

4 — Attache la plus grande importance au respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales, aux droits des minorités et à la liberté des médias, en tant qu'éléments majeurs du renforcement des processus démocratiques.

5 — Exhorte les gouvernements à inclure un enseignement sur la tolérance, les droits de l'homme et la culture de la paix dans l'éducation formelle et informelle.

E — Reconstruction

1 — Demande aux gouvernements et aux parlements d'aider à la reconstruction et à la création des infrastructures et de la capacité de production nécessaires.

2 —Souligne l'importance de la réconciliation interethnique pour Je processus de normalisation après la guerre dans les Etats multi-ethniques.

(*) Les délégations de la Chine et de la Finlande ont émis des reserves sur le paragraphe A.5 de la résolution.

ANEXO N.° 2

Mesures de lutte contre les effets dévastateurs du VIH/SIDA sur les plans humain, économique et social

[Résolution adoptée à l'unanimité par la 99omo Conférence interparlementaire (Windhoek, 10 avril 1998)]

La 99*"* Conférence interparlemantaire:

RappeJlant les précédentes résolutions de l'Union interparlementaire concernant le VIH/SIDA, notamment celle de la 87ème Conférence (Yaoundé, avril 1992);

Préoccupée par la rapidité avec laquelle l'épidémie de VIH/SIDA se propage dans le monde, particulièrement chez les femmes et les enfants;

Notant la prise de conscience croissante de la gravité du SIDA, maladie à laquelle chacun peut être exposé, indépendamment de l'appartenance ethnique, de la tranche d'âge, de la situation géographique et du niveau de développement économique ou de bien-être social;

Mettant l'accent sur l'impact néfaste du SIDA dans les domaines social, économique et de développement qui compromet la croissance économique mondiale et menace la stabilité politique et sociale;

Consciente que trouver un équilibre entre les droits et les responsabilités de personnes très diverses est une énorme tâche législative à laquelle les parlements doivent néanmoins faire face;

Sachant que les femmes et les enfants ainsi que les groupes défavorisés d'un point de vue socio-économique ou juridique, ou ceux qui n'ont pas de statut légal, sont moins avertis des risques d'infection par le virus du VIH/SIDA et donc plus vulnérables parce qu'ils n'ont pas toujours pleinement accès à l'éducation, aux soins de santé, aux services sociaux et autres moyens de prévention et de lutte, .et consciente que les conséquences économiques et sociales de l'épidémie de VIH/SIDA les touchent de manière disproportionnée;

Convaincue que les pouvoirs publics comme la société dans son ensemble doivent n'épargner aucun effort pour prévenir et enrayer la propagation du VIH/SIDA et atténuer l'impact de cette pandémie dans le respect des droits de l'homme et des libertés civiles;

Profondément préoccupée par l'écart toujours croissant entre pays développés et pays en développement en ce qui concerne le dépistage, l'identification, le suivi, le traitement et l'intégration sociale des personnes vivant avec le SIDA, d'autant plus grave que la grande majorité des personnes touchées vivent dans les pays en développement;

Rappelant aux Etats les engagements qu'ils ont pris de promouvoir et encourager le respect des droits de l'homme dans les instruments comme (a Déclaration universelle des droits de l'homme, la Charte des Nations Unies, le Pacte international relatif auf droits économiques, sociaux et culturels, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale, la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard.des femmes, la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants et la Convention relative aux droits de l'enfant, ainsi que les Conventions de l'Organisation internationale du Travail; la Déclaration et le Programme d'action de Vienne, la Déclaration de Beijing, les résolutions 1994/24 et 1997/52 du Conseil économique et social de l'ONU, (e Programme d'action du Caire, la Déclaration du Sommet de Paris en date du 1er décembre 1994, la Déclaration commune des Ministres de développement du G-7 en date du 1er décembre 1997, et la Résolution de l'Organisation interparlementaire de /'ASEAN (AIPO) sur la protection de la santé