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II SÉRIE-D — NÚMERO 2 4

A Deputada Edite Estrela (PS), fez a apresentação do seu relatório «A crise climática e o Estado de direito»,

com a seguinte intervenção:

«Mes chers collègues, je tiens, tout d’abord, à chaleureusement remercier et à féliciter mes collègues

rapporteurs d’aujourd’hui. Cette journée historique marque le

retour de l’environnement au cœur du mandat du Conseil de

l’Europe. C’est une excellente nouvelle pour notre

organisation. Aujourd’hui, nous l’affirmons avec force: La crise

climatique est au cœur de nos préoccupations. Les jeunes qui

manifestent inlassablement pour le climat nous l’ont demandé.

Nous avons entendu leur colère. Nous connaissons leur

frustration à l’égard de la démocratie représentative et

partageons leur inquiétude. Effectivement, nous avons pris

beaucoup trop de temps. Il nous reste huit ans d’après le

Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du

climat (GIEC) pour tout changer. Le Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres, le disait encore, la

semaine dernière devant l’Assemblée générale.  Nous sommes au bord du précipice — et nous continuons de

nous en approcher. 

Nous voyons les signes d’avertissement sur chaque continent et dans chaque région… Températures

caniculaires… Perte de biodiversité épouvantable… Pollution de l’air, de l’eau et des espaces naturels. Et à

chaque instant des catastrophes liées au climat.

Rendons-nous à l’évidence ‘Nous sommes moralement coupables de l’état du monde dans lequel nous

vivons.’

Ces mots durs, mais réalistes ne méritaient pas moins d’une première journée complète de débat dans cette

Assemblée.

Nos engagements contre la surchauffe planétaire sont gravés dans le marbre avec l’Accord de Paris et les

objectifs de développement durable. Nos pays ont rejoint le consensus mondial.

Nous ne pouvons plus lancer des promesses et des paroles en l’air. Le moment est grave. Certes, il n’est pas

trop tard, à condition d’assumer l’urgence. Nos pays ne pourront pas demeurer dans l’ambiguïté. Il n’est plus

possible de se limiter à l’interdiction des gobelets en plastique tout en continuant de polluer comme si rien n’avait

changé. Aujourd’hui, ce n’est plus suffisant. Nous avons une occasion de repenser nos sociétés et nous devons

saisir cette chance.

Ne nous accrochons pas non plus aux fausses promesses technologiques, car elles pourraient ne pas être à

la hauteur des espérances ! Il est temps de nous adapter et de renforcer la résilience de nos sociétés.

Nous devons tendre vers l’objectif préféré de 1,5ºC pour limiter l’augmentation de température. Nous devons

aussi adopter ‘l’Objectif du zéro net émission’. Ces décisions impliqueront des efforts que nous connaissons.

Après plus de 20 ans de négociations internationales et d’alertes des scientifiques, nous ressentons la

menace devant nous. Nous devons éviter la surchauffe qui peut rendre notre planète invivable à l’horizon 2100.

La décennie qui s’est ouverte en 2020 sera cruciale.

En tant que parlementaires, nous avons la responsabilité de relever le défi de la crise climatique. L’éventualité

d’un scénario noir reste possible. Nous devons nous assurer que les institutions fonctionnent, qu’elles s’appuient

sur les droits humains, la démocratie et la règle de droit. Nous devons travailler ensemble et faire pression sur

les gouvernements pour faire respecter les engagements internationaux de nos pays.

Aujourd’hui, chers collègues, vous allez vous prononcer sur mon rapport ‘Crise climatique et État de droit ’.

Celui-ci a, dans un premier temps, été voulu comme l’occasion d’interroger l’ensemble des outils dont dispose le

Conseil de l’Europe pour établir la résilience climatique. Certains ont été efficaces, d’autres moins.

Ce qui est sûr, c’est que sur le climat, notre organisation a été à l’avant-garde. Le Conseil de l’Europe n’a,

peut-être, pas toujours profité des moyens à la hauteur de ses ambitions dans le domaine, faute de volonté

politique.

J’ai aussi cherché à explorer de nouvelles solutions créatives portées par des personnalités fortes et

captivantes qui ont choisi d’être des acteurs de changement au cœur de la société civile.