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II SÉRIE-D — NÚMERO 2

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O Deputado Luís Leite Ramos (PSD), na qualidade de Presidente da Comissão de Assuntos Sociais, Saúde

e Desenvolvimento Sustentável, e no âmbito dos relatórios da Comissão a que preside, fez a seguinte

intervenção:

«Madame la Présidente, Chers collègues, tout d'abord, je

voudrais féliciter et remercier les quatre rapporteurs pour leur

excellent travail, pour leurs réflexions et leurs propositions, mais

notamment féliciter M. Simon MOUTQUIN et Mme Edite ESTRELA

pour le travail qu'ils ont développé ensemble au sein de la

commission et dont les résultats sont ici, comme ils ont référé : c'est

vraiment un travail, malgré quelques petites divergences, qui a un

consensus sur la substance de ces propositions.

Deuxièmement, pour vous dire qu'il y a un mot qui pèse sur nous

depuis longtemps mais, dans ces quatre rapports, il est bien présent.

Le mot est: ‘Urgence’. Si l'on veut vraiment faire quelque chose, il faut

passer aux actes tout de suite. Il nous reste un peu plus de huit ans pour changer nos modes de vie, d'après le

panel des experts scientifiques. La jeunesse, nos pays, ne nous pardonneraient pas de ne pas l'avoir entendu.

Il faut rappeler que les jeunes étaient plus de 600 000 à faire la grève du climat la semaine dernière en Allemagne.

Les prochaines échéances électorales seront les élections du siècle dans chacun de nos pays. Au-delà du

vote, c'est un changement profond de nos sociétés qui est attendu. Pour limiter la dégradation de l'environnement

et le dérèglement du climat, il faudrait des actions fortes, rapides et durables. Nous savons depuis longtemps

que notre maison brûle.

Comme l'écrit M. Simon MOUTQUIN, nous aurons besoin de nouveaux instruments pour mettre notre cadre

législatif à la hauteur de la situation. Il faudrait à la fois enrichir la Convention européenne des droits de l'homme

et la Charte sociale européenne; nous devons y inscrire le droit à un environnement sûr, propre, sain et durable.

Notre continent est à la traîne des autres régions du monde sur ce sujet.

Mon collègue propose aussi de préparer une convention ‘5P’ sur les menaces pour l'environnement et les

risques technologiques pour la santé, la dignité et la vie humaine, et d'investir le champ de la responsabilité

environnementale des entreprises. Notre droit doit protéger l'environnement. Sur ce sujet, j'aurais dit que le

Conseil de l'Europe est attendu en tant que vigie des droits humains, de la démocratie et de la règle de droit en

Europe.

Tous les efforts compteront. Chaque pas dans le bon sens sera apprécié.

Les conventions relatives à la conservation de la vie sauvage et sur le paysage sont déjà deux exemples de

bonnes pratiques. Soyons à la hauteur des enjeux. Faisons œuvre de créativité s'il le faut. Nous devons regarder

ce qui est fait ailleurs: Explorons toutes les solutions qui nous sont présentées pour trouver la résilience

climatique qui nous manque.

Notre Assemblée est aussi un formidable espace démocratique où des parlementaires de 47 États échangent.

J'espère que la proposition de Mme Edite Estrela de lancer un réseau de parlementaires sera soutenue. Sa

mission sera d'inspirer et de suivre les actions des autorités nationales face à la dégradation de l'environnement

et au dérèglement climatique, mais aussi d'assurer l'enrichissement mutuel des idées, tout en assurant l'échange

entre parlementaires.

Je vous remercie de votre attention.»

A Resolução 2399 (2021) foi adotada com 95 votos a favor, 0 votos contra e 19 abstenções.