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II SÉRIE-D — NÚMERO 54

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La dernière présidence portugaise de l'Union européenne a été célébrée

en 2021 lors d'une conférence de haut niveau sur le 10e anniversaire de la

Convention d'Istanbul.

Ce texte européen de prévention et de lutte contre la violence envers les

femmes et les filles est un projet en cours avec des avancées mais aussi des

reculs, comme son récent abandon par la Türkiye d'Erdoğan, ce que nous

regrettons tous.

Le Portugal a été le premier membre de l'Union européenne à signer la

Convention d'Istanbul, qui est entrée en vigueur en 2014 avant même que l'UE elle-même ne l'ait signée. Au

Portugal, la violence domestique est un crime public, décrit dans le Code pénal. Cela signifie que la procédure

pénale ne dépend pas d'une plainte de la victime. Une plainte ou la connaissance du crime suffit pour que le

ministère public encourage la procédure.

Encore faut-il que cette convention soit effectivement mise en œuvre. Le Portugal a fait beaucoup ces

dernières années. C'est quelque chose qui ne peut être nié et qui mérite d'être reconnu et salué.

Toutefois, le système juridique portugais doit mieux adapter la convention. En effet, la ligne essentielle de la

convention concerne la prévention et la répression, c'est-à-dire que l'accent est mis non seulement sur la

législation, mais sur l'action coordonnée de toutes les politiques sociales.

Cela implique de mettre l'accent sur «l'empowerment» des femmes. Aujourd'hui, le grand défi de la convention

est de pouvoir entrer en vigueur dans les 46 États membres du Conseil de l'Europe et dans les autres qui veulent

y adhérer.

Félicitations aux trois rapporteures. Merci beaucoup pour ce beau travail.

Merci.

Debate de urgência

No dia 26 de janeiro, teve lugar um debate de urgência sobre «Aspetos jurídicos e de direitos humanos da

agressão da Federação Russa contra a Ucrânia» (Doc. 15 689). Foi adotada a Resolução 2482 (2023).

Na resolução aprovada com base no relatório do Deputado Damien Cottier (Suíça, ALDE) os membros da

Assembleia apelaram unanimemente à criação de um tribunal penal internacional especial na Haia para

processar os líderes políticos e militares russos e bielorussos que «planearam, prepararam, iniciaram ou

executaram» a guerra de agressão da Rússia contra a Ucrânia, referindo que tal tribunal deveria ser «aprovado

e apoiado pelo maior número possível de Estados e organizações internacionais, e em particular pela

Assembleia Geral das Nações Unidas» e o Conselho da Europa deveria desempenhar um papel de liderança

ativa e prestar um apoio concreto.

Numa intervenção que precedeu o debate, Oleksandra Matviichuk, dirigente da ONG ucraniana de direitos

humanos Center for Civil Liberties e Prémio Nobel da Paz de 2022, disse aos parlamentares considerar que a

criação de tal tribunal «é um passo corajoso».

O Deputado Paulo Pisco (PS) participou no debate com a seguinte intervenção:

… to Ms Oleksandra Matviichuk for her important speech and for the

courageous work she, and her organisation, are doing.

Colleagues, all the atrocities committed by Russian armies in Ukraine

show with no doubt that human rights are being violated in all dimensions

and that we are in face of all kinds of war crimes, from aggression to

genocide: absolute lack of humanity, indiscriminate killings, destruction of

entire cities, use of forbidden weapons, destruction, violence, torture,

forcibly displaced children and helpless persons. The forced adoptions of

children by Russian families and the process of Russification by deleting

Ukrainian identities is a horrible crime that we should vehemently denounce.

The absurd of the situation is that in spite of the huge amount of proofs and evidences of all kinds that are