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15 DE MAIO DE 2023

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to firmly oppose its detractors.

This Convention is Europe’s most comprehensive legal framework to protect all women and girls from

violence. It recognises the right of women to be protected from violence.

Understanding the continuum of male violence against women and girls, online and offline, including sexual

exploitation, will foster better integrated policies with positive spillover effects on prevention.

Thank you, Mister President.

Thank you, Madam rapporteur.

֎

A Deputada Edite Estrela (PS), participou também no debate com a seguinte intervenção:

Merci, Monsieur le Président.

Chers collègues,

Tout d'abord, je veux féliciter les trois rapporteures, Mme Zita Gurmai, Mme

Petra Stienen et Mme Margreet De Boer, pour la qualité des rapports et

remercier leur engagement dans la lutte contre la violence à l'égard des

femmes. Merci beaucoup.

Je tiens à souligner ce que j'ai dit plusieurs fois : la Convention d'Istanbul est

l'instrument international le plus complet pour prévenir et combattre la violence

à l'égard des femmes.

C'est peut-être pour cela que la Convention est souvent attaquée. C'est peut-

être pour cela que certains États membres du Conseil de l'Europe ne veulent

pas l'adopter. C'est peut-être pour cela que la Türkiye est sortie de la Convention d'Istanbul.

Je suis fière que mon pays, le Portugal, ait été le premier pays à ratifier la Convention d'Istanbul. Au Portugal,

la prévention et la lutte contre la violence domestique sont une priorité. Dans mon pays, la violence domestique

est un crime public. Cela veut dire que tout le monde peut et doit signaler des situations de violence : les membres

de la famille, les voisins, les amis, et pas seulement la victime.

En regardant cette Assemblée et en voyant des femmes informées, indépendantes et actives politiquement,

j'ai eu l'envie de lancer un défi, de demander à celles qui ont déjà subi une forme de violence pour être femmes

de lever la main. Je suis sûre qu'il y aurait beaucoup de mains levées.

En fait, combien d'entre nous, femmes politiques, n'avons pas été victimes de violence psychologique, de

harcèlement sexuel ou même de violence physique ?

Combien d'entre nous, lors de campagnes électorales ou dans l'exercice des fonctions pour lesquelles nous

avons été élues, n'avons pas été humiliées, menacées, diffamées, directement ou via les médias, par des

adversaires ?

Je suis en politique depuis longtemps et c'est pour cela que je parle de tout cela. Je suis d'accord avec le

Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, ancien Premier ministre du Portugal, lorsqu'il dit que

«la violence contre les femmes est un affront moral à toutes les femmes et les filles et pour nous tous, une

marque de honte sur toutes les sociétés, et un obstacle majeur au développement inclusif, équitable et durable».

La violence à l'égard des femmes devrait nous couvrir de honte et nous inciter à agir avec courage pour que

plus aucune femme ne meure parce qu'elle est née femme.

Chers collègues, n'oubliez jamais : les femmes et les filles ont le droit fondamental de vivre sans violence.

Nous sommes toutes et tous appelé-e-s à ce combat contre la violence de genre. Un combat qui doit être

mené tous les jours de l'année. Ensemble et unis, femmes et hommes, gagnons le combat contre la violence.

Merci de votre attention.

A Deputada Isabel Meirelles (PSD), participou igualmente no debate com a seguinte intervenção:

Monsieur le Président,