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II SÉRIE-C — NÚMERO 19

4 — Demande à ses membres de veiller à ce que les buts et objectifs de la Déclaration mondiale et du Plan d'action en faveur de la survie, de la protection et du développement de l'enfant, adoptés au Sommet mondial pour l'enfance de 1990 soient atteints dans le délai de 10 ans arrêté lors du Sommet.

5 — Prie instamment les Etats membres de l'ONU de mener rapidement à bien les travaux engagés au sein de l'ONU pour élaborer un protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l'enfant.

6 — Prie instamment tous les pays d'élaborer des plans d'action nationaux et de renforcer la coordination intersectorielle pour mettre en oeuvre la Déclaration et le Programme d'action adoptés par le Congrès mondial sur l'exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales.

7 — Recommande à tous les pays d'allouer des fonds suffisants aux campagnes de prévention et d'éducation visant à combattre la prostitution et l'exploitation sexuelle des enfants.

8 — Prie instamment tous les pays d'adopter une législation pour protéger les enfants et en interdire l'exploitation sexuelle à des fins commerciales, ou de renforcer les textes en vigueur, et de viser tout particulièrement les pourvoyeurs, les clients ou les intermédiaires dans la prostitution, le trafic et la pornographie impliquant des enfants, y compris la diffusion par des moyens électroniques tels que l'internet de la pornographie impliquant des enfants.

9 — Recommande vivement à tous les pays de créer des réseaux de coopération entre les services de police nationaux et internationaux, ou de renforcer les réseaux existants, afin de faire face au caractère de plus en plus transnational de l'exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales.

Emploi et mondialisation

Résolution adoptée sans vote (*) par le 98* Conférence interparlementaire (Le Caire, 15 septembre 1997)

La 98e Conférence interparlementaire:

Considérant que la mondialisation en cours ne portera ses fruits que si elle résulte d'une réflexion collective, d'une action commune et d'un débat d'idées et d'opinions représentant dans toute leur diversité les intérêts et les niveaux de développement socio-économique des peuples;

Soulignant la tendence croissante à la mondialisation économique, caractérisée essentiellement par la libéralisation du commerce international, l'accroissement des investissements étrangers directs, la mondialisation des marchés monétaires et la confirmation du rôle que jouent les institutions financières internationales dans les politiques financières, monétaires et commerciales des Etats;

L'emploi

Considérant que cette mondialisation s'opère dans une conjoncture économique mondiale caractérisée par la hausse du chômage dans la plupart des pays industrialisés, un chômage massif dans beaucoup de pays à économie autrefois planifiée, ainsi qu'une dégradation des conditions de vie des travailleurs dans un certain nombre de pays, en particulier les pays en développement; Estimant que le processus de mondialisation en cours peut favoriser la production et l'emploi à l'échelle

mondiale et que l'accroissement du commerce international et des investissements peut aboutir à l'élargissement des marchés .ainsi qu'à une meilleure répartition des ressources économiques mondiales, ce dont profiteront tous les Etats à des degrés divers;

Consciente que la mondialisation économique entraîne des difficultés sur les marchés du travail des pays industrialisés qui craignent de perdre des -emplois au profit des pays en développement dont le secteur des exportations est en expansion;

Soulignant en particulier les effects négatifs que peut avoir la mondialisation sur l'emploi dans les pays en développement et en transition, lesquels se trouvent contrains de s'adapter à la nouvelle conjoncture mondiale marquée par une concurrence intense, tant régionale qu'internationale, au moment où la plupart de ces pays souffrent des problèmes que leur posent les déficits financiers internes et externes, le service de la dette, le chômage aggravé par l'accroissement démographique et l'extension de la pauvreté, auxquels s'ajoute l'alourdissement du coût social dont sont souvent assortis la libéralisation économique et le passage à l'économie de marché;

Consciente qu'en traitant exclusivement l'aspect économique des problèmes engendrés par les réformes structurelles mises en oeuvre par les pays en développement, on suscite certaines difficultés sociales et politiques;

Consciente en outre de la nécessité d'atténuer les difficultés que rencontrent les travailleurs des pays en guerre ou frappés d'embargo;

Soulignant les principes et les critères établis dans le cadre de l'Organisation internationale du Travail et autres institutions spécialisées et organismes des Nations Unies concernant le respect des droits fondamentaux du travail;

Les travailleurs migrants

Consciente que les circonstances économiques, les troubles sociaux, les catastrophes naturelles et diverses formes de persécution ont souvent contraint les travailleurs à chercher du travail là où ils peuvent le mieux assurer leur propre survie et celle de leur famille;

Consciente également qu'il apparaît chaque jour plus clairement que pour survivre et prospérer sur les marchés mondiaux, où la technologie transforme les modes de production des biens et services, les entreprises vont devoir modifier leur gestion du personnel et réformer les relations employeur--employé;

Constatant avec inquiétude qu'il y a quelque 42 millions de travailleurs migrants dans le monde, soit le chiffre le plus élevé jamais atteint;

S'inquiétant de la précarité de la situation juridique des travailleurs migrants dans certains pays et des pratiques de travail peu scrupuleuses auxquelles ces travailleurs sont en butte;

Préoccupée par le fait que beaucoup de travailleurs migrants sont victimes de mauvais traitements et de violations des droits de la personne dans certains pays et que les travailleurs les plus vulnérables, ceux qui sont peu qualifiés et ceux