O texto apresentado é obtido de forma automática, não levando em conta elementos gráficos e podendo conter erros. Se encontrar algum erro, por favor informe os serviços através da página de contactos.
Não foi possivel carregar a página pretendida. Reportar Erro

21 DE MARÇO DE 1998

155

qui sont employés dans les secteurs à faible rémunération, sont les plus exposés à ces abus; Saluant le travail accompli par un réseau d'associations locales, diverses organisations non gouvernementales et de nombreuses organisations d'ouvriers agricoles pour améliorer les conditions auxquelles sont confrontés les travailleurs migrants;

Soulignant que les pays d'émigration sont tenus de protéger et de promouvoir les intérêts de leurs ressortissants à la recherche d'un travail ou travaillant dans d'autres pays, de leurs donner une éducation et une formation adéquates et de les informer de leurs droits et des obligations des pays d'immigration;

Rappelant la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies dans sa résolution 45/158 du 18 décembre 1990, ainsi que la Déclaration et le Plan d'action de Vienne adoptés le 25 juin 1993 par la Conférence mondiale sur les droits de l'homme, qui exhortent tous les Etats à garantir la protection des droits de l'homme de tous les travailleurs migrants, ainsi que la Déclaration et le Programme d'action de Copenhague adoptés par le Sommet mondial pour le développement social en mars 1995;

Le travail des enfants

Consciente que l'exploitation de la main d'oeuvre enfantine est devenue une question prioritaire pour nombre de gouvernements;

Considérant que l'exploitation économique des enfants est étroitement liée à la pauvreté et que les pays caractérisés par les taux d'analphabétisme les plus élevés, les taux de scolarisation les plus faibles et de graves carences alimentaires sont généralement ceux où la proportion d'enfants exploités économiquement est proportionnellement la plus élevée;

Considérant également que le travail des enfants est tant une atteinte aux droits de la personne et qu'un problème de développement;

Estimant que le problème du travail des enfants ne peut être résolu que par la collaboration d'un grand nombre d'organisations nationales et internationales, publiques et privées;

Prenant en considération les efforts faits par la communauté internationale et les gouvernements nationaux pour faire face au problème du travail des enfants grâce aux plans d'action adoptés par le Sommet mondial pour les enfants en 1990 et par la Conférence sur l'éducation pour tous tenue à Jomtien en 1991, ainsi qu'à la Déclaration et au Programme d'action de Copenhague adoptés par le Sommet mondial pour le développement social en 1995;

Rappelant que la Convention relative aux droits de l'enfants, adoptée en 1989 et ratifiée par 191 Etats, reconnaît notamment à l'enfant le droit d'être protégé «contre l'exploitation économique et de n'être astreint à aucun travail comportant des ris-

ques ou susceptible de compromettre son éducation ou de. nuire à sa santé ou à son développement physique, mental, spirituel, moral ou social» (article 32);

1 — Recommande que dans l'économie mondiale un équilibre strict soit respecté entre les intérêts des grandes puissances économiques et les droits des autres Etats, ce qui assurerait l'équité et garantirait la stabilité.

2 — Réaffirme l'objectif d'offrir à tous les demandeurs d'emploi un travail convenablement rémunéré et librement choisi.

3 — Demande instamment que lors de l'établissement des normes du travail, il soit tenu compte de la situation économique et sociale des pays en développement pour que ceux-ci puissent participer activement au commerce international et avoir librement accès aux marchés.

4 — Demande non moins instamment que les mêmes règles de droit international soient observées par tous les pays et leur soient appliquées sans aucune distinction.

5 — Recommande vivement que les institutions multilatérales d'aide et de financement adoptent des approches efficaces et élaborent des mécanismes d'aide aux pays du tiers monde grâce à des programmes spéciaux visant à les faire progresser sur la voie du redressement et du développement véritable, ce qui leur permettrait de renforcer leur infrastructure de base et leur production agricole et industrielle, tant quantitativement que qualitativement.

6 — Invite les pays développés et les organisations internationales à appuyer la création dé capacités locales dans les pays en développement pour y améliorer la qualité des ressources humaines et y accroître les possibilités d'emploi.

7 — Prie instamment les pays développés d'encourager le secteur privé à investir dans les pays en développement pour y créer des emplois, et invite les gouvernements des pays eh développement à adopter des politiques propices aux investissements étrangers directs.

8 — Recommande l'adoption de mesures au niveau international pour renforcer les relations et l'ouverture économique entre les Etats dans le cadre de la mondialisation de l'économie et pour réduire les inégalités et la pauvreté dans le monde entier.

L'emploi

9 — Demande aux Etats d'élaborer une vaste gamme de mesures d'ajustement du marché du travail visant avant tout à parer aux bouleversements qu'entraîne la restructuration de l'économie, en particulier ceux qui découlent du commerce international.

10 — Demande en outre aux Etats de prendre des mesures actives telles qu'aide à la recherche d'emplois et à l'acquisition de compétences, incitation à la mobilité, octroi de subventions salariales et de primes et autres moyens de stimuler l'emploi, ainsi que des mesures passives telles qu'incitation au départ à la retraite, aide aux chômeurs ou aide sociale et assurance-chômage.

11 — Souligne qu'il incombe à tous les pays de prendre la responsabilité de leur propre développement et qu'ite doivent avoir la possibilité de le faire, et que les institutions de prêts doivent éviter d'imposer des conditions qui compromettraient des services essentiels comme l'éducation et la santé ou nuiraient à l'emploi, de manière à tenir compte pleinement de la situation économique et