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285 | II Série A - Número: 026 | 10 de Novembro de 2008

Le Conseil est fermement résolu à mettre en œuvre des politiques conformes à cet objectif. - Il convient de poursuivre énergiquement les réformes structurelles car elles peuvent renforcer la capacité de l'économie à rebondir et s'adapter et, en accroissant le potentiel de croissance, lui permettre de tirer pleinement parti de la future reprise, tout en l'aidant à absorber les chocs à court terme grâce à une flexibilité accrue. En particulier, des réformes telles que le renforcement de la concurrence sur les marchés des produits et des services, notamment des services de détail, devraient contribuer à réduire les pressions inflationnistes, stimulant ainsi le pouvoir d'achat. Par ailleurs, l'amélioration de la flexibilité du marché du travail et de la mobilité peuvent concourir à un redressement plus rapide de l'économie. Les États membres devraient présenter cet automne des programmes nationaux de réforme ambitieux et les mettre résolument en œuvre.
- La politique salariale devrait créer des conditions favorables à l'emploi et à la compétitivité. Les ministres poursuivront le dialogue avec les partenaires sociaux cet automne.
- Une politique budgétaire prudente est nécessaire pour renforcer la confiance, notamment eu égard au vieillissement de la population, et pour parvenir à bon dosage entre politique budgétaire et politique monétaire. Le Pacte de stabilité et de croissance réformé de 2005 constitue le cadre approprié à cette fin et devrait être pleinement appliqué. Il prévoit la souplesse nécessaire pour que la politique budgétaire puisse exercer sa fonction stabilisatrice habituelle. En particulier, les grands stabilisateurs automatiques européens peuvent aider à atténuer le ralentissement, tout en maintenant le déficit en deçà du seuil de 3 % du PIB. Dans les pays confrontés à un ralentissement plus prononcé et disposant d'une marge de manœuvre, des mesures temporaires et ciblées peuvent être prises, notamment à l'égard de ceux qui sont le plus touchés par la situation économique actuelle. Il conviendrait également de tenir compte des problèmes propres au pays concerné, notamment la nécessité de retrouver une certaine compétitivité.

D'une manière plus générale, le Conseil convient que, durant les dix dernières années, l'union économique et monétaire (UEM) a contribué à la stabilité macroéconomique et qu'elle constitue, maintenant plus que jamais, un atout essentiel. L'Europe n'est pas à l'abri des événements que connaît l'économie mondiale mais, grâce aussi au processus de réforme, elle est mieux armée que par le passé pour faire face aux chocs actuels. Toutefois, il est possible, en maintenant le cadre actuel, de mieux tirer parti de l'UEM et d'améliorer les performances des États membres de l'UE.
- Afin de maintenir une politique budgétaire prudente tout au long du cycle, l'expérience récente semble indiquer qu'il faut agir en particulier pour mieux prendre en compte les effets des cycles économiques et des variations des prix des actifs qui les accompagnent, sur les recettes fiscales.
- Il convient en outre de faire en sorte que la coordination ne se limite pas à la politique budgétaire, mais porte également sur l'évolution de la situation macroéconomique. Plus particulièrement, compte tenu de l'expérience récente, qui montre qu'il importe d'éviter d'accumuler les déficits, le Conseil estime qu'il faut suivre de plus près l'évolution de la compétitivité, notamment à l'intérieur de la zone euro et pour les pays du MCE II.
- Enfin, le processus de réformes structurelles est capital pour tous les États membres. Les recommandations formulées à cet égard devraient être hiérarchisées pour tenir pleinement compte de la situation économique. Étant donné que les reformes structurelles ont une valeur ajoutée pour l'ensemble de la zone euro, les ministres des États membres de la zone euro conviennent en outre d'accorder une attention particulière aux recommandations relatives à la zone euro.

b) Rétablir la confiance sur les marchés financiers et éviter un resserrement excessif du crédit pour les PME dans l'UE […] c) Sur le plan externe, contribuer à un environnement plus favorable […] » (itálico adicionado)