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26 DE SETEMBRO DE 1996

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Document de clôture de la réunion de Vienne et modifiés lors des réunions de Copenhague et de Moscou sur la dimension humaine, à la deuxième Réunion du Conseil, à Prague et au Sommet de Helsinki.

VI — Dispositions finales

68 —Les dispositions adoptées dans le présent Code de conduite sont politiquement contraignantes. En conséquence, le présent Code ne peut être enregistré au titre de l'article 102 de la Charte des Nations Unies. Il entrera en vigueur le ...

69 — Rien dans le présent Code ne mofifie la nature ni le contenu des engagements contractés au titre d'autres documents de la CSCE ou de l'OSCE.

70 — Les États participants s'efforceront d'assurer que leurs documents et procédures internes pertinents ou, le cas échéant, leurs instruments juridiques reflètent les engagements du Code.

71 —Le texte du Code sera publié dans chaque État participant, qui le diffusera et le fera connaître le plus largement possible.

ANEXO v

Nous ne pouvons pas oublier Timor Est

Déclaration de José Saraiva, membre de la délégation parlementaire du Portugal à l'Assemblée de l'OSCE

Nous ne pouvons pas oublier Timor Est

Nous sommes engagés dans la mise en oeuvre de l'accord de paix pour la Bosnie-Herzégovine, mais nous ne pouvons pas oublier d'autres scénarios d'horreur, comme celui du peuple de Timor Est, d'autant plus qu'un pays européen, comme le Portugal, reste la puissance administrative de ce territoire envahi par l'Indonésie.

D'autres forums européens ne se sont pas refusés à se prononcer sur la question de Timor Est, ils se sont montrés solidaires avec ce peuple, notament le Conseil de l'Europe et l'Assemblée de l'Union de l'Europe Occidentale.

Peut-être que ce sujet ne mobilise pas l'attention de la 5 ème séance de l'Assemblée Parlementaire de l'OSCE. Toutefois, Monsieur le Président, chers collègues, je pense que nous ne pouvons pas rester indiférents à ce grave problème, de plus que notre Assemblée est un forum privilégié pour défendre les droits de l'homme.

Comme membre de la délégation du Parlement de la République Portugaise, je ne peux pas oublier le drame du peuple de Timor Est.

Je rappelé que la garantie des droits de l'homme fait part du droit international et, selon ce droit, le Portugal continue à être la puissance administrative de Timor Est; et que ce fait est reconnu par les Nations Unies.

Le Portugal ne put pas conclure le procès de la décolonisation à Timor Est, commencé immédiatement après le 25 avril 1974, car cela signifiait aussi la possibilité pour un peuple de choisir son destin, comme il est arrivé avec d'autres peuples en Afrique.

L'invasion par l'Indonésie empêcha l'autodétermination du peuple de Timor Est et déclencha un conflit avec la communauté internationale qui s'aggrava par la pratique de violence, d'oppression et de crimes, ce que le monde entier sait et put même témoigner par les images diffusées par la télévision.

Là sur un petit terrain, on a commis le génocide.

Le nombre des morts est estimé en 250 000.

Je me demande si l'indifférence de bien de nous n'est pas aussi un crime si elle persiste?

Le litige ne concerne pas le Portugal. C'est la communauté internationale qui est en cause et qui s'efforce à garantir la dignité des peuples, victimes de la violence armée; leurs droits de l'homme sont violés tous les jours, et il n'y a pas de participation démocratique.

Comme membre de la Comission Générale pour la démocratie, les droits de l'homme et les questions humanitaires — des principes justement en cause et en défaut à Timor Est —, je ferait tout pour que cette question soit relancée ici, parce que cette Assenblée de l'OSCE ne peut pas rester indifférente..

Je me suis permis de tirer l'attention de cette Assemblée sur la tragédie d'un peuple qui parle la langue portugaise et parce que, comme dit un poète de mon pays, «mon village c'est le monde entier». Et il n'est pas admissible que le cynisme de quelques-uns nous surmonte, seulement parce que ceux-là préfèrent les affaires aux droits de l'homme, puisque que, très souvent, ils optent pour l'argent tâché de sang au lieu de se battre et se sacrifier pour les valeurs de la dignité humaine.

Après tout, où il soit un citoyen, ou bien un groupe, ou bien — comme dans le cas — un peuple violenté, nous ne pouvons pas jamais l'oublier. C'est le cas de Timor Est. C'est pour cela que je vous prie, cher Monsieur le Président et chers collègues, de ne pas oublier Timor Est, qui restera comme un problème de la communauté internationale libre e démocrate.

A Divisão de Redacção e Apoio Audiovisual.