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6. L’Assemblée se félicite notamment de la Déclaration d’Athènes qui réaffirme l’engagement pour l’unitéen Europe et pour une plus grande solidarité entre les nations, ainsi que l’attachement aux principes de l’Étatde droit et à la jouissance, par toutes les personnes qui relèvent de la juridiction des États membres, desdroits de l’homme et des libertés fondamentales.

7. Le Conseil de l’Europe a pour priorités générales de rester le pilier de la sécurité démocratique, legarant des droits humains et de l’État de droit, ainsi que la plateforme favorisant un multilatéralismeauthentique en Europe. Il entend aussi préserver et réaffirmer sa propre identité en tant que forumindépendant pour une coopération et un dialogue politiques approfondis et inclusifs. La coopération effectiveet durable instaurée avec d’autres organisations multilatérales, aussi bien en Europe qu’au plan mondial,devrait être développée plus avant; ceci permettrait de renforcer le rôle du Conseil de l’Europe comme unepierre angulaire de l’architecture politique européenne.

8. Les droits humains doivent rester au cœur même du cadre stratégique du Conseil de l’Europe, dont lapriorité absolue doit être la mise en œuvre de la Convention dans tous les États membres. Pour aider lesÉtats membres à atteindre cet objectif, l’Organisation doit mettre l’accent sur ses programmes de mise enœuvre et mettre en partage les expériences et les pratiques prometteuses. En outre, l’autorité de la Coureuropéenne des droits de l’homme, dont l’efficience doit encore être renforcée, notamment par une meilleureexécution de ses arrêts par tous les États membres, doit être défendue par ces derniers et par le Conseil del’Europe dans son ensemble. Ce point est d’autant plus essentiel en temps de crise, comme les pandémies.

9. L’adhésion de l’Union européenne à la Convention est une priorité stratégique. Elle renforcera lacrédibilité de l’Union européenne et la pertinence du Conseil de l’Europe et de la Convention aux yeux detous ses citoyens et de ses États membres.

10. Faisant écho aux décisions prises par le Comité des Ministres lors de la session qu’il a tenue à Helsinkien mai 2019, l’Assemblée souligne la nécessité de mettre davantage l’accent sur la protection des droitséconomiques et sociaux dans les travaux du Conseil de l’Europe.

11. L’Assemblée s’associe en outre à l’appel lancé par le Comité des Ministres aux États membres qui nel’ont pas encore fait à envisager de signer et/ou de ratifier la Charte sociale européenne révisée (STE no 163)et son Protocole additionnel prévoyant un système de réclamations collectives (STE no 158), ainsi que leProtocole de Turin (STE n° 142). Elle considère également qu’il est très important de promouvoir l’adhésionde l’Union européenne au système de la Charte sociale européenne.

12. Le Conseil de l’Europe doit faire de la réalisation d’une véritable égalité, de l’inclusion et du respect dela dignité humaine une priorité. Il doit continuer de défendre le principe de l’égalité et s’attacher à éliminertoute discrimination, quelle soit fondée sur du racisme, de l’antisémitisme, du néonazisme, de la xénophobie,de l’islamophobie ou sur tout autre motif. Il dispose pour ce faire de normes et d’outils novateurs, notammentsa Convention sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique(STCE no 210) – la norme de référence dans ce domaine –, et celle sur la lutte contre la traite des êtreshumains (STCE no 197), ses normes en matière de lutte contre la discrimination, y compris à l’égard desminorités, combinées à des organes de suivi indépendants et des comités d’experts pluridisciplinaireschargés de les traduire en politiques nationales. La position de l’Organisation en tant qu’acteur de premierplan dans ce domaine au niveau mondial doit être encore renforcée. A cet égard, l'Assemblée regrettevivement toute tentative d'affaiblir le cadre international de protection des droits humains mis en place par lesconventions du Conseil de l'Europe.

13. Le rôle de l’Organisation dans la construction d’une Europe pour et avec les enfants doit être renforcé,en veillant en particulier à garantir l’intérêt supérieur de l’enfant et surtout à offrir à tous nos enfants une viesans violence, par le biais notamment de la Convention du Conseil de l’Europe sur la protection des enfantscontre l’exploitation et les abus sexuels (STCE no 201).

14. Le Conseil de l’Europe doit aussi s’attaquer aux menaces existantes et émergentes qui pèsent sur lessociétés et la sécurité démocratiques en promouvant une vision contemporaine et globale des droits humains,y compris les droits de la nouvelle génération, tels que le droit à un environnement sûr, sain et durable, et enévaluant l’impact de la relation essentielle entre les droits humains et le développement. En tantqu’organisation normative reconnue dans le domaine de la protection des droits humains, le Conseil del’Europe devrait s’employer à concevoir des réponses communes et à établir de nouvelles normes pourprotéger ces droits face à des défis nouveaux et évolutifs.

15. Les défis croissants posés à la liberté d’expression et à la liberté de réunion appellent une réponseferme, faute de quoi tout dialogue constructif, y compris avec les parties en désaccord, s’avère impossible.

II SÉRIE-D — NÚMERO 17_____________________________________________________________________________________________________

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