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8 DE JUNHO DE 1995

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os que detêm responsabilidades políticas e executivas e que têm perante a causa de Timor Leste de assumir a sua co--responsabilidade.

Uma causa, pois, que não pode ser exclusivo de alguns mas tem de ser partilhada por todos.

Uma causa que, ao nível das instituições e dos vários poderes políticos, não tolera hipocrisias, nem pode ficar-

-se pelas vagas declarações de princípio, por diplomacias

de circunstância, por solidariedades concretamente abstractas ou por meros estados de alma, mas exige vontade política feita de medidas concretas.

E, Sr. Presidente, Srs. Deputados, meus Amigos, porque para nós, «Verdes», as grandes causas não dependem nem da dimensão dos povos que as protagonizam nem da desigualdade de meios com que as defendem, antes acreditamos que na sua pequenez se engrandecem; por ser nossa convicção profunda que o poder dos tiranos não é eterno e os valores do pacifismo, da justiça, da liberdade e da cultura pelos quais o povo maubere anseia e luta ao longo de gerações são fundamentais para a própria sobrevivência da humanidade; porque se é certo que os impérios tentam esmagar os povos, certo é também que condená-lo é próprio dos homens livres — e estamos convictos de que todos aqui somos dignos dessa condição—, dizemos, aqui e agora, da nossa esperança e da nossa certeza de que o respeito pelos direitos humanos, o direito à autodeterminação e independência do povo de Timor Leste e a sua liberdade de decidirem do seu próprio destino serão cumpridos no futuro.»

II PARTE

Acta da Reunião Magna da Conferência Interparlamentar de Lisboa por Timor Leste, de 1 de Junho de 1995.

O Sr. Presidente (Fernando Amaral/Deputado do PSD, presidente da Comissão Eventual para Acompanhamento da Situação em Timor Leste):.— Srs. Deputados, Srs. Convidados, declaro aberta a reunião.

Eram 10 horas e 10 minutos.

Ao iniciar os trabalhos, dou a palavra ao Sr. Secretário da Mesa, Deputado Miguel Urbano Rodrigues, para 1er o discurso que nos foi entregue pelo Sr. Presidente da Assembleia Parlamentar do Conselho da Europa que, infelizmente, por razões pessoais, não pôde estar presente mas solicitou que este fosse lido.

O Sr. Miguel Urbano Rodrigues (Deputado do PCP/se-cretário da Comissão Eventual para Acompanhamento da Situação em Timor Leste): — Sr. Presidente, Srs. Convidados, vou proceder à leitura da intervenção do Sr. Dr. Miguel Angel Martinez, Presidente da Assembleia Parlamentar do Conselho da Europa.

Mesdames, Messieurs: C'est un privilège et un honneur d'être invité, aujourd'hui, à vous parler de la position du Conseil de l'Europe, et plus particulièrement de son Assemblée parlementaire, sur le problème du Timor oriental.

L'intérêt que l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe porte à la situation au Timor oriental s'inscrit dans notre préoccupation générale pour le

respect des droits de l'homme partout dans le monde. Le Conseil de l'Europe a été, pendant de nombreuses années, une organisation-phare pour les principes de la démocratie pluraliste, des droits de l'homme et l'état de droit. Ce rôle a pris du relief en Europe après les événements de 1989 qui ont entrainé l'augmentation du nombre d'états membres de notre Organisation de

23 à 34, au cours des cinq dernières années. Comme vous le savez, notre élargissement continue avec plusieurs demandes d'adhésion encore en cours, y compris celle de la Russie. Mais bien que nos nouvelles tâches en Europe absorbent nos ressources extrêmement limitées, nous continuerons à manifester notre intérêt et à apporter notre contribution pour mettre fin aux violations des droits de l'homme partout dans le monde.

Avec le Timor oriental, nous avons évidemment aussi un lien très particulier par l'intermédiaire d'un de nos états membres, le Portugal. En effet, lorsque le Portugal est devenu membre du Conseil de l'Europe, le 22 septembre 1976, la tragédie au Timor oriental avait déjà commencé. Comme vous le savez, quelques mois auparavant, en décembre 1975, l'Indonésie avait envahi le territoire et fait du Timor oriental sa 27'"* province en juillet 1976. Le Front Révolutionnaire Populaire pour l'Indépendance du Timor, le Fretilin, a alors pris la tête du mouvement de résistance, marquant ainsi le début d'une longue guerre dont les conséquences tragiques n'ont peut-être pas toujours été appréciées à leur juste mesure par l'opinion publique mondiale. L'Indonésie a essayé de justifier l'annexion en évoquant ses liens historiques avec le Timor oriental ainsi que la nécessité de préserver la paix et la stabilité dans la région. La procédure de décolonisation menée par l'Indonésie, qui s'est achevée par une consultation au sein d'une Assemblée dite représentative, n'a jamais été reconnue comme telle par la Communauté internationale.

L'Assemblée parlementaire a condamné fermement l'annexion du Timor oriental par l'Indonésie. Elle a considéré cette annexion comme une violation du droit international et plus particulièrement du droit des peuples à l'autodétermination. L'Assemblée a également condamné les violations continues des droits de l'homme, d'une extrême gravité, perpétrées par les forces d'occupation indonésiennes. W faut rappeler que la population est la première victime du conflit armé qui a fait 200 000 morts depuis 1975, soit un tiers de la population. Le peuple du Timor oriental subit l'assimilation forcée pratiquée par les responsables indonésiens, à son encontre, au mépris des normes de protection des droits de l'homme: appropriation de tous les biens et circuits économiques, imposition de nouveaux modèles de culture et linguistiques («javanisation» du territoire), violation de la liberté d'expression, de réunion et de pensée (pression et limitation des activités de l'Église catholique), de la correspondance, restriction de liberté d'aller et venir (transfert de population, camps de relogement), restriction des droits politiques, contrôle de la natalité (stérilisation), mauvaises conditions de détention, arrestation arbitraire, exécution extrajudiciaire, torture, mauvais traitements, contrôle très stricte des visites de délégations étrangères et des organisations humanitaires.