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II SÉRIE-C — NÚMERO 25

Le monde entier s'est rendu compte, peut-être pour la première fois, de la gravité de cette situation après le massacre de civils à Dili, le 12 novembre 1991. Quelques jours plus tard, le 25 novembre 1991, notre Assemblée a condamné ce massacre et exigé de nouveau que le gouvernement indonésien: cesse toute violence et toute violation des normes internationales garantissant le respect des droits de l'homme et le droit des peuples à l'autodétermination et à l'indépendance; procède au retrait des forces armées du territoire du Timor oriental pour que la puissance administrante puisse accomplir le mandat reconnu par les Nations Unies pour créer les conditions politiques nécessaires au libre exercice de l'autodétermination; réalise l'ouverture effective et immédiate du territoire du Timor oriental pour permettre aux organisations d'aide internationale et des droits de l'homme d'y exercer leurs activités humanitaires et d'évaluation de la situation en ce qui concerne les violations des droits de l'homme.

A cette occasion, l'Assemblée a tenu à rappeler, face au gouvernement indonésien qui poursuivait sa politique de crime et de génocide, qu'elle considérait que la Communauté internationale se devait de développer les actions conduisant à la création des conditions d'exercise, par le peuple du Timor oriental, du droit à l'autodétermination et à l'indépendance. Un droit, je ne me lasserai jamais de le répéter, reconnu par la Charte des Nations Unies, et par les résolutions du Conseil de Sécurité et de l'Assemblée Générale de cette Organisation. L'Assemblée a également réitéré la nécessité de mettre en oeuvre un embargo immédiat sur les armes à destination de l'Indonésie, la suspension immédiate des appuis militaires à ce pays, et l'octroi d'un aide humanitaire à la population du Timor oriental.

Au Conseil de l'Europe, nous sommes tous conscients du fait que le droit à l'autodétermination et à l'indépendance du Timor oriental ainsi que le rôle à jouer par le Portugal en tant que puissance administrative dans le processus de décolonisation sont inscrits dans la Constitution portugaise. Le Portugal a toujours fait comprendre —et nous le comprenons bien— qu'il ne lui revenait pas de définir la forme future de l'organisation du territoire mais qu'il lui incombait de veiller à ce que soit exercé le droit à l'autodétermination et de terminer le processus de décolonisation sous contrôle des Nations Unies.

Cette position a été entièrement soutenue par le Conseil de l'Europe. Notre Assemblée parlementaire a adopté, en 1991, une résolution et une directive dans lesquelles elle a soutenu une solution politique négociée au sein des Nations Unies avec la participation du Portugal, de l'Indonésie, du peuple Est-timorais. Notre Assemblée a également exigé que le gouvernement indonésien cesse toute violation des normes internationales des droits de l'homme, qu'il réalise l'ouverture effective du territoire du Timor oriental et autorise les organisations d'aide internationale à y exercer leurs activités. Dans la même année, mon prédécesseur, le Président Bjorck, et le Comité des Ministres dé notre Organisation, ont également vigoureusement condamné le massacre de Dili.

Nous'avons suivi avec beaucoup de préoccupation, il y a quelques mois, à l'occasion du S6™ anniversaire du massacre de Dili, la reprise de la violence. Nous

avons salué le courage des étudiants qui ont réussi à rejoindre l'Ambassade des États-Unis à Djakarta, lors

du Sommet de l'Organisation pour la Coopération Économique Asie-Pacifique et qui ont attiré l'attention du monde entier sur l'oppression indonésienne au

Timor oriental. Malheureusement, la réaction indonésienne a été d'intensifier la répression. Une répression qui a de nouveau coûté la vie à plusieurs civils lors des massacres de Liquiça en janvier de cette année.

Toutefois, il faut signaler que, au cours des derniers mois, quelques signes encourageants sont apparus à l'horizon. Ainsi, les réunions entre représentants indonésiens et portugais, sous les auspices du Secrétaire Général des Nations Unies, ont abouti, pour la première fois, à un accord prévoyant que les Nations Unies sponsorisent un dialogue entre les représentants du Timor oriental favorables à l'intégration à l'Indonésie et ceux qui s'y opposent.

Le Conseil de l'Europe continuera à soutenir les efforts du Portugal pour promouvoir une solution pacifique du problème du Timor oriental qui respecte la volonté de la population et les principes du droit international. Je peux vous assurer que tant que cette question ne sera pas résolue, notre Assemblée la maintiendra à son ordre du jour.

Je vous remercie.

Aplausos gerais.

O Sr. Presidente: — Sr. Deputado Miguel Urbano Rodrigues, agradeço a amabilidade que teve em proceder à leitura desta excelente oração do Sr. Presidente da Assembleia Parlamentar do Conselho da Europa.

De seguida darei a palavra ao representante especial do Conselho Nacional da Resistência Timorense, que tem uma longa experiência das dificuldades da luta travada pelo povo de Timor Leste nos meandros da diplomacia e junto das organizações internacionais, para fazer ouvir a voz dos que sofrem e que, no lerreno, vão sacrificando as suas vidas em defesa da liberdade e da emancipação do povo de Timor Leste.

Tem V. Ex.* a palavra, Sr. Dr. Ramos Horta.

O Sr. Dr. Ramos Horta (representante especial do Conselho Nacional da Resistência Timorense/Timor Leste): — Sr. Presidente, Sr. Ministro dos Negócios Estrangeiros, ilustres Deputados e Convidados: Coube-me a honra e o prazer de aqui servir de modesto porta-voz do nosso líder, Xanana Gusmão, que enviou para esta Conferência uma mensagem'escrita com a sua contribuição. É a sua intervenção que vou passar a 1er, em nome de toda a resistência timorense.

Contudo, antes de o fazer, queria dizer algumas palavras de introdução. Antes de mais, quero saudar, aqui presentes nesta Sala, outros povos que, através dos seus representantes, tiveram o esforço e a vontade de encetar a viagem até aqui, apesar dos seus inúmeros afazeres. Saúdo, em particular, o representante de S. SS., o Dalai Lama do Tibete, Presidente da Assembleia do Povo do Tibete no exílio, em Darumsala.

Aplausos gerais.

Saúdo, em particular, a delegação da União da Birmânia, liderada pelo Dr. U Sein Win, Primeiro-Minis-tro do Governo de coligação da União da Birmânia e os

seus colegas, aqui présentes.

Aplausos gerais.