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17 DE JANEIRO DE 1986

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fiquants) et d'établir des peines légères pour les toxicomanes.

Cette législation prévoit encore des procédures très souples de coopération au niveau international, le peut donc affirmer, sans peur de me tromper, que la législation portugaise est assez avancée en ce qui concerne la lutte contre les pratiques illicites dans la domaine des drogues et des substances psychotropes.

On peut conclure de ce que je viens de dire que le Parlement portugais sera favorable à l'adoption d'une nouvelle convention préparée au sein des Nations Unies qui puisse renforcer les moyens juridiques internationaux de combat au trafic illicite des drogues.

Le Parlement portugais prendra sûrement aussi les dispositions nécessaires à l'adaptation de la législation nationale à cette convention, de façon à garantir sa pleine efficacité.

Les députés portugais veulent, enfin, assurer à tous les Collègues ici présents la meilleure disponibilité pour collaborer activemente à toutes les actions qui puissent contribuer à la lutte contre le fléau de la drogue.

J. Nogueira de Brlîo, Portugal (point 4)

La reconnaissance de l'importance du rôle de la jeunesse dans la construction de l'avenir a mené les Nations Unies à proclamer cette année 1985 l'Année internationale de la jeunesse.

Au Portugal, le Gouvernemment a aussi créé une commission chargée spécialement de la coordination de toutes les initiatives inscrites dans les commémorations de l'AIJ.

Le Parlement a décidé, à son tour, de promouvoir une réunion spéciale de la Commission de la jeunesse avec la participation de toutes les associations de jeunesse, pour débattre les problèmes qui se posent aux jeunes et étudier les solutions qu'ils proposent. Cette réunion a eu lieu au mois de mai 1985.

La décision des Nations Unies et les diverses initiatives que, comme au Portugal, ont été organisées représentent la conscience de que ce qui compte vraiment :'est l'attitude des institutions politiques et sociales face k la jeunesse. C'est la reconnaissance de la nécessité i'accorder uns attention particulière aux problèmes de a jeunesse, éprouvée par une société qui a témoigné jn grave conflit de générations qui a été à l'origine les événements du mai 68 en France.

Malheureusement, cette situation ne peut pas être nodifiée par des déclarations plus ou moins solennelles )u des manifestations publiques plus ou moins bien >rganisées. Elle ne peut non plus être corrigée par des nitiatives spécifiques pour les jeunes, des compromis >lus ou moins sérieux de participation à la vie politique >ris très souvent par des pays où les responsables poli-iques sont, en moyenne, d'âge très élevé.

En effet, l'isolement des jeunes commence, presque oujours, dans la famille. Et le fléau de la drogue, en itant aussi le résultat de la criminalité dans un monde ominé par des habitudes de consommation, il est ncore une conséquence de la solitude des jeunes, .'abus de drogue devient un moyen de trouver un efuge pour une vie qui n'a pas de sens ou une raison e solidarité capable d'engendrer des nouvelles collec-vités.

Mais la jeunesse est aussi particulièrement touchée ar les problèmes posés par la situation économique

actuelle du monde et surtout par le chômage. Le manque d'emploi représente pour beaucoup de jeunes un avenir sans perspectives et leur situation s'aggrave quand ils ne trouvent plus le soutien de la famille.

Au moment actuel de l'histoire où les jeunes ont une conscience claire des exigences de l'évolution technologique, il est particulièrement pénible de ne pas leur offrir les chances d'utiliser leurs capacités.

Dans mon pays, le chômage — et surtout le chômage des jeunes— est une des conséquences les plus dramatiques de la crise, une crise provoquée surtout par la croissance démesurée du secteur publique de l'économie qui se reflet au déficit budgétaire et à la dette extérieure.

Les conditions qui nous sont imposées, à cause de cette dette, par les créanciers, ont réduit le produit, en 1984, de 1,7 et ont fait monter le chômage de 3,8 dans la même période.

Heureusement que les jeunes sont, aujourd'hui, en train de réagir d'une façon différente face à ces problèmes et cela a été démontré, sans doute, par le magnifique mouvement de solidarité envers les pays du tiers monde.

Dans ces pays les problèmes des jeunes sont d'une nature différente. Là où il y a la famine c'est le problème de la survie qui se pose.

Toutefois je crois que le droit des jeunes qui doit être protégé avant tout est celui de pouvoir compter sur une saine ambiance familiale. Voilà pourquoi l'action des parlamentaires dans la protection et la défense des droits de la jeunesse doit être une action de protection de la famille.

La tâche du Parlement, en tant que siège du pouvoir législatif, devra donc se traduire par l'adoption de mesures dans ce sens, touchant les différents aspects du problème, de la fiscalité au logement, en passant par l'éducation et la sécurité sociale.

D'autre part, en détenant le pouvoir législatif, aussi bien que le pouvoir de contrôle sur l'activité des gouvernements, les parlements doivent s'opposer aux mesures qui puissent avoir des effets négatifs sur ta famille en tant qu'entité sociale et morale, surtout dans des domaines où celle-ci a un rôle décisif, comme il est, sans doute, le domaine de l'éducation.

Les parlements sont encore en condition d'entreprendre des initiatives, de nature fiscale et autre, en faveur de l'emploi des jeunes et de l'extension des bénéfices de la sécurité sociale en cas de chômage ou de manque d'emploi aux jeunes en quête du premier emploi.

Mais dans ce domaine il faut surtout que les parlements prennent des mesures qui favorisent la récupération économique, qui permettent aux entreprises d'avoir les conditions de créer de l'emploi.

Alors on pourra espérer que les jeunes auront des possibilités réelles de participation active dans la vie de la communauté et à son développement.

fl. Règo, Portugal (point 5)

Il me semble qu'il faut toujours distinguer entre colonialisme et colonisation; il faut aussi insister que la décolonisation peut être le passage d'un territoire, d'un pays, à l'indépendence, par la violence, même par une guerre, ou seulement par accord entre le pays colonisateur et le pays colonisé. Le phénomène du