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17 DE JANEIRO DE 1986

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contre le gouvernement légitime de Nicaragua, soit par l'embargo économique, soit par le soutien financier, matériel et en armements aux groupes des «contras», qui essaient de déstabiliser le régime de la Nicaragua libre et démocratique.

En ce qui concerne le Moyen-Orient, nous pensons qu'il faut intervenir en faveur d'une paix juste e» durable dans la région et cela doit signifier la fin de la politique agressive et expansioniste des sionistes d'Israël et de l'impérialisme. Pour y arriver, il faut exiger le retrait d'Israël des territoires arabes occupés depuis 1967, y compris Jérusalem, reconnaître les droits nationaux du peuple palestinien à l'édification de son propre état indépendant et souverain sur son territoire, aussi bien que reconnaître l'OLP en tant que seul et légitime représentant du peuple palestinien.

Finalement, permetez-moi, Chers Collègues, de demander votre attention sur ce qui se passe au Timor oriental.

Toutes les informations coïncident sur le fait que les forces fascistes d'Indonésie, qui ont occupé le Timor ;n 1975, pratiquent les plus grandes violences contre le peuple maubère, avec des assassinats massifs et l'autres atrocités qui assument le caractère d'un vrai 'énocide.

Toutes les informations confirment aussi que le >euple maubère mène une résistance résolue et héroïque et que cette résistance est conduite par une force jolitique, la FRETILIN.

Selon la Constitution de la République portugaise, e Portugal doit, en harmonie avec le droit interna-ional, promouvoir et assurer le droit à l'indépendance u Timor oriental. Face à l'ONU, le Portugal est la uissance administrative. Nous voulons réaffirmer la erme conviction des communistes portugais que les estins des peuples ne peuvent pas être négociés con-ne leur propre volonté. Voilà porquoi nous pensons u'aucune négociation ne peut décider sur l'avenir u Timor oriental, aucune position ne doit être adoptée

ce sujet, sans la participation du peuple du Timor n-même et de ses légitimes représentants, la FRE-ILIN.

C'est dans ce but, tenant compte du point de l'ordre u jour en discussion, que je voulais attirer l'attention : faire appel à la solidarité des parlementaires ici résents. Et nous réaffirmons qu'indépendamment de

position prise par le Gouvernement portugais (qui, notre avis, le long des dernière années n'a pas dé-;loppé des efforts pour accomplir ce qui determine

Constitution de la République) les communistes )rtugais ne cesseront pas leur lutte, dans le cadre des solutions de l'ONU, pour que le peuple du Timor iental, aujourd'hui soumis à l'occupation militaire donésienne, puisse exercer le droit à î'autodétermina->n et à l'indépendance.

Chers Collègues, je suis sur que cette 74*0* Confé-nce de l'Union interparlementaire, en prenant des mères pour renforcer la contribution des parlements en e de parachever et de consolider l'œuvre de décoloni-tion engagée depuis 40 ans par les Nations unies, i représenter un point haut dans le soutien de la te contre le colonialisme, le racisme, le sionisme, partheid et l'impérialisme et ouvrir de nouvelles pos-lilités dans le combat pour la paix, la sécurité des uples et l'indépendance nationale.

C'est avec cet esprit que nous participons au débats, en commission et en plénière, et que nous examinerons les propositions qui visent renforcer les actions des parlementaires et des parlements pour parachever eî consolider la décolonisation partout dans le monde.

Merci de votre attention.

R. Rôgo, Portugal (point 6)

La 74e Conférence de l'UIP se réunit à Ortawe dans un moment particulièrement difficile pour la paix du monde. Il semble qu'on nous a voulu donner l'exemple d'un pays développé, aman; de la paix et où les citoyens le sont de plein droit, tous, et non par le faveur d'un clan, d'une race, d'une classe sociale. C'est que la paix est indivisible et il ne peut pas y avoir de paix dans une société où les droits des citoyens ou ceux d'une part des citoyens, qu'ils soient blancs, noirs ou jaunes, ne sont pas respectés.

La paix dans une société, dans le monde, avant d'être effective dans les rues, dans les conférences, doit exister dans la famille, entre voisins; avant d'être effective partout, elle doit être effective dans chaque continent, dans chaque région du globe. II ne peut pas y avoir de santé dans un corps s'il y a un membre qui souffre.

La paix est indivisible et il faut maintenir la paix partout dans le monde. Il fallait mettre hors ia loi tous ceux que font la guerre avant qu'ils aient essayé tous les moyens de paix, de vivre cordialement avec leurs voisins, contre tous les racismes, les ségrégations.

40 ans sont passés depuis que la Seconde Guerre mondiale se termina sous le signe de îa destruction nucléaire; et le monde, effrayé, a peur d'un nouveau cataclysme qui pourrajt aller jusqu'à la destruction de l'homme. Nous avons eu 40 ans de paix dans de monde, c'est-a-dire, 40 ans où la guerre universelle ne sévit pas; mais nous n'avons pas eu encore un seul moment où le monde entier connut îa paix d'un extrême à l'autre de la planète.

Les nations doivent se respecter les unes les autres; mais pour que la paix soit universelle elles doivent bien respecter toutes les nations, les droits de tous les citoyens. La base de toute confiance entre un homme et un autre homme est l'égalité des droit entre tous, l'égalité des devoirs civique aussi. Il n'y a pas d nommes-dieux; il ne peut pas y avoir aussi des hommes-- tabou. La démocratie doit être la règle entre les États; elle doit être aussi la règle dans les lois de chaque pays.

Il y a plus de deux siècles déjà que ie mouvement de l'indépendance commençait chez tous íes peuples américains; dans 4 ans on fêtera le deuxième centenaire de la Révolution française. La, liberté, l'égalité, la fraternité, ne peuvent pas être simplement trois mots inscrits sur le fronton des grands édifices, des beaux monuments. Plus que ça ils doivent pénétrer les législations et —ce qui vaut mieux— les coutumes de tous les pays, de tous les peuples. Nous sommes loin de mettre en pratique dans la vie courante l'idéal qui a marqué la philosophie du XVIIIe siècle.

Les grandes nations construisent leurs arsenaux de guerre, garantie de la paix, mais de fait toutes ces dépenses de guerre —espérons-le— deviendront ferrailles. On a eu la paix de la peur, mais ia paix quand même. Pourquoi on ne travaille pas à la paix de la confiance entre les peuples qui permettra:! le