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21 DE DEZEMBRO DE 1996

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que les femmes et les enfants notamment puissent jouir pleinement des droits de l'homme.

24 — Condamne énergiquement la pratique de la violence sexuelle dans les conflits armés, en. particulier le

recours au viol comme instrument de terreur, la prostituion

forcée et toute autre forme d'agression sexuelle, recommande aux parlements et aux gouvernements de prendre des mesures d'urgence pour combattre et éliminer toutes les formes de violence contre les femmes et les filles et recommande également à l'Organisation des Nations Unies d'étendre les pouvoirs des tribunaux internationaux pour vailler à ce que les Etats et les individus aient à rendre compte de tels crimes.

25 — Demande aux Etats de faire preuve de diligence pour proscrire la violence familiale et scolaire et de cesser d'invoquer les coutumes, les traditions ou la religion pour se soustraire à leur obligation d'éliminer la violence faite aux femmes et aux enfants.

26 — Recommande à tous les parlements et gouvernements de prévoir des garanties constituionnelles, de promulguer et d'appliquer les lois voulues pour interdire la discrimination sexuelle contre les femmes et filles de tout âge, y compris sur le lieu de travail et dans les programmes et manuels scolaires, et de veiller à ce que les femmes jouisssent de droits égaux à ceux des hommes et puissent les exercer pleinement.

27 — Engage les gouvernements à mettre fin à la stérilisation et à l'avortement forcés des femmes qui constituent dans tous les cas une violation grave de leur intégrité personnelle et servent aussi dans certains cas à faire disparaître des peuples et des minorités.

28 — Invite tous les pays à consacrer le principe de l'égalité entre hommes et femmes dans leur législation et à prendre des mesures efficaces pour en garantir l'application dans les faits.

29 — Invite en outre les parlements de tous les pays à:

Revoir leur législation nationale, y compris le droit coutumier et la pratique juridique dans les domaines tels que la famille, les affaires civiles, les affaires criminelles, le travail et les activités commerciales, pour que les principes régissant les instruments internationaux des droits de l'homme s'appliquent à travers cette législation, pour abolir toute loi fondée sur la discrimination sexuelle et éliminer cette discrimination dans tous les domaines de la société;

Poursuivre les efforts visant à l'instauration d'une société respectueuse de la famille afin de promouvoir les droits des membres de la famille, en particulier ceux des femmes et des filles conformément à la résolution 50/142 de l'Assemblée générale des Nations Unies sur le suivi de l'Année internationale de la famille.

30 — Prie instamment les parlements et les gouvernements d'élaborer de véritables programmes d'éducation aux droits de l'homme, associant les responsables politiques (gouvernements, élus nationaux et locaux, administrations) mais aussi tous les acteurs de la société civile (familles, enseignants, élèves, médias, associations), ces programmes devant être mis en oeuvre dans le cadre du système scolaire et trouver un relais dans tous les domaines de la vie sociale.

31 —Invite tous les pays à mettre en place des programmes d'éducation, notamment pour combattre

l'ignorance de la loi, et à tirer parti des possibilités offerts par les médias pour aider les femmes à mieux connaître leurs droits et à les faire valoir en justice.

32 — Lance un appel aux parlements et aux gouvernements pour qu'ils condamnent la prostituion et la pornographie et prennent toutes les mesures requises pour les interdire et en proscrire la diffusion à travers les médias.

33 — Engage les parlements et les gouvernements à développer la coopération et l'échange d'informations entre les femmes appartenant à des organisations intergouvernementales et non gouvernementales aux compétences diverses afin de promouvoir les droits des femmes dans la famille et dans la société.

34 — Invite tous les parlements et gouvernements à faire traduire dans leurs langues nationales les instruments internationaux et autres textes sur les droits de l'homme, notamment sur l'égalité de statut et les droits fondamentaux des femmes et à donner toute la publicité requise à ces textes afin de sensibiliser pleinement les femmes à leurs droits.

c.

Politiques et stratégies pour assurer le droit à l'alimentation à l'heure de la mondialisation de l'économie et de la libéralisation des échanges.

Résolution adoptée par consensus par la 96e Conférence interparlementaire (Beijing, 20 septembre 1996)

La 96e Conférence interparlementaire:

Rappelant qu'aux termes du paragraphe 1 de l'article 25 de la Déclaration universelle des droits de l'homme, «toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation»;

Notant avec préoccupation que près de 800 million de personnes souffrent de sous-alimentation chronique dans les pays en développement, que près de 200 millions d'enfants de moins de cinq ans souffrent de carences protéino-énergétiques et que pas moins de 88 nations entrent dans la catégorie des pays à faible revenu et à déficit vivrier, et notant avec préoccupation également que le problème de l'insuffisance alimentaire s'est aggravé depuis la tenue de la Conférence mondiale de l'alimentation en 1974, surtout au cours des dernières années, et qu'il n'a pas été fait de progrès sensibles en vue de la réalisation de l'objectif principal de cette Conférence;

Prenant acte des recommandations et résolutions adoptées par les conférences des Nations Unies en matière de développement et de sécurité alimentaire, particulièrement le Programme d'action adopté par la Conférence internationale de l'alimentation (1992), le Programme d'action adopté par la Conférence internationale sur la population et le développement (1994) et les principes adoptés au Sommet mondial pour le développement social (1995);

Exprimant l'espoir que lors du Sommet mondial de l'alimentation qui se tiendra à Rome en novembre prochain, les dirigeants du monde, examinant le problème de la sécurité alimentaire au plus haut niveau, élaboreront des politiques et des stratégies efficaces pour le. résoudre;